Bougie désertée par les touristes?

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côte de Bgayet

BOUGIE (Tamurt) – Cela fait deux semaines depuis que le mois de ramadhan est terminé, synonyme, habituellement, de début effectif des vacances, et pourtant les communes côtières de Bougie n’ont pas reçu le flux de vacanciers prévu.

Il n y a eu que quelques chambres d’hôtels et logements de particuliers qui ont été loués par des pseudo-touristes venus, majoritairement, des wilayas de l’Est algérien alors que les gens du centre, nombreux à y venir les saisons précédentes, ont boycotté la région.

Selon les gérants d’agences immobilières et les professionnels du tourisme, la diminution de touristes dans la wilaya de Bougie est due principalement à la saleté qui y règne en maitre-mot et à la cherté des locations, Il est également souligné que les offres spéciales aux algériens faites par les hôtels tunisiens ont attiré ces derniers qui ont opté pour les côtes tunisiennes, à moindre prix, à celles du littoral kabyle.

A une semaine du mois d’août, rien ne montre que la région de Bougie est à vocation touristique. Ce qui ne serait pas le cas, selon quelques témoignages, à Jijel et Annaba. Donc hormis les offres alléchantes des tunisiens, les wilayas de l’Est algérien attirent de plus en plus de touristes.

Amaynut

7 Commentaires

  1. Assurer une prestation de tourisme c’est comme proposer un produit quelconque aux consommateurs. Pour ce faire, il faut donc un exploitant, un promoteur, un produit et enfin un consommateur (client). Dans le cas du tourisme à B’gayeth, il existe, certes, quelques Hôtels par-ci par-là mais la grande proportion des locations est assurée de manière sauvage, aléatoire, non réglementée et illégale par des particuliers dont la cupidité dépasse tout entendement à tel point que ce phénomène très répandue ces dernières années motive certains à louer même leur gite qu’il occupent à l’année. A chacun sa manière d’être rentier. Cette situation s’explique aussi par le fait que les propriétaires d’hôtels accusent un déficit flagrant en matière de professionnalisme en ce sens que leur gestion est en deçà des normes en vigueur à l’échelle internationale. Ils se soucient très peu ou pas du tout de la nécessité de promouvoir leurs prestations telles que de faire des propositions alléchantes en terme de prix. A cela s’ajoute un accueil déplorable, un service de moindre qualité, une restauration qui laisse à désirer et une forte tendance à la cupidité qui n’a rien à envier aux particuliers loueurs occasionnels. Enfin, rentre en compte le dernier élément de cette chaîne que sont les client (consommateurs). Si en amont le produit fait défaut et sa promotion inexistante c’est parce que le client est considéré comme parti négligente et la boucle est ainsi bouclée. Or, les clients ne peuvent être tous logés à la même enseigne, il en existe qui devraient mériter toute l’attention qui leur est dû, non pas seulement en raison de leur portefeuille mais surtout pour leur sens de civilité élevée et de leur conduite exemplaire qui les fait distinguer nettement d’un type de clients arrivistes notoires, arrogants, irrévérencieux et d’un audace illimité. Il existe un 3ème type de  » consommateurs » qui eux débarquent en véritable tous risques soit en bandes organisées pour accomplir leurs méfaits loin de chez eux, soit en famille et sans le sous et qui passent les nuits à même le sable avec toutes les conséquences que cela induit pour l’environnement, la sécurité et le bien être des vrais vacanciers et des autochtones de la région. Ceci étant, la logique économique veut qu’une région touristique se voit renflouer ses caisses pour assurer son propre développement. Or, depuis au moins les 25 dernières années que les côtes de B’gayeth ont connu des rushs inégalables d’estivants, paradoxalement ses communes côtières sombrent de plus en plus dans la précarité. Qui profite donc de toute cette manne si ce n’est les particuliers ( Hôteliers, commerçants et tout ce qui gravitent autour comme des vautours). La région a besoin d’une vraie politique de tourisme qui doit être assurer par des professionnels à tous les niveaux de compétences au profit de vrais touristes locaux et étrangers. Pour ce faire, les charlatans et autres cupides adeptes de la chkara doivent être bannis et définitivement exclus de cette activité. De même qu’une réglementation stricte devrait mettre un terme aux  »tous risques » adeptes du nomadisme urbain.

  2. Désormais, mes vacances je les passe là où il n’y a pas d’arabe ni de musulmans, quant à l’Algérie, hélas, à part la famille et encore, car je deviens malade dés mon atterrissage à Alger !

  3. les elus de la wilaya de bejaia et a leur tete le premier responsable le wali, n’ont rien fait pour cette wilaya, à voir la salété qui regne partout , ce n’est qu’à leur image , des elus corrompus , qui ne servent que leurs interets personnels ,des milliards de dinars qui s’entassent ou bien detournés vers d’autres wilayas qui font le bonheurs des wilayas comme Setif , cest malheureux

  4. C’est normal que les arabistes Algériens préfèrent la Tunisie et l’Arabie ainsi que la Palestine pour leurs vacances estivales. Ils s’y sentent chez eux culturellement et spirituellement.Raison de plus pour nous séparer définitivement de ces requins araboislamistes et ainsi bien protégés par nos frontières les vrais touristes d’Occident et d’Orient civilisé (Japon etc..) pourront nager chez nous en toute sérénité.

  5. C’est vrai l’hygiène à bgayet est le dernier des soucis des responsables locaux, c’est à croire que c’est fait exprès, je ne dégage pas entièrement la responsabilité de la population. Il faut vraiment
    un sursaut d’orgueil pour remédier à cette situation, car dans l’état actuel des choses c’est une vrai honte d’appartenir à cette belle ville que dieu a gratifié de beaux paysages..

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