Les universités de Tizi-Ouzou et Bougie sont paralysées

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Les universités de Tizi Wezzu et Bgayet sont paralysées
Les universités de Tizi Wezzu et Bgayet sont paralysées

KABYLIE (Tamurt) – Les universités de Tizi-Ouzou et Bougie sont paralysées depuis ce matin par un mouvement de grève de trois jours  à l’appel du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES). Le taux de suivi de la grève est de 75% selon le CNES qui précise  « les universités de Tizi-Ouzou, de Béjaïa et de Batna sont totalement à l’arrêt »,

Dans la plateforme de revendications du CNES exige « l’amélioration de la situation socio-professionnelle des enseignants et la mise en place d’un vrai partenariat de dialogue avec la tutelle incluant un plan pour l’avenir de l’Université algérienne ».

« Le budget annuel du ministère de l’enseignement supérieur est de trois milliards de dollars et l’étudiant ainsi que l’enseignant ne voient rien venir » affirment les syndicalistes qui dénonce « la baisse du pouvoir d’achat des enseignants ». Illustration du malaise : « Il y a 40 milles doctorants qui n’ont pas encore soutenu depuis des années ».

Il s’agit : « d’un mouvement de protestation qui s’inscrit dans la durée. Nous allons clôturer ces trois jours de contestation par un sit-in devant le ministère ce mardi et nous reconduisons la grève pendant trois autres jours dès la reprise des cours après les vacances d’hiver ». Le CNES prévoit un débrayage illimité. L’année passée, un mouvement de grève du CNES avait paralysé les universités durant des mois. Un mouvement qui a été d’un grand préjudice pour les étudiants.

yuva A

7 Commentaires

  1. LES ÉTUDIANTS DOIVENT DONNER LE « là » !
    .
    Comme par le passé, les mouvements de protestation commencent dans les Universités. C’est là que la fronde « révolutionnaire » doit être organisée pour l’arrimer aux exemples déjà enclenchés a travers le monde. Car chaque pays a ses traditions de lutte, d’organisation de la contestation, donc les endroits précis, les symboliques respectives, les slogans porteurs, les mots d’ordre rassembleurs, les dynamiques unitaires, la mécanique catalysante, etc. Comme chaque pays a son » imaginaire national l », chaque région à son imaginaire régional, communautaire, construit au fil de de l’histoire longue. Bien sur, il n’y’a rien à attendre des alliés des Généraux, tous ces extrémistes de tous bords. On l’a bien vu avec le fiasco des manifs d’Alger, au début 2011. Donc, d’abord faire en sorte que les extrémistes (et) alliés du Régime militaro-mafieux soient isolés, car ils exercent un “effet repoussoir, dissuasif”, la population ne les suivra pas. Nous avons eu la preuve le 12 , 19 & 26 Février 2011 !Il faut absolument que l’Opposition oppositionnelle organise une rencontre(à l’étranger s’il le faut) au plus vite, pour sauver le pays, donc enclencher le « mouvement révolutionnaire » pour parvenir à la chute des Généraux criminels et sanguinaires qui règnent sans partage, par la force répressive, les manipulations, les provocations, les massacres de masse , les assassinats politiques et autres crimes contre l’humanité…..Il faut faire un appel ici même, trouver la formule appropriée, le déclic, le déclencheur. Alors, trouvons quelque chose qui pourra nous unir pour déclencher ensemble le mouvement tant attendu. Il y’a une telle frustration aux sein des masses que ça ne peut durer…. Marches, sit-in, meetings, rencontres, toutes les formes de luttes nécessaires. Une pression internationale pour obtenir le “gel des avoirs des Généraux”, l’interdiction de voyager, l’embargo sur les armes et les survols aériens, etc., et., mettre la pression maximale sur les Généraux harkis et traitres qui tuent le pays et sa population pendant des décennies déjà. Le Régime repose sur un « trépied » : la Police politique, le Commandement militaire, les Clans rivaux. C’est tout ça qui doit dégager . Le Régime en général et en particulier, la face apparente (Présidence & Gouvernement) et la face cachée (Police politique), l’ex-MALG (Boutef-Koudjetti & cie) et le néo-MALG/DRS (de Tartag & Cie), les Organes de répression en général, tous les Clans militaro-mafieux….

    • @Amokrane
      votre proposition ne tient pas la route, les Kabyles ne doivent plus se sacrifier pour votre Algérie, les généraux et toutes vos histoires ce n’est pas notre problème, réglez vos comptes entre vous. Biensûre on voit ces jours ci des provocations de la part de certains clans, mais je suis sûre que la Kabylie sous la direction éclairée des militants du MAK ne répondra pas à ces provocations et ne s’inscrira pas dans des agendas du pouvoir. Notre seul combat est celui qui permettra à la Kabylie d’être indépendante. Alors je te propose d’aller vendre ta littérature sur un autre site pour tes concitoyens algérianistes.

