Maître Ali Yahya Abdennour : « La Kabylie doit être un exemple pour le reste de l’Algérie »

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Mr Ali Yahia Abdenour
Mr Ali Yahia Abdenour

“ D afzim ɣef twenza n udrar
Trennu-as di laɛnaya
Tessaweḍ armi i as-d-tezzi s umrar
Terfed-it am yirin n tuga
Tezger-d leqrun, adfel d uɣurar
Teṭṭef sdat waṭṭan d lgirra Xas akk d laẓ tennum tetturar
Taddart n Leqbayel yiwen ur tticba’’
Ferhat Mehenni

Le 04 avril 1956, après la mort d’un officier à Qennich, à Iguersafene, l’armée française avait encerclé le village, rassemblé tous les citoyens à Alma, à l’école primaire, pour les brûler vivants… Au dernier instant, le coup de téléphone d’un supérieur sauve la destinée du village… 56 hommes et femmes ont été emprisonnés… Tout de même le village a été bombardé et détruit en mil morceaux le 04 décembre 1957. Les villageois ont été obligés à se réfugier ailleurs… Aujourd’hui, presque 60 ans après ce désastre, le village Iguersafene reste un modèle pour le reste de la Kabylie. Avant d’accueillir Racont’Art au mois de juillet passé, le village a été sélectionné comme Premier village Propre dans toute l’Algérie. C’est bien Dr. Sadi qui a dit d’ailleurs : « Iguersafene est un village qui n’a jamais raté son rendez-vous avec l’Histoire. »

Kabylie

« Quand je suis venu pour la première fois au village Iguersafene, disait Dr. Sadi, l’été passé, à l’occasion de la 12e édition de Racont’Art, entre ma souffrance de jadis et mes espérances d’aujourd’hui, c’est comme si quelqu’un a semé l’espérance kabyle dans le cœur des autres. C’était une merveille à partager.» C’est avec ces quelques mots que Docteur Sadi a ouvert la discussion pour nous faire part de son émerveillement et souhait de faire visiter le village à tous celles et ceux qui souhaitent s’imprégner de la bonne organisation et respect de l’environnement.

Lors de sa rencontre avec Maître Ali Yahya, il lui avait parlé de son émerveillement devant la propreté et l’organisation sociopolitique de ce village
perché sur les hauteurs de nos montagnes forgées par la rudesse des temps. Émerveillé par le récit de Saïd Sadi, Maître Ali Yahya lui avait promis d’y aller même s’il ne lui reste qu’une minute pour vivre. Et le voilà, aujourd’hui, le 30 octobre 2015, accompagné du Dr. Sadi et Monsieur Abdelmadjid Azzi en visite à Iguersafene.
Une canne à la main, poignée osseuse délaissée par la chair ; même si les années lui ont courbé l’échine, lui ont absorbé la force indispensable pour avancer comme il le faisait dans le temps, Maître Ali Yahya marchait doucement, car il souhaitait tant voir ce village que Dr. Sadi lui avait présenté comme « Un village suisse qui a implanté ses racines dans nos montagnes kabyles. »

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Dès leur arrivée à Iguersafene, à la place Ag°ni où les villageois devisent les affaires sociopolitiques et culturelles du village, les visiteurs ont été accueillis par le comité du village et un groupe de femme qui  chantait, en deux équipes, icewwiqen en honneur des martyrs. Apostrophés par cette innovation, cet accueil si rare, leurs corps et âme suspendus aux chants, Maître Ali Yahya et ses compagnons ont marqué une pause avant d’embrasser chaque femme qui était présente sur les lieux. Comme dit Ashitaka, dans « La Princesse Mononoké » de Miyazaki : « Femmes heureuses font de bons villages. »

« Ce qui me rend heureux, disait Maître Ali Yahya, c’est bien la présence de la femme dans les activités du village, l’organisation et au musée. (…) Votre village a donné une place au courage de la femme. À son sacrifice. Car la femme kabyle a fait la révolution aux côtés des hommes. (…) Et il ne faut pas oublier, si la culture kabyle existe encore dans nos villages, l’honneur reviendra à celles qui ont su forger en nous l’amour des valeurs et la vertu des hommes infaillibles. » On se demande, encore, pour une énième fois, pourquoi la
société kabyle à domination masculine continue à écarter la femme des assemblées du village. Quel paradoxe !

