KABYLIE (Tamurt) – L’enfant de Timizart, dans la région d’Ath Djenad, au nord de Tizi-Ouzou, est l’un des rares chanteurs et artistes kabyles à ne jamais courber l’échine au régime algérien.
Ali, en plus de son talent artistique, reste crédible. Il n’a jamais eu de contact avec EL Hadi Ould Ali, lorsqu’il distribuait des chèques en tant que directeur de la culture à Tizi-Ouzou. Ali Ideflawen est toujours resté égal à lui-même.Toutes les tentatives de le corrompre sont tombées à l’eau. Ali Idafklawen préfère chanter gratuitement dans les villages les plus reculés de Kabylie ou dans de simples cafés à Paris. Il est toujours resté très proche et toujours aux côtés de Ferhat Mehenni. Il est l’un des premiers artistes kabyles à s’affirmer du MAK. Sans ambages et sans craintes.
Alors que des chanteurs kabyles se bousculent devant le bureau d’El Hadi Ould Ali pour prendre part à des concerts, Ali Ideflawen passe souvent son temps avec ses amis. Il n’aime pas les feux des projecteurs. Il évite même la presse algérienne. Le courage d’Ali Ideflawen sera retenu par l’histoire de l’édification de l’Etat kabyle. Les intimidations de la part des services de renseignements algériens, plus particulièrement lors de ses passages au niveau des aéroports algériens, ne lui ont jamais fait peur. En un mot, Ali Ideflawen est crédible. Il est crédible comme Matoub Lounès et Ferhat Mehenni ! La Kabylie a besoin des hommes comme lui.
Lounès B