  2. Il me semble d’apres votre commentaire mr amokrane vous n’avez tirez aucune leçon des élections législatives de 91, la seule alternance politique que les algeriens voudront mettre en place si le pouvoir mafieux tombe est un état islamique.. Donc vous voulez que les kabyles se sacrifient pour que les Algeriens arabo-islamistes nous gouvernement. Les kabyles si ils doivent se battre aujourd’hui, c’est pour établir leur etat kabyle, laïc et démocratique.

  3. Ces étudiants ce trompe de combat, ils veulent mettre la charrue avant les bœufs, avoir le beur et l’argent du beur. On ne peut pas réclamer ce genre de chose dans une république bananière mais seulement dans une vrais démocratie qui fonctionne, le budget de l’état est contrôlé par une cours de compte indépendante.
    Aujourd’hui en ane-gerie rien de tous cela, ce pays est corrompu jusqu’à l’os, seul les danseurs du ventre liés au pouvoir sont rétribuer pour service rendu.
    La seule solution c’est de ce battre pour un état démocratique et laïque qui sera à même de répondre aux aspirations du peuple, mais seulement à cette condition, donc retroussez vous les manches, organisez vous, distribuez des tractes , faites des meeting , montrez le drapeau Kabyle!

    « Enfant du malheur, l’adage le dit sur aucun fumier ne poussent les figues. » -Matoub Lounes-

  4. Décidemment, on récidive, on refait les mêmes erreurs et on se sacrifie pour les autres…
    Sinon, pourquoi paralyser les universités de Tizi et de Vgayeth pendant que partout ailleurs, les cours se déroulent normalement ? Pourquoi sacrifier encore les jeunes kabyles pour des causes qui concernent tous les enseignants ? Le CNES est bien national ? Non ? J’espère que je me trompe.

  5. Merci LE BARBE; nous voyons qu’il y’a toujours des rêveurs, ou pire encore, des embrouilleurs qui essayent de nous détourner de la voie que la Kabylie a tracée vers son destin et sa liberté. Ces pseudo-kabyles ne cesserons pas de semer le doute concernant l’objectif que s’est fixé la Kabylie qui est son indépendance.
    Vous, qui êtes en face, qui nous barrez le chemin et qui mettez tous les moyens pour briser notre élan et dont l’unique but est de nous dissoudre dans l’embrouillamini algerianiste, sachez que vos efforts seront vains. Donc, il est désormais inutile de nous assener avec vos discours d’unité avec une populace qui ne souhaite que notre disparition et dont l’ultime but est d’instaurer un ordre muzzanique.

  6. S’il y a un point dans lequel la Kabylie a reculé c’est l’université. En effet, la conscientisation de la société Kabyle a été l’oeuvre de ces cohortes d’étudiants qui se sont succédés dans les universités de Kabylie et accessoirement alger. Force est de constater qu’actuellement les étudiants de Kabylie apparaissent désormais comme le point faible. Hélas !, il est révolu le temps où des étudiants menaient le combat identitaire, il est fini le temps où les étudiants allaient de ville en ville, de village en village pour distribuer des tracts et organiser les actions de revendication identitaire. Est-il pensable que l’université de Tizi ait décerné le diplôme de docteur Honoris causa à benbella ? Oui cela s’est fait et il semble que personne n’ait lavé cet affront fait à la Kabylie. Est-il possible que des islamistes fassent la « loi » à l’université en plein coeur de la Kabylie, malheureusement il y a des éléments qui le confirment.

    Le point le plus révélateur de l’absence d’engagement de ces étudiants Kabyles dans le combat identitaire est leur absence presque total des réseaux sociaux et des débats sur le net. Ils sont des milliers en nombre d’étudiants en Kabylie mais leur silence est « assourdissant ». Pour l’exemple, combien réagissent aux actualités concernant la Kabylie sur ce site ??? On serait dans les années 80 ou même 90, ce site serait inondé de messages !

    Les étudiants pour le moment se font noyauter et pousser à des combats pour l’algerie qui ne les regardent pas. Ils font le jeu des arabo islamistes qui sont là à guetter la mort du pouvoir algérien afin de prendre sa place. Ils prennent position dans la lutte des clans au sommet du pouvoir en algérie oubliant que leur place est en Kabylie. Dire que les Kabyles ne sont pas déçus des étudiants est un mensonge !! Déçu, le mot est faible. Il est temps pour eux de se ressaisir et de montrer qu’ils ne sont pas insensibles à la douleur de la Kabylie, et à sa dépersonnalisation et clochardisation.

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