Accidents de la route à Tizi-Ouzou : 21 morts depuis le 1er juillet

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Accidents de circulation

TIZI-OUZOU (Tamurt) – C’est à une véritable hécatombe que nous sommes en train d’assister. Les accidents de la route ne cessent d’endeuiller des dizaines de familles sans qu’aucune mesure ne soit prise par les autorités concernées afin d’y mettre un terme.

Tout le monde assiste impassible à cette descente aux enfers sans daigner bouger le moindre doigt. En effet, le bilan qui vient d’être rendu public lundi au sujet du nombre de personnes décédées depuis un mois et demi (du 1er juillet 2016 ou 15 août 2016) est pour le moins alarmant. On a appris que le nombre de morts sur les routes de la wilaya de Tizi-Ouzou durant cette période est de l’ordre de vingt et un avec sept morts rien que du 1er au 14 août. Quant au nombre de blessés, engendrés également par les accidents, il est également effrayant. Il s’élève à 130 pendant le mois de juillet et à 33 en août.

Rien que depuis vendredi dernier, le nombre de morts sur les routes de Tizi-Ouzou est de quatre. Deux ont péri, comme nous l’avons signalé dans une de nos éditions précédentes, à Oued Aissi alors que deux autres ont perdu la vie dimanche dernier dans deux accidents de la circulation différents. Un homme de trente-neuf ans est décédé sur le chemin de wilaya 128 reliant Boghni à Tizi-Ouzou, dimanche à 13 heures. La voiture de la victime, une Peugeot 205, a dérapé et son conducteur a rendu l’âme sur place. Le second accident a eu lieu durant la même journée (dimanche) à Tizi Nteleta sur la route nationale N° 30 qui relie les Ouadhias à Tizi-Ouzou. Âgé de soixante-huit ans, le chauffeur de la Chevrolet qui est rentrée en collision avec un camion, a aussi perdu la vie sur le coup.

Comme on peut le constater, le terrorisme des routes fait des ravages en Kabylie. Certes, la responsabilité incombe en premier lieu aux conducteurs. Mais dans tous les pays du monde, l’Etat élabore des lois strictes et veillent à les mettre en application afin que ce genre de situation dramatique soient évitées. En Algérie, ce n’est malheureusement pas le cas.

 Tahar Khellaf pour Tamurt

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