BOUGIE (Tamurt) – Ils sont plus d’un millier d’adjoints d’éducation, grade classé à la catégorie 8 de la fonction publique, à avoir été obligés de suivre une formation, en cours intensifs chaque weekend pendant une année, pour pouvoir bénéficier d’une promotion au poste de superviseur et pourtant ils ne sont pas encore classés à la catégorie 10, dévolue à ce nouveau poste, malgré l’achèvement de ladite formation en juin dernier.
Cette raison, à imputer à la négligence et au mépris des autorités compétentes, a fini par forcer les membres de cette corporation à observer, ce lundi, une grève d’une journée et d’aller en masse organiser un sit in devant le siège de l’académie, mitoyen du siège de la wilaya. Sur place, les animateurs du mouvement de protestation, issus du syndicat SNTE et de la coordination des adjoints d’éducation, ont pris la parole.
La nouvelle classification catégorielle est méritée et ce n’est pas une charité que nous demandons. C’est notre droit le plus absolu qui est exigé et nous pointons du doigt le contrôleur financier qui trouve, à chaque fois, des subterfuges pour rejeter de régulariser la situation des adjoints d’éducation véritables piliers d’un établissement scolaire, diront, à l’unisson, les intervenants.
Ils dénonceront aussi le tort subi par les adjoints d’éducation titularisés en 2013 qui sont classés toujours comme stagiaires car l’administration de tutelle a perdu les rapports établis par les différentes commissions de titularisation ainsi que le surplus de travail effectué, sans aucune contrepartie financière, par la corporation. Il est utile de rappeler que les adjoints d’éducation ont entamé leur combat depuis bientôt six années pour bénéficier de deux catégories de salaire qu’on refuse de leur verser.
Amaynut