KABYLIE (Tamurt) – Il y a trente-trois ans, s’éteignit l’un des plus grands artistes kabyles de tous les temps. L’un des plus grands, mais surtout l’un des plus libres que le pouvoir algérien a censuré et combattu au moment où des pseudo-chanteurs préfabriqués dans les laboratoires de la radio de l’État étaient encensés à l’infini.
Mais le talent de Slimane Azem, aussi bien sur le plan musical, mais aussi et surtout sa poésie et sa voix suave, ont fait de lui le soleil de la chanson kabyle. Trente-trois ans après son décès, le 28 janvier 1983, Slimane Azem reste dans les cœurs de tout kabyle épris des justices et de liberté.
Trente-trois ans plus tard, le nom de Slimane Azem fait toujours peur aux forces du mal en Algérie. La preuve en est que le fils d’Agouni Gueghrane est toujours marginalisé par le pouvoir et ses relais alors que d’autres « chanteurs » qui n’ont aucune once de talent comparativement à Slimane Azem, occupent à longueur des années les écrans des télés et les ondes des radios. Mais Slimane Azem, comme tout vrai artiste incorruptible est dans les cœurs.
Il reste d’ailleurs, l’un des artistes les plus estimés et les plus écoutés par les Kabyles. Son talent d’abord (sa voix exceptionnelle) et ses chansons, qui se comptent par centaines, font de lui un artiste irremplaçable pour tout mélomane kabyle qui sait apprécier l’art, le vrai art. Trente-trois ans après sa mort, aucune place ne porte son nom en Algérie. C’est plutôt un honneur pour Slimane Azem de ne pas être honoré par un régime politique qui refuse toujours de reconnaître les vrais hommes et qui fabrique des héros factices pour les utiliser en fin de compte dans l’entreprise de son maintien.
Lyès Medrati
C’est un grand honneur pour un illustre homme de cette trompe qui est Dda Slimane de ne pas être effleuré ni même cité par la bouche ou plutôt la fosse septique de cette bassesse politicienne et ses vassaux, on ne vaudrait pas qu’un monument de cette valeur soit souillé par cette peste. Par contre, nous kabyles authentiques devrions être à sa hauteur en lui érigeant pas seulement des statues, mais un sanctuaire et nous devons donner son nom à des écoles kabyles, instituts et même à la montagne de jarjar « Djurdjura » car cette sublime montagne avec sa neige éternelle, que j’admirai enfant depuis la belle bâtisse ancienne en Pierre de taille chez ma grand-mère depuis la court intérieure tout près, à peine une heure de la. Cette montagne symbolise les récits et légendes kabyles depuis des temps immémoriaux que nos anciennes nous contaient enfants. J’étais bercée à cette culture tellement belle mystérieuse et pleine de savoirs et de récits qui sont tellement perdus chez une majorité de kabyles, vraiment dommage, c’est la ou le Bât blesse. Moi personnellement, j’aimerai qu’on érige un monument à la mémoire de Dda Slimane, ha à certains kabyles ingrates »kds » si vous ignorez un tel homme, c’est que vous n’êtes même dignes d’appartenir à la race des homme!. Oui Dda Slimane avait fait beaucoup pour l’histoire des kabyles comme personne. Renouez avec ces chansons et vous verrez ce qu’eux kabyle veut dire!!!!!
Ps: la montagne JARJAR ressemble à beaucoup de points à Dda Slimane, qui est lui aussi un monument historique et éternel dans la mémoire de vrais kabyles.