« Le pays kabyle a deux choses, disait Maître Ali Yahya : L’amazighité que nous voyons comme un grand héritage, un patrimoine que nos ancêtres nous ont légué à travers les siècles ; et tadukli qui se conjugue avec démocratie. Il faut que la Kabylie, ajoute-t-il, soit un exemple pour le reste du pays qui ne connait pas encore l’étendue de ces deux valeurs que l’Algérie officielle écrase sous ses pouvoirs politique, économique et socioculturel. »

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Précédés par un groupe d’enfants qui tenaient le drapeau algérien et en arrière plan, la troupe des femmes qui continuait dans leur « icewwiqen », les visiteurs parcouraient le village en compagnie de Lamine qui expliquait et partageait avec eux l’expérience du village. Après quelques minutes de marche, le groupe s’est retrouvé à Alma, « timeqbart n ccuhada » (le cimetière des martyrs). Ils s’y arrêtent pour une minute de silence à la mémoire des âmes qui s’y reposaient.

Après un petit voyage dans la mémoire collective du village, à travers ces visages inconnus, ces hommes et femmes qui ont sacrifié leurs vies pour que la jeunesse d’aujourd’hui vive dans le respect et la dignité, les visiteurs se sont déplacés au siège de l’association Alma pour partager quelques mots avec les villageois qui les ont accueillis dans le respect et l’honneur.

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Lamine du village, en récurrence Arezki M., a pris la parole pour remercier les présents et souhaiter la bienvenue aux visiteurs : « Au nom du village Iguersafene, le Comité, les hommes et les femmes, je tiens à leur dire : Bienvenus chez nous. C’est un grand honneur de les recevoir… » Lamine réitère son souhait pour que tous les villages kabyles s’investissent dans le respect de l’environnement et l’organisation sociopolitique. Et pourquoi ne pas partager cette réussite, cette expérience avec d’autres villages.

Après quelques mots du Dr. Sadi, Maître Ali Yahya et Mr. Abdelmadjid Azzi, puisque le temps presse, il ne restait que quelques instants pour de partager un repas ; quelques mots autours de berkukes, iɣi, iniɣman et d’autres mets que le village a préparés copieusement pour l’honneur des visiteurs.
Iguersafene, le 30 octobre 2015

Hace. Mess.

11 Commentaires

  1. Moi je prevois une fete continue de 3 jours, au retour de son Maquisard Model attitre’ – Mass Ferhat – J’espere que sa mere des notres avant de partir avec la satisfaction de son devoir accompli – celui d’avoir offer a la Kabylie et au monde entier, un Homme.

    La question que vous posez m’a beaucoup intrigue’, a savoir:

    « … On se demande, encore, pour une énième fois, pourquoi la
    société kabyle à domination masculine continue à écarter la femme des assemblées du village. Quel paradoxe !… »

    La reponse est simple a mon sens, c.a.d:

    C’est le sens et la profondeur de la notion de Justice, d’honneur et responsabilite’ – responsabilite’ dans le sens Anglo-Germanique (non francais) – c.a.d. « etre responsable de toute consequence. »

    C’est ce code d’honneur qui, entre autre, a fait que les villages n’ont jamais eut a constituer des polices permanentes pour assurer l’ordre, l’honnetete’, etc. publiques – c.a.d. les regles de vie commune et les lois qui y sont sous-enttendues.

    Ce n’est pas qu’il n’y en avait pas, bien au contraire – le code est non seulement complexe, il est connu et compris par tous. Cela fait partie de l’Education, c.a.d. civique, contrairement a l’Instruction, qui est la comprehension et memorisation du savoir d’ordre art-et-metier.

