Le club est désormais dans la zone rougeHannachi achèvera la JSK

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TIZI-OUZOU (Tamurt) – Mohand-Chérif Hannachi, président illégitime et indésirable de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), depuis des décennies, va bientôt réussir sa sale besogne consistant en la destruction totale et définitive du désormais ancien club phare de la Kabylie. Suite à la dernière défaite de la JSK lors du match de championnat face à un petit club, à savoir l’équipe de Saoura avec un score scandaleux de 3 buts à 0, la JSK joue sérieusement au maintien en première division.

Elle fait partie des équipes qui risque de se retrouver dès la saison prochaine en division inférieure à l’instar des équipes de Relizane, l’Asmo d’Oran et Larbâa. La JSK, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, non seulement s’assurait les titres de championnat et la coupe d’Algérie haut la main mais jouait aussi les premiers rôles dans les compétitions internationales africaines. Actuellement, il ne reste de ce club prestigieux, jadis symbole du combat identitaire amazigh et de la Kabylie digne et libre, que le souvenir lointain.

Grâce au génie destructeur de Mohand Chérif Hannachi, la JSK finira bientôt en deuxième division à moins qu’il y ait un miracle de dernière minute. Hannachi, bien entendu, n’aurait pas réussi cette sale mission sans des complicités avérées  dans les rangs du pouvoir arabo-baâthiste d’Alger qui l’en a chargé d’ailleurs. Mais aussi des complicités locales aussi bien dans les milieux de l’administration ainsi que dans celui des journalistes locaux où il compte quelques lèches-bottes connus sur la place publique de Tizi-Wezzu.

Comme le ridicule ne tue pas, Hannachi n’a pas hésité une fois de plus et une fois de trop à faire appel à son stratagème habituel, à savoir : sacrifier l’entraîneur français Bijotat pour lui imputer toutes les débâcles de la JSK et ce risque majeur de relégation. Pourtant, il est  le premier à savoir que si la JSK coule, c’est à cause et seulement à cause de Hannachi. Mais dans un pays où un chômeur, sans diplômes et sans parcours professionnel, devient ministre de la jeunesse et des sports, après avoir été directeur de la culture d’une wilaya importante, l’écrivain tchèque Franz Kafka aurait trouvé matière à écrire une excellente suite de son célèbre roman « Le Procès ».

Hannachi et le ministre actuel de la jeunesse et des sports auraient campé à la perfection les rôles des personnages les plus viles.

Lyès Medrati  pour Tamurt

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