L’APW de Tizi-Ouzou boycotte un ministre algérien

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TIZI-OUZOU (Tamurt) – Les élus de l’APW de Tizi-Ouzou, n’ont pas assisté aujourd’hui à la visite officielle du ministre de l’information algérien Halmid Grine. Le boycott de cette visite est motivé par la décision unilatérale de baptiser la maison de la presse de Tizi-Ouzou au nom D’Aït Oudia.

Les élus de cette assemblée, présidée par le FFS, estiment qu’ils devaient être associés à la prise de décision de ce choix d’autant plus que ce projet a été initié et fiancé par leur assemblée. Pour les élus de Tizi-Ouzou, il est plus judicieux de baptiser cette maison des journalistes aux noms des journalistes assassinés par les terroristes dans la région durant les années 1990.

Un avis partagé par les journalistes et correspondants de la wilaya de Tizi-Ouzou. Malheureusement certains responsables de l’association des journalistes de Tizi-Ouzou ont négocié en catimini avec le ministre de l’information et on donné leur avale à cette décision, contre l’avis de la majorité de leurs consœurs et confrères. Un acte de trahison qui a laissé la majorité des journalistes de Tizi-Ouzou dans la déception et l’amertume. « Les deux négociateurs son connus, l’un travaille dans des journaux inconnus et était un ancien gendarme et n’a même pas un diplôme universitaire et l’autre un recalé d’un concours de recrutement de la police qui est connu à Tizi-Ouzou comme le leader des indicateurs des renseignements généraux. Deux traitres qui ont porté une grave atteinte à notre corporation », nous a déclaré un journaliste à la retraite qui regrette que c’est agent de sécurité chapeaute l’association des journalistes à Tizi-Ouzou.

Il est à noter que la plupart des journalistes de Tizi-Ouzou sont honnêtes mais sont écartés de faite par les services de sécurité de la prise de décision et de la représentation de la corporation.

Lounès B

2 Commentaires

  1. c´est pas une maison pour les journalistes , mais un centre pour généralisé la propagande aux service de boutflika, au tour de cette excitation, zaama de donner la chance a la libérté et s ´en chargé de la formation au métié de journaliste et surtout le choix du pays kabyle qui se prépare pour son autodetérmination comme le point central de ce carnaval médiatique de hamid girne qui decouvre soudainement le jour du 22 octobre l´amour pour la libérté de d´opinion à Tizi est une machination politique du régime colonial et leur colaborateurs en l´occurence la minorité maraboutique car le fln depuis sa création pouvait etre tout, unique, inique, cynique chauviniste, arrogant sauf l´amis de la libérté de la présse! Ce mystérieux jour du 22 octobre décreté comme la presse du folklore alors ils font d´éloge, ils ventent les mérites et les autres jours de l´années ils exèrcent des harcèlements contre cette meme présse et aussi ils ouvrent jamais les médias de l´etat aux autres qui veulent donné leurs opinion dans la tv ou la radio!

  2. L’APW boycotte un ministre ! Quelle révolution ! Les élus n’ont pas assisté à la visite du ministre ! C’est un feu de paille, une fanfaronnade. Ces « élus » de l’APW ont mille fois moins de prérogatives qu’un wali envoyé d’alger au lieu d’essayer de remettre en cause justement cet état de fait préfèrent les petites batailles. Ces « élus » qui voient le wali décider de la vie de la mort de tous les projets économiques en Kabylie sont réduits au rang de pitres et de bouffons. Ces « élus » qui voient le wali interdire même à tous les maires des communes Kabyles de sortir du territoire sans son autorisation personnelle sont réduits à des moins que rien. Ces « élus » ne sont là que pour justifier leur rémunération, ils s’accrochent à ces strapontins qui sont leur gagne fric. Ils rentreront dans les rangs dès que le wali leur aura sifflé la fin de la récréation. Ils sont ridicules car ils n’osent s’attaquer au vrai problème de représentativité de la Kabylie : Les élus du Peuple Kabyle doivent avoir le dernier mot, ils doivent eux-même décider des lois à mettre en oeuvre dans le Pays Kabyle. Accepter le pouvoir d’un envoyé de bouteflika les déshonore. La Kabylie n’est pas une wilaya, elle aspire à sa libération.

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