    La culture Kabyle puisant sa substance de traditions ancestrales tres treslointaines, c.a.d. des siecles avant l’ere Chretiennes, la juste mesure, et le juste milieu, dans les sens aussi bien moral que precision. Les Assemble’es et deliberations ne sont donc que saisonnieres. En effet les assemble’es Kabyles sont essentiellement villageoises, car elle sont saisonnieres. Une tradition partage’e, naturellement, par tous les Peuples Agraires, c.a.d. avec des terres a travailler.

    Ainsi, c’estlors de ces assemble’es que les porte-paroles et representants de familles et interets sont enttendus en publique. Et dans la societe’ Kabyle, on ne punit pas X pour les decisions de Y. Quand une personne X s’exprime sur un sujet, elle doit aussi et cela est compris par tous, etre prete a en assumer donc « La Reponsabilite’  » – Quand on est de culture Kabyle, accepter ou reclamer une responsabilite’, c’est l’assumer en toute circonstance.

    Dans mon village, les assemble’es se deroulaient en pleniere, c.a.d. seance ouverte au centre du village et c’est souvent que c’est les hommes qui prennent la paroles, non pour dicter a l’assitance la substance d’une regle, mais pour se designer Responsable de la Famille qu’il represente – Souvent, c’est lefils-aine’ qui qui se presente comme guarant de sa famille sa samille au sens ettendu, c.a.d. ses parents, grand-parents, freres, soeurs et enfants.

    Ce formalisme publique est comme le sait tout Kabyle (de Culture et d’Honneur), les aine’s ne sont pas meneurs, des discussions detaille’es et approfondies, qui elles se deroulent en prive’, c.a.d. au sein de chaque famille. La, les meneurs et controlleurs des sujets et egendas, qui suivent les besoins des familles, depuis l’alimentation en eau, nourriture jusqu’a la progeniture, appartient aux femmes. Les vieillent femmes Kabyles finissent en Reines et les vieux en Rois.

    Il ne peut y avoir de village sans la volonte’ de la Femme, encore moin propre et paisible. L’Etat d’un village etau sens plus large de l’Aarch, reflete la satisfaction de la femme, et les rapports de maniere generale entre Hommes et Femmes.

    Notre valeur comme Hommes, honneur et fortune sont directement proportionnels a ceux qu’on investit individuellement et collectivement, au service de nos femmes.

    C’est aussi pourquoi les Francais auront ete’ d’une consequence quelconque sur notre systeme de valeurs, dont le leur n’en n’est qu’une ancienne copie. Ce n’est point le cas de l’interaction avec la culture Arabe – particulierement la langue dont la substance/contenu est totalement contraire a notre heritage. Au point, ou etre ami avec un Arabe ou Musulman, necessite se nier soi-meme.

    C’est bel et bien le symptome dont souffrent tous les Algeriens et que seule la Kabylie resiste.

    Je, comme des millions de Kabyles qui avons grandi en Kabylie, sommes naturellement entre’s dans un conflit irreconciliable avec l’Etat Algerien, des le moment ou nous prenons Conscience de nos reperes et identite’ – sans lesquels on n’est tout simplement plus. C’est le noyau-meme du defit que nous partageons tous(Kabyles).

    Les ombitions des partis politiques ancre’s en Kabylie, de faire retrouver ces reperes aux autres Algeriens, est bien honorable, mais ne faut-il pas deja leur en faire la demonstration – en realisant cela chez nous meme. Comme dira Kamel Daoud, « En Kabylie, il y a encore des reperes, l’Amazighite’ se vit au quotidien, mais pas en Oranie ! » – Un redirectionnement de leurs(partis politiques) de leur efforts vers la Construction d’un Etat Kabyle, est leur guarantie, de sympathie et d’adhesion des autres regions !

