Une trentaine de réfugiés syriens arrêtés à Tamanrasset

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Une trentaine de réfugiés syriens arrêtés à Tamanrasset
Une trentaine de réfugiés syriens arrêtés à Tamanrasset

TAMANRASSET (Tamurt) – Dans un communiqué rendu public, le ministère algérien de la Défense a annoncé avoir arrêté une trentaine de réfugiés syriens à Tamanrasset le mardi 8 décembre.

Les mouvements migratoires de ces réfugiés ne faiblissent pas ces derniers mois nonobstant les assurances du pouvoir algérien qui prétend maitriser la situation. Pour les réfugiés syriens, un visa leur sera délivré pour mieux contrôler ce flux de migrants qui monte crescendo. La crise migratoire risque de s’aggraver davantage compte tenu de la situation chaotique qui y règne en Syrie. Les réfugiés subsahariens continuent eux aussi à écumer les villes algériennes sans que cela ne faiblisse d’un iota.

Amnay

2 Commentaires

  1. L’Algérie est un pays dont les frontières sont de véritables passoires. Tout y passe, de la contrebande en tous genre, le trafic d’armes et les réfugiés qui affluent de toutes part. La porosité de ces frontières conjuguée à l’incompétence, au laisser aller et à la corruption des éléments des services de sécurité présagent, au mieux des situations difficilement gérables et au pire l’implication de certains de ces réfugiés dans des actes de terrorisme et l’accentuation de la propagande du dogme islamo- intégriste. Certains Algériens hypocritement et prétendument humanistes font semblant de s’indigner que ces réfugiés fassent l’objet de rejet par la population et de non prise en charge par les pouvoirs publics. Seulement, les bonnes intentions et les bons sentiments, même sincères, ne suffisent pas à régler un problème humain d’une telle complexité et ce, pour la simple raison que ce pays est loin d’avoir les moyens de sa politique en la matière et que le peuple ne possède aucune tradition et expérience dans l’accueil de réfugiés ou de migrants. Un pays dont le fonctionnement de ses institutions est calamiteux et qui n’arrive même pas à satisfaire les propres besoins alimentaires de sa population, n’a ni capacité ni vocation à s’occuper de réfugiés. Un pays qui n’est pas une destination touristique parce que longtemps renfermé sur lui même est supposé ne pas être hospitalier pour accueillir dignement qui que ce soit dans des conditions appropriées. Que dire des réfugiés étrangers alors que les Algériens entre eux à peine s’ils arrivent à se supporter. Par les temps qui courent, il est en effet presque impossible pour un Algérien lambda originaire d’une région donnée de prétendre pouvoir débarquer dans une autre région que la sienne pour y travailler et s’installer. Cela est encore plus vrai pour les Kabyles qu’inversement puisque on constate que la Kabylie est une destination prisée ces derniers temps pour les Algériens d’autres régions qui, curieusement, trouvent des facilités en tous genres pour s’y installer. Mais ceci est une autre histoire.

  2. Azul fellawen,

    L’immigration en Tamazgha centrale, ainsi que les autres état de Tamazgha orientale, occidentale, et du sud ne peut être toléré durant notre décolonisation.

    L’immigration arabe est inacceptable.

    Que vive le peuple Amazigh, que vive le MAK, que vive le GPK.

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