Invité au café littéraire de Tinebdar, Noureddine Boukrouh descend en flammes le régime d’Alger

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Nourredine-Boukrouh
Nourredine-Boukrouh

TINEBDAR (Tamurt) – Invité au café littéraire de Tinebdar ce samedi 27 août, Noureddine Boukrouh n’est pas allé par le dos de la cuillère pour descendre en flammes le régime algérien. Devant un parterre de personnes venues  assister à cette  conférence ayant lieu  à la salle  des réunions de la bibliothèque   communale.   D’emblée,   le   conférencier   a   mis   en   exergue   la   situation   peu reluisante,   voire   chaotique,   de   l’Algérie   qui   traverse   une   crise   multidimensionnelle.

« L’Algérie a vécu une décennie noire et a traversé des épreuves, dont le degré de violence dépasse tout entendement. La barbarie est hissée à son paroxysme », déclare tout de go, M. Boukrouh. Avec un style éloquent et argumentatif, l’ancien ministre a passé en revue les différentes étapes de l’histoire de l’Algérie, laquelle est parsemée d’embuche et de remous. « Tous les Présidents algériens ont failli à leur mission. Ils ont charrié le peuple au ravin », assène l’ancien président du PRA. Et d’enchainer : « Le responsable algérien pense avant tout à se servir qu’à servir. Le pouvoir est une mentalité. Le système algérien a toujours été pyramidal et les décisions concentrées entre les mains d’un très petit nombre de personnes. Ce cercle fermé s’est réduit à la seule personne du président. Si celui-ci ne sait pas prendre, ne  veut pas prendre ou ne prend pas à temps les bonnes décisions, la machine s’arrête et c’est souvent le cas.»

Noureddine Boukrouh, qui a publié une série de contributions aussi bien sur la réforme de l’islam que sur la crise que traverse l’Algérie, se dit «écœuré» par l’amateurisme et le laxisme des dirigeants algériens. « Mon passage au gouvernement pendant plus de cinq ans à des postes  économiques m’a permis  d’observer de  près le  système de  prise  de décision national. Il  est  extraordinairement fragile, subjectif et fantaisiste. J’ajouterai   même  que certains  de nos Présidents sont carrément ignares en ce qui a trait à l’économie.Il est ahurissent de voir de tels responsables à la tête du gouvernement », avoue le conférencier.

D’autres thèmes afférents à l’État-nation, à l’Islam, à la mondialisation ont été développés par l’enfant spirituel de Malek Benabi. L’assistance ne s’est pas montrée avare en termes de question, notamment sur les chances de  sortie  de  crise  pour l’Algérie,  les  conséquences  funestes  de la  situation que traverse actuellement l’Algérie. Un des intervenants n’a pas manqué de rappeler à l’ancien ministre les critiques acerbes de certains « détracteurs » qui l’accusent d’être un farouche opposant à la cause identitaire, étant  donné que l’invité  de Tinebdar s’inspire  de  Malek Benabi, connu pour ses positions vis-à-vis de la question identitaire. M. Boukrouh se justifie par ses nombreux écrits qui peuvent en témoigner de ses positions depuis les années 70. « De ma part, j’ai souvent répondu à mes détracteurs de me ramener des preuves tangibles et de ne pas se contenter des affabulations et des boniments », affirme-t-il. « Je suis un intellectuel avant d’être un politicien. L’homme, s’il n’est pas producteur, il sera consommateur. Moi, je fais partie de cette catégorie de personnes qui ne réagisse pas sur le chaud. Je privilégie la voie pacifique à la violence. Il faut porter des idées neuves et novatrices, en sus, créatrices de richesses». En guise de clôture dudit café littéraire, l’invité de Tinebdar s’est prêté à une vente-dédicace de ses ouvrages au grand bonheur des lecteurs, venus en masse.

Amnay

14 Commentaires

  1. On ne s’appelle pas un intellectuel ! Pas sure dans quelle gamelle il mange celui la mais ne m’interesse pas. Ce qu’il dit tout le monde est au courant.

  2. azoul. je ne comprend pas pourquoi on invite cette personne a tinevdhar .c’est de l’importe quoi .l’anegerie ne peut rien faire pour la kabylie, qu’il le fasse dabord pour elle. svp arretez d’invité des anegeriens dans nos sacrés villages kabyles ok si vous continuer encore cette marche vous cherchez la malediction dans vos maisons.thanmirth.vive ma patrie kabylie et les vrais patriotes kabyles.(thakoumichth netzizwa walla achakar nyizen).