  2. Me ALI YAHIA Abdenour, avec tous mes respects pour votre parcours, votre combat, vos convictions, votre courage, votre dignité et votre âge, mais je ne comprends toujours pas qu’au crépuscule de votre vie, vous persistiez à croire que les autres régions d’Algérie puissent s’inspirer du modèle de la société kabyle. Malheureusement, c’est plutôt le contraire qui se produit puisque c’est des sous régions entières de la Kabylie qui délaissent de plus en plus leur mode séculaire d’organisation de la société pour leur substituer des us et coutumes et un mode vie qui leur est étranger et surtout nuisible. L’urbanisation accrue et de manière sauvage des villages et villes de Kabylie a accentué ce phénomène. C’est donc cette dernière qui se trouve aspirée par les autres régions et constamment tirée vers le bas. Me ALI YAHIA, la Kabylie ne peut servir d’exemple pour la bonne et simple raison qu’elle est stigmatisée, discriminée et rejetée par ces autres régions. Pour servir d’exemple, encore faut-il qu’elle ne fasse pas l’objet de méfiance comme cela a toujours été le cas et qu’elle ne soit pas jalousée. Par ailleurs, s’agissant des régions berbérophones ( M’zab, Gourara, Touareg…), leur modèle n’a rien à envier à celui de la Kabylie à quelques nuances près, quant aux Régions Arabophones cela se passe de commentaires. A titre d’exemple, pour prendre la mesure de ce qu’est devenu le niveau culturel de certains Kabyles, on a qu’à entendre, spécialement lors des fêtes de mariage, le type de musique dont ils raffolent. C’est à tomber raide de désespoir.  » Si tu veux contrôler un peuple, contrôle sa musique » Socrate ou encore  » La musique d’un peuple nous renseigne sur ses mœurs »

  3. « Précédés par un groupe d’enfants qui tenaient le drapeau algérien ».
    La tâche …il aurait tout au moins associer le drapeau amazigh car le kabyle est pour l’instant trop lourd pour eux.
    il se disent amazigh même pas un symbol. Allez comprendre !
    Un plaisir gâché ..

  4. « Il faut que la Kabylie, ajoute-t-il, soit un exemple pour le reste du pays qui ne connait pas encore l’étendue de ces deux valeurs ».
    On ne peut pas faire d’un âne un cheval de course. L’étendu de ces valeurs ne peuvent s’apprendre du jour au lendemain. C’est inné. soit tu les a ou tu ne les a pas. Ça viens de très très loin.
    Ceux qui rêvent encore d’une algerie de droit, prospère, veulent encore nous leurrer pour un autre demi-siécle.
    Au passage, Tanemirt pour les habitants d’Iguersafen et grand bonjour à mon ami Messaoudéne, je suis originaire de Takuct.

  5. Laisser croire que les autres régions copieront la Kabylie c’est mal connaître les autres, d’une ils sont fiers de leur arabo islamisme et de deux il ne faut pas les sous-estimer, les autres ne sont pas moins civilisés que les Kabyles ou moins politisés ; ils ont leur idéologie propre et leur culture propre différentes de celles des Kabyles. Pourquoi les iraniens copieront les espagnols ou l’inverse ? Pourquoi les Kabyles seront le moteur d’un autre pays, l’Algérie ? On pourrait dire aussi que les Malien seront le moteur des Nigériens…

    Il est triste de constater l’absence du drapeau Kabyle lorsque des hommes politiques Kabyles sont accueillis dans un village ou dans une ville ? Le drapeau Kabyle devrait être de toutes les manifestations publiques. Sinon tout cela c’est du blabla et du folklore. Il n’ y a qu’à regarder les cartes d’identité de ces hommes politiques et de ceux qui les ont accueillis : elles sont transcrites en langue arabe, idem pour leur passeport, il n’ y a pas de quoi pavaner…

    Les femmes dont on fait el’éloge et qui ont honoré ces hommes politiques de leur présence vivent ce moment sous la loi du code de la famille algerien, un code esclavagiste comme chacun sait. On déplore a juste titre qu’elles soient écartées de l’assemblée des hommes, mais elles sont officiellement écartées de la vie sociale, économique et politique par les lois algériennes, si vraiment l’objectif est de leur rendre justice, il faudrait faire abroger ces lois ou avoir l’honnête te de reconnaître qu’il est impossible de le faire dans le cadre algerien. Il ne restera pour cela qu’une seule porte de sortie : la libération de la Kabylie.

