TIZI-OUZOU (Tamurt) – La plus jeune écrivaine kabyle d’expression française, Hanane Bourai, vient de publier son deuxième roman intitulé « Aussi loin iras-tu ». L’ouvrage de la jeune romancière qui a choisi le pseudonyme Junon Lys a été édité chez les éditions APIC. Cette maison d’édition privilégie le livre littéraire et c’est une véritable chance que Hanane Bourai a d’avoir pu être éditée par APIC.
Le roman de la jeune auteure d’à peine vingt cinq ans, qui réside et enseigne dans un lycée de Tizi-Ouzou, raconte l’histoire de Brenda, une jeune licenciée forcée par son père de quitter la France pour l’Algérie ou plus précisément pour la Kabylie. « Tu dois connaitre davantage ton pays natal, changer d’air, faire connaissance avec tes ancêtres et leur culture et pratiquer ta langue maternelle… », assène le père au personnage principal. C’est alors que la jeune fille atterrit chez sa grand-mère à Tigzirt où une nouvelle vie lui ouvrira ses bras. « Résignée à prendre les choses en main, au détriment des instructions de son père, Brenda cherche un emploi qu’elle trouve dans une bibliothèque de la ville où elle s’adonne désormais à sa passion pour la littérature.
Le temps s’écoule, au rythme de la vie monotone en campagne, et les questionnements sur sa vérité ne cessent de perturber l’esprit de la jeune femme », explique l’auteur. Cette dernière précise que la jeune file, personnage principal, est surprise car personne ne parle de sa mère, personne n’ose en parler sauf peut-être sa tante qui la guide sur les traces de sa génitrice, avant de s’éteindre à l’hôpital. La quête prend alors une tournure insoupçonnée, mais peut-on barrer le chemin à un esprit libre dans sa recherche de la vérité, aussi loin soit-il ? C’est à cette question que répond l’écrivaine Hanane Bourai qui a déjà publié, il y a deux années, un roman intitulé L’arbre infortuné.
Tahar Khellaf
Cool, bon courage pour la suite