Bras de fer Bouteflika-Tewfik : Une guerre de clans à ciel ouvert

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Guerre des clans en Algérie

ALGERIE (Tamurt) – C’est la première fois que la guerre des clans, à la veille d’une élection présidentielle en Algérie, se déroule avec autant de « transparence ». Habituellement, aucun nom ne filtrait et c’est à peine si quelques analystes politiques audacieux se permettaient de s’adonner à des analyses approximatives en passant souvent à côté de la plaque.

Cette fois-ci, les masques sont tombés. Désormais, les algériens savent qui sont les chefs desdits clans et détiennent les noms des serviteurs de ces derniers mais qui se servent eux-aussi, à coups de milliards de dinars, de dollars, pour certains. Ainsi, au moment où le pauvre peuple algérien se débat dans une infinité de problèmes, accentués par la crise financière générée par la chute du prix du pétrole, les deux clans (celui de Bouteflika et celui du général Tewfik) continuent, toute honte bue, à se donner en spectacle en usant de méthodes qui donnent une image des plus hideuses du pays et de la manière dont est géré ce denier.

D’un côté, on retrouve, entre autres, Amar Saidani, Amar Ghoul, Ahmed Ouyahia, ralliés par la chaine Ennahar TV, dirigée par un ancien pion de Tewfik, qui s’est aplati devant Bouteflika dès 2004, après avoir soutenu Benflis aveuglément. Un retournement de veste qui n’étonne personne en Algérie.

De l’autre, on retrouve Louisa Hanoune, Saïd Sadi, Issad Rebrab, Liberté et El Watan, etc., lesquels se sont opposés à l’élection de Bouteflika en 1999 (beaucoup se souviennent du fameux slogan : boycottons la dernière fraude du siècle) pour le soutenir juste après son intronisation.

Un soutien en dents de scie qui va finir par provoquer un véritable tsunami après que le clan de Bouteflika a réussi à éjecter, de manière spectaculaire mais inattendue, le général connu sous le pseudo de Rab Dzair (le dieu de l’Algérie), compte tenue des pouvoirs immenses qu’il détenait en Algérie. Jusqu’à quand la Kabylie restera-t-elle otage « de ces tristes sieurs qui l’ont plongé dans le chaos ? » pour paraphraser un Rebelle assassiné.

Tahar Khellaf

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