  6. Les autres régions ne veulent pas copié la Kabylie, notre vision de la société est diamétralement différente, eux veulent une république islamique régit par les lois du coran et de la charia, nous kabyle voulons une démocratie laïque et sociale régit par les fondamentaux universel que ce sont l’égalité homme-femme, la justice social, l’égalité des citoyens devant la lois et la laïcité positive c’est à dire que la religion doit rester du domaine privé et uniquement privé et ne doit pas interféré dans l’espace public.
    Ensuite les autres régions ont laisser tomber la kabylie et la ligne rouge à été définitivement franchi en 2001 lors du printemps noir, à ce moment là nous avons vu la non solidarité des autres régions envers leur faux frères kabyles, eux qui n’hésite jamais à descendre dans la rue pour défendre leur vrais frères palestiniens…
    Les kabyles qui ont combattus la colonisation française, doivent maintenant combattre la colonisation arabo islamique et briser les chaines de la servitude.

  7. Le modèle d’organisation de gestion est spécifique à la kabylie du fait de son homogénéité ethnique, identitaire, linguistique, culturel. Les autres ne peuvent pas copier ce modèle de gouvernance propre à la kabylie, la démocratie sociale, participative est peut être née chez nous. Ensuite ils n’ont aucune volonté de copier notre modèle, leur modèle à eux c’est daesh, les enturbannes du golfe. Donc à maître ali yahya avec tout le respect que j’ai pour vous la kabylie sert d’exemple à elle même, aux siens c’est déjà pas mal, les autres n’ont remuer et secouer leurs fesses, personne ne le fera à leur place.

  8. Maître Ali Yahia cite précisement deux qualités L’amazighité qui implique notre attachement et notre ancrage dans le terroir et tadukli qui implique la démocratie, deux qualités qui sont justement reniées par le reste de l’Algérie qui se réclame de l’orient Arabo-musulman et pour qui la démocratie est une hérésie puisque le pouvoir émane de Dieu par le coran et non du peuple. Ce qui est attristant dans ce témoignage c’est l’inexistence de fanions ou de drapeaux kabyles à moins que les plans serrés des prises de vues sont justement faits de telle sortes pour ne pas les faire apparaître.

  9. Azul akk fell awen
    Pourquoi on nous présente que des grands mères ? Où sont les jeunes femmes de ce village ? Il est fini le temps ou les familles cachaient leurs jeunes filles et ne les présentaient qu’aux candidat au mariage. Ce qui me fait plaisir c’est de voir ces grandes mères dont aucune d’elles ne portait le foulard du Qatar ou d Arabi. Iiih a lmumnin d tilmezyin nnegh i yebbu wassif d asawen ! Laissez le hidjab aux filles khorotisées.

  10. Ali Yahia Abdenour etait ancien sinistre de Boumedienne !!!! Puis avocat du FIS !!! Parle t on du meme monsieur ? si c’est la meme personne il a beaucoup de squelettes dans son armoire.

  11. Abdennour Ali U Uehya avait fait parti du gouvernement de Ben Bella, de Boumediene. Il avait ignoré cette règle du dicton kabyle qui dit ceci: « Ur hemmlegh gma ur hemmlegh win ara t-yewten ». Or Dda Abdennour justement c’était allié avec nos bourreau en 1963. Si l’armée de Boumediene avait gagné la partie contre la Kabylie parce que les responsables a qui on avait fait confiance étaient divisés entre eux et ainsi avaient permis a nos ennemis de l’emporter contre la glorieuse armée de la wilaya III.

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