Chemini : Le collectif des étudiants décrié par l’administration locale

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Chemini : Le collectif des étudiants décrié par l’administration locale
Daira de Chemini

CHEMINI (Tamurt) – La condescendance éhontée du chef de daïra de Chemini dépasse tout entendement. Ce commis de l’État s’est illustré dernièrement par le refus catégorique d’autoriser le collectif des étudiants des communes de Chemini et de Souk-Oufella de se réunir au sein de la maison de jeunes de la ville éponyme a fait sortir ses jeunes de leur gond.

Les faits remontent à la semaine passée où ledit mouvement a demandé au premier magistrat de la daïra de les autoriser de se réunir à l’établissement de jeunes sis au chef-lieu communal, mais ce dernier n’a pas trouvé mieux que de rejeter leur demande sans aucun motif. Rappelons que ce collectif est né suite à l’augmentation abusive du ticket du transport au niveau des deux localités susdites. Toutefois, le chef de daïra voit d’un mauvais œil ses jeunes étudiants qui n’ont d’autres soucis que de réclamer leur plein droit.

En effet, l’assemblée générale  prévue pour le vendredi passé a eu lieu clandestinement compte tenu du refus catégorique du chef de la daïra de Chemini  d’accorder l’autorisation de se réunir à la maison de jeunes de la commune éponyme. Selon les dires de notre interlocuteur,  « la demande d’autorisation est déposée au secrétariat de la daïra près d’une semaine à l’avance, mais force est de constater que l’atermoiement de cette administration en dit long. En sus, le rejet de notre demande s’est fait à la veille de la tenue de la réunion prévue initialement pour le vendredi 18 mars.»

Armé d’une volonté inébranlable, le collectif des étudiants  ne voulait aucunement s’avouer vaincu et lâcher les bras, mais au contraire, leur conviction a fait qu’une réunion « clandestine » s’est tenue à une dizaine de mètres du siège de l’établissement de jeunes. L’appel lancé aux comités de villages pour assister à ladite réunion, dont l’épine dorsale est la nouvelle tarification du transport. Nonobstant, l’absence d’un cadre agréable pour statuer sur cet épineux problème, les étudiants et quelques membres des comités de villages a rédigé soigneusement un rapport qui sera envoyé incessamment à la direction du transport et au premier magistrat de la wilaya. « Les tentatives viles et injustifiables de nous accorder le droit de se réunir dans un cadre légal sont une preuve tangible du rejet du dialogue, faisant fi des souffrances qu’endure la population locale. Nos soucis semblent ne pas intéresser le chef de daïra, lequel ne cesse d’exceller dans l’art du mépris et du dédain », avoue un autre membre du collectif. Et d’ajouter : nous recevons au quotidien des intimidations, en catimini, de la part du chef de daïra qui, par le biais de certaines personnes malintentionnées, tentent de nous persuader de renoncer à notre démarche et d’éviter la fronde des villageois.

Au demeurant, une deuxième demande d’autorisation pour une réunion à la maison de jeunes est adressée à la même administration pour une éventuelle assemblée devant se tenir pour le jeudi prochain. Les membres du collectif nous ont affirmé de durcir le ton dans le cas où ce bachagha de chef de daïra campe sur sa position.

Amnay

1 COMMENTAIRE

  1. Chére jeunesse pourquoi diable encore et toujours quėmander une autorisation pour vous rėunir?
    Faite votre rėunion et puis c’est tous, ne demandez rien à ces mafieux car vous passez des faibles! Si on veut un jour être libre et couper les pont avec cette algėrie arabo islamique vous devez cesser d’être des assisstės du pouvoir.
    Retroussez vous les manches pour construire notre kabylie.

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