  3. .Et n’oublions pas que ce monsieur à la critique acerbe et omniprésente ces derniers mois, a été ministre de Boutef lorsqu’on avait assassiné des jeunes kabyles en 1981 et quand ce même Boutef qu’il voue aux gémonies aujourd’hui avait amnistié les barbus assassins…. Il était resté silencieux et il n’avait pas démissionné, il s’en est pas expliqué, il s’en est pas excusé…. ! Je ne comprends pas que vous lui donniez tribune, ici et ailleurs en Kabylie !

  4. On ne crashe pas dans la soupe a si Noureddine. Hier tu été avec eux et aujourd’hui tu fais semblant d’être contre eux. Cette situation de l’algérie dont tu es entrain d’exposer était la même a l’poque où tu été dans le cercle de la mafia algérien pourtant on t’a jamais entendu dire le moindre mal sur tes anciens camarades. la kabylie n’est pas faite pour laver son linge néanemoins je te conseil d’aller faire un tour des zaouaias comme l’a fait Chakib khlil, il parait que ça fonctionne.

  5. Des intellectuels comme celui-là qui viennent nous répéter ce que nous savons depuis des lustres et qui éclipsent la question identitaire qui constitue le fond du problème, il y en a des dizaines à la douzaine.

  6. Il fait de la politique souvent demagogue en pays kabyle pour le renouvellement de l´RADP, mais ils ignore que les epaces de libérté est nullement autorisé en dehors du pays kabyle, aillieurs toute est verouillé y compris à la capitale ( normalement c´est labá ou il y a les centre du pouvoir s´il cherche de devenir président), que cette situation particulière c´est grace au combat quotidien que méne MAK sur le terrain, parfois au prix de la libérté de ses militants souvent harcelé par les services du régime colonial, heureusement que leur travail n´est pas pour permettre à nourdine boukrouh de s´amusé mais tout simpelement c´est pour lutté pour la libérté de leur pays en l´occurence la kabylie. Les responsables du café litteaire sont aussi les permiers respensable de l´invitation du politicien ainsi que les déclaration de leur invité!

  7. Je ne comprends pas pourquoi cette singularité algérienne qui fait qu’on prend des positions outrancières vis-à-vis du projet de régionalisation, autonomiste, voire indépendantistes et venir prêcher ensuite en toute quiétude et sérénité dans cette même région, que ces mêmes intellectuels vilipendaient à longueur des années passées, au profit bien sûr des projets Wahabite-islamiste arabiste ou à tout autre projet obscurantiste ?!
    Si cet individu dément tout reproche sur ses attaques à la Kabylie, et spécialement cette région, c’est que il ment, car nous qui ont l’habitude de lire ses articles, en arabe comme en Français, on connait bien ses positions !
    Lorsque met sur le même pied d’égalité les militants berbéristes et islamistes, comme il sait bien le faire Monsieur Boukourouh, l’on a le droit de s’interroger sur ses vrais penchants (lisez ses analyses dans Elchourouk en Arabe d’il y a 06 à 08 mois, pour ceux qui comprennent l’arabe, tout y est là-dans).
    A ce que je sache, aucun militant berbériste n’a osé prendre les armes pour défendre ses convictions, contrairement aux islamistes de par le monde, où chaque jour qui passe apporte son lot de carnages. Cette dichotomie dans le traitement des deux tendances, tire son explication dans la pensée arabo-musulmane pure souche, ce qui fait qu’elle rejette tout ce qui est n’est pas arabe ou musulman, et le pire c’est que ces deux composantes sont séparées à jamais par une limite invisible et parfois jusqu’à l’assimilation !
    Jouez les illuminés après avoir détruit le tissu de démocratisation, initié par cette région, qui a su donné sueur et sang à un projet de nation qu’on croyait à moment donné possible est une insulte de plus à notre combat. Maintenant qu’on commence à faire rentrer par nos propres mains nos tripes, éventrées par ses pseudo-intellectuels, on n’a pas besoin de pleurnicheries sur leur sort !

  8. C’est du n’importe qoui un café litteraire en chomage cherche n’importe qui pour animer pour reformer l, islam pour asservir les naifs et endormir depuis une religion se reforme depuis quand la drogue devient non toxique arretez votre servitude volontaire pour des gens de systeme sortez de votre alienation invitez des gens qui parlent de vos aspirations vos causesqui est que vous gagnez en ecoutant des gens qui reforment l’islam toujours l’islam toujours l’islam toujours l’islam pour ne jamais se reveiller la morphine eternel voyez le resultat vous allez le non soi

  9. Je crois que raison il faut garder…

    Voila un village, une population, un peuple souverain sur ses terres invite un tel pour un debat d’idees et d’information. Ou est le mal? Mais voila que la meute n’est pas contente comme toujours. C’est maladif.

