Le pouvoir d'Alger s'oppose au rachat d'El Khabar par Rebrab

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ALGER (Tamurt) – Le 3 mai est la journée internationale de la presse et le pouvoir algérien n’a pas trouvé mieux pour encourager la corporation que d’interdire à un journal, « El Khabar » en l’occurrence, de sortir de la crise financière dans laquelle il se débat depuis plusieurs années.

Alors que l’homme d’affaires kabyle, Issad Rebrab, allait racheter, par le biais de sa société de production Ness Prod, le quotidien arabophone « El Khabar », le ministre de la communication s’y est opposé en intentant une action en justice pour faire annuler la transaction conclue entre les actionnaires du dit journal et la société appartenant au groupe Cevital.

Les services du gouvernement se sont basés sur un article de loi qui interdit à toute personne physique ou morale de posséder deux organes de presse. Cela aurait pu paraître logique et légal aux yeux de la population s’il n y avait de précédent. En effet, le kabyle de service Ali Haddad, homme de main du frère du président, intronisé, récemment, président du forum des chefs d’entreprises, possède deux journaux et deux chaînes de télévision.

Alors la question que le commun des mortels se pose est pourquoi cette logique Bouteflikienne de deux poids deux mesures ? le régime instrumentalisera, à coup sur, la justice pour faire aboutir sa décision de priver Rebrab d’avoir des actions dans un autre journal autre que celui dans lequel il détient la majorité des parts, « Liberté » en l’occurrence.

Amaynut

5 Commentaires

  1. Cela rentre dans le cadre de la lutte des clans pour le pouvoir. Le plus fort d’entre eux impose momentanément sa loi aux autres : lui peut disposer d’autant de journaux mais les autres. Ces luttes au sommet pour cueillir le pouvoir et se partager la rente n’intéresse en rien la Kabylie : tous ces clans et tous ces journaux ont vis à vis des Kabyles et de la Kabylie le même point de.vue. on les a vus à l’occasion du 20 avril faire dans la desinformarion et tenter tous tels qu’ils sont, y compris ce journal Liberté dirige par cet industrie!, de voler la victoire du MAK et nizr son combat et l’adhésion des Kabyles a la cause de leur libération.

    • L’ensemble de la presse algérienne (écrite, audio-visuel l) est hostile aux autonomistes et aux indépendantistes kabyles.Le discours du MAK qui appelle un chat un chat dérange ,les rend fous, mal à l’aise et hystériques.La Kabylie est orpheline d’un quotidien au service du peuple kabyle.La nécessité de doter les patriotes kabyles d’un média lourd qui échappe au contrôle du pouvoir arabo-algérien est d’une nécessité urgente. Rebrab, je le regrette, n’a rien fait pour la langue kabyle.Son journal « Liberté » qui prétend défendre Tamazight, ne consacre même pas une demi-page à notre langue.Dommage,xsara !
      C’est un journal que je n’achète plus depuis belle lurette, je me contentant de survoler son contenu sur le net. Son anti-kabylisme me dégoutte et me révolte !

      • Ce ministre parle de loi …mais qu’elle loi? Celle à trois vitesses ou 5 ?
        La loi n’est pas la même selon que l’on soit du clan de la mafia ou pas.
        HADDAD ami du clan maffieux ,possède deux publications en son nom sans soucis.
        Alors que Mr Rebrad (1) car la seconde nouvellement achetée, il est actionnaire majoritaire.
        Comme quoi leurs lois sont actionnées contre toujours ceux qui refusent leur alliance diabolique.
        Dans le cas ou Mr Rebrab se retrouve dépossédé de sa société . Ce sinistre va-t-il saisir la justice contre Haddad qui en possède déjà 2 ?
        On peut sec demander où était-elle sa justice quand il avait acheté sa deuxième société.

        Il faut que ce sinistre trouve une autre explication que la loi..

  2. C la ligne éditoriale du journal qui les contrarie et ils veulent le neutraliser. Ils suivent la même stratégie que celle de l’islamo-turque pour bâillonner la contestation et avoir les mains libres pour continuer à piller le pays et humilier ses habitants. Je ne dis pas son peuple parce qu’il n’y en a pas un seul. Ces habitants, qui vivent sur un espace géographique appelé par les français Algérie, n’ont pas la même vision de la vie, ce qui facilite la tâche à la bande pour poursuivre l’exploitation et le transfert du butin dans des pays complices de cette rapine qui fait leur bonheur. D’ici quelque peu, tous les journalistes intègres feront la manche pour survivre; les larbins connaîtront la belle vie, une vie de toutous biens gras qui aiment lécher les bottes de leurs maîtres.

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