ALGERIE (Tamurt) – Les vicissitudes et les errements politiques de la secrétaire générale du PT, Louiza Hanoune, n’en finissent pas de défrayer la chronique. Surfant sur la vague de la versatilité que seule la pseudo-politicienne en a le secret, cette femme au caractère trempé joue au sapeur-pompier pour défendre comme à l’accoutumée le régime algérien et de s’attaquer d’une manière véhémente toute personne pourfendre ou médire ce pouvoir.
Le tweet du Premier ministre français, Manuel Valls, juste après son départ vers Paris en provenance d’Algérie, avec une photo du président Abdelaziz Bouteflika, est qualifié d’«humiliante», d’« d’agression délibérée » et d’une « provocation insupportable » par Louisa Hanoune, secrétaire général du Parti de Travailleurs (PT).
Cette boutade ou incartade est jugée une pure offense par cette politicienne qui a de tout temps avalisé et défendu les positions du gouvernement algérien, épiçant par-ci par-là ses discours sporadiques par des critiques superficielles pour égratigner un tant soit peu le régime qu’elle obéit au doigt et à l’œil. A-t-elle oubliée que l’humiliation dont elle s’indigne est l’œuvre même de son président incapable de piper mot depuis belle lurette. L’indignation aussi hypocrite que tartuffarde au sujet d’un tweet n’est que de la poudre aux yeux. Y’a d’autres chats à fouetter ! Un politicien digne de ce nom se doit de porter un regard critique envers ce régime autocrate et illégitime.
Amnay News
Remarquez que tout celui qui défend boutfliqa le fait tout simplement en quelqu’un qui veut garder au pouvoir son protecteur pour ne pas avoir à rendre des comptes pour des affaires louches. Autrement, qui ne sait pas que boutfliqa est déjà à moitié mort? Je croie que tous ceux qui se sont accoquinés avec ce régime doivent perdre le sommeil.
Au lieu de s’en prendre à Valls qui montre la réalité telle qu’elle est, elle aurait mieux fait de se poser des questions sur les capacités mentales et physiques de son mentor. Mais c’est bien connu : quand les algérianistes ont la fièvre ils s’acharnent à casser le thermomètre.