    Personellement j’ai beaucoup d’estime Pour M.B. Apres la mort de Boudiaf je le voyais bien comme President a la collegiale avec Said Sadi (Un pays deux presidents).

    • azoul.aqqa issawalen je m’excuse agma mais ta rien compris ayouhrich nagh. 1.ce qu’il a raconter tout le monde est au courant en kabylie ok. 2 c’est un anegerien qu’il aille raconter dans son territoire anegerien tout simplement.et pour le mot meute merci c’est ce qu’il faut ,unissons nous,fait unir ta famille c’est tres important et oublions les futilités et les faux problemes.parceque le vraie probleme et danger pour la planete terre est entrain de preparer notre extermination. rabi yefkayid dhakveyli adhamthagh dhakveyli ,natsa dhiziker ikim dhiziker.deux sang differents. nif ouk thadhoukli agma,ayeythmathen. gighawen lahna.

  10. Ce genre d’intellectuel ajoute de la confusion à la confusion. Il s’attaque au régime qu’il avait servi, juste pour se donner un nouveau visage d’opposant, mais jamais il ne dira où est la source du problème ni ne mettra en cause l’islam politique ni ne désignera le racisme d’Etat qui tente de nous assimiler à des arabes. Boukrouh est un assimilé qui se complaît dans sa peau d’emprunt, un arabo-islamique qui ne partage pas les valeurs de la Kabylie. Alors qu’attendez-vous de lui?

  11. QUI’EST VRAIMENT BOUKROUH ?
    Lavrais Verite·mardi 30 août 2016
    Par Mohamed ABASSA

    Non M. N. Boukrouh, les Algériens ne sont pas tous des lâches et M. Ahmed Gaïd Salah n’est pas un maréchal-ferrant, avec tout le respect que je dois aux pratiquants de ce noble métier. Il est plutôt maréchal des logis ou, au mieux, un maréchal véreux. Après tout, Bokassa a bien été maréchal et empereur de pacotille. Alors, au point où nous en sommes, pourquoi pas une lettre de mamours politiques à son congénère de biberon Saïdani ? En quoi, si Nour-Eddine, un récipiendaire, ripoux élu par d’autres ripoux, écrive et congratule un autre récipiendaire, destinataire des mêmes ripailles, des mêmes largesses, des mêmes forfaitures devient un délit ou une faute en Algérie ? Ces mœurs courantes, récurrentes et répétitives dont le pouvoir régnant ne se départit pas ne devraient pas vous surprendre ni vous effaroucher vous qui mieux que quiconque savez que la veuve ne craint jamais le sexe. Pire, elle l’aime. Dans les misères que nous vivons et subissons depuis cinquante ans, pourquoi M. Gaïd Salah n’ajouterait-il pas à son aise le pire au pire ? L’avanie à l’avanie ? La forfaiture à la forfaiture ? Savez-vous ce que disent et pensent de lui les ambassadeurs États-unien et Français rapportés sans démentis à ce jour par Wikileaks, El-Païs et le Monde ? Ils disent que le chef d’état Major algérien, général de corps d’armée de son état, est le plus gros corrompu de l’ANP. Qui leur a répondu ? Personne à ce jour. Vous parlez camarade et avec justesse des sabots ferrés des mulets et des ânes de la tribu du général de corps d’armée de la tribu de Si Salah. Juste une précision amicale et utile : on ne ferre jamais, chez nous comme ailleurs, ni ânes ni mulets comme, on ne ferre pas, hélas, généraux et maroquins politiques. Aucun maréchal-ferrant respectueux de sa profession n’acceptera de ferrer un âne, un mulet, un général impotent ou un drabki recyclé en politique. Je ne ferai pas l’affront à M. Boukrouh de lui rappeler ce qu’il a découvert avant nous tous. Je me souviens, jeune journaliste des années 60 apprenant encore son métier, avoir lu des choses magnifiques et courageuses d’un certain jeune Nour-Eddine Boukrouh sur le « socialisme de la mamelle, sur le khéchinisme et bien d’autres audaces épistolaires » C’était pour moi les premières preuves, les premiers engagements d’Algériens non lâches, courageux qui nous ont éclairé les sentiers de la révolte et de la lutte. Par l’écrit. Je fus l’un des tout premiers pensionnaires des prisons de Boumediene. J’ai tracé mon autre premier sillon dans cette religion, cette conviction de lutte et de non-lâcheté en construisant dans la douleur, le quotidien de la sueur et du sang « La République » qui a même osé défié et dire non à Boumédiène et sa bande. Virés et congédiés, livrés à nous-mêmes et sans rien, ce sont des Hommes, des vrais, des grands, des justes comme Mohamed Saïd Mazouzi, alors Ministre à part entière, Omar Chaou, le grand et vaillant Omar, qui nous a rencontrés, soutenus, aidés, défendus avec d’autres frères, d’autres camarades comme Kateb Yacine, M’Hamed Issiakhem, Moh Saïd Ziad, Rachid Laäzib, Aït Saïd, Mouny Berrah, Larbi Oucherif et bien d’autres camarades coupables seulement de défendre et d’aimer l’honneur et la grandeur de l’Algérie. M. Boukrouh, en ces temps là, vous n’étiez pas de ce combat, ne nous connaissiez pas ; vous étiez à la CNEP je crois. Vous nous ignoriez surtout, nous traitant par le journal de votre ami Kamal comme les agents de Moscou. Vous en rappelez-vous ? Ce n’est pas un reproche. J’y arrive. Vous dites Si Nour-Eddine que les Algériens étaient et sont toujours des lâches parce qu’ils ne se soulèvent pas massivement quand un gros et gras freluquet, général major, le plus vieux soldat du monde encore en poste et le plus gros corrompu se dit-il par d’autres, a merdé en écrivant une lettre mamours à un autre clown ; Saïdani. Oui, je vous crois de dénoncer ; même tardivement. Si Nour-Eddine, vous, quand vous aviez la grâce des généraux et étiez aux affaires, combien de lettres de mamours et de grâces aviez-vous écrites à la gloire des squatteurs et imposteurs du pouvoir ? Vous êtes magnifique et courageux quand vous évoquez avec justesse le viol de la constitution. Mais rappelez-vous, sans ce viol, je parle du premier viol, auriez-vous été ministre ? Parce qu’au regard de la loi algérienne, la candidature de M. Bouteflika était illégale et irrecevable en 1999. En tant que délinquant avéré et récidiviste et formellement reconnu comme tel par une institution juridique nationale, il était inéligible et disqualifié à l’élection présidentielle. Je ne ferai pas l’injure à M. Boukrouh pour l’accuser d’ignorer cette disposition de la loi algérienne. De même, M. Boukrouh ne peut pas ignorer le contexte et les pratiques du pouvoir algérien dont il connait parfaitement les arcanes pour créer et favoriser l’élevage sous serre politique des partis politiques dits d’opposition. Les quotas des urnes bourrées gérées par les services ont profité à tout le monde ; au PRA de M. Boukrouh tout autant. Ces mœurs n’ont jamais cessé. Juste un petit détail amical et fraternel à rappeler à M. Boukrouh. Pendant que j’écrivais et dénonçais dans les rares journaux algériens qui me toléraient, pendant que je me révoltais, seul, contre les mêmes trahisons que dénoncent aujourd’hui M. Boukrouh, je fus traité de fou et de gauchiste par ce même Si Nour-Eddine aujourd’hui révolté. Si Ahmed de l’ex PRA m’en sera témoin s’il n’a pas, lui aussi, viré de cuti. Vous savez , le ventre est si extensible, si changeant. J’arrive à l’essentiel. Les Algériens sont-ils vraiment lâches aux yeux de M. Boukrouh, quand ils ont livré leurs poitrines nues aux chars et mitrailleuses de Chadli ? (2400 morts) Sont-ils vraiment lâches quand de jeunes Kabyles de Tizi, Bougie, Bouira, tombent foudroyés quand ils crient leur envie d’être eux-mêmes, quand des jeunes Constantinois sont dévorés crus par des chiens dressés, quand ils crient leur mal-vie, quand des jeunes oranais sont gazés comme des rats, quand des Mozabites et des Chaânbis tombent comme des mouches, quand des chômeurs sont matraqués et mutilés, quand des médecins sont tabassés et embarqués. Non M. Boukrouh, aucun peuple de la région n’a donné autant de vies, de souffrances, d’humiliations, de hogra, de départs et de dénis de droits comme le peuple algérien a donnés. Non M. Boukrouh, le peuple algérien n’est pas un peuple de lâches. Il est et sera toujours le peuple de Novembre et des Novembre à venir. Vous avez parlé de coq et de poule. Mais camarade, peut-on vivre un temps coq, un autre poule et un troisième temps, ni poule ni coq. Posez-vous la question et aussi à l’illustre Fakakir qui n’arrête pas de pondre des œufs un peu partout. Fraternellement Abassa PS : PS je suis toujours en exil à Paris et aimerai bien vous offrir un café au Café de la Paix mais sans la présence de Zemmouri ; le gros flic.
    Prochainement, nous vous dirons qu est ce qui fait courir BENNADJI Braham le maire ouyeneth.
    Pour quand le Général TOUFIK sera ton invité?????

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