Anniversaire du parti FFS, espoir et trahison

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ALGERIE (Tamurt) – « FFS, espoir et trahison », le titre du livre de Bessaoud Mohand-Arab, est plus que jamais d’actualité. Ces jours-ci, le plus vieux parti d’opposition commémore le 53e anniversaire de sa création dans un contexte exceptionnel.

Exceptionnel parce que c’est la première fois que le FFS va célébrer l’anniversaire de sa fondation en l’absence de son chef charismatique,  Hocine Ait Ahmed. Que reste-il du FFS 53 ans après qu’il a vu le jour ? Pas grand chose, diront les observateurs les plus honnêtes. En plus du fait que le parti ne compte plus des millions de partisans dans les quatre coins de la Kabylie comme ce fût le cas dans le début des années quatre-vingt-dix, on ne retrouve pas non plus grand chose des principes fondateurs ayant présidé à la création de cette formation politique qui avait osé défier la dictature du parti unique. Même ses positions tranchées et inflexibles envers le régime algérien qui a ruiné le pays ne sont plus qu’un lointain souvenir. Sans oublier ses courbettes aux islamistes et aux terroristes de l’ex-FIS, notamment la fameuse rencontre de Saint Egidio en 1995.

Aujourd’hui, quand les dirigeants du FFS, dans leurs discours, épargnent le pouvoir et ne ratent  aucune occasion pour épingler, avec jubilation, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie. Le FFS n’est plus un parti d’opposition mais un relai du pouvoir algérien. Ce dernier, en guise de récompense au FFS offre à ce dernier  des miettes : à peine une vingtaine de sièges à l’Assemblée populaire nationale et quelques dizaines d’APC en Kabylie. Sans oublier un ou deux postes au sénat. Cela a suffi pour que le FFS oublie tous les sacrifices ayant été consenti durant des décennies par de vrais militants sincères et dévoués, en plus des quatre cent martyrs de 1963.

Le FFS semble avoir bien négocié sa place dans l’échiquier politique algérien, au détriment de ses principes, pour qu’il puisse accepter de se renier à ce point. Ainsi, après ceux du RCD, les responsables du FFS vont célébrer un anniversaire en vase clos puisque une grande partie de ses militants sincères et dévoués ont claqué la porte il y a quelques années. Il reste, certes, des milliers de militants et de sympathisants du FFS sincères et honnêtes qui continue à croire en les idéaux initiaux du FFS mais un jour, ils se rendront compte que le FFS de 1963 et celui de 2016 n’ont en commun que le sigle.

Tahar Khellaf

1 COMMENTAIRE

  1. dans les annéés 90 j’était militant du FFS mais ce que j’ai compris lors des élections municipale pourquoi le feu ait ahmed a dmander de beycoter les scrutins et derriere il ordonne la particpation aux élections législatif la on a donné la force et on a laissé la porte ouverte surtout pour le FIS d’avoir la majorité des APC et c’est la l’erreur d’ait ahmed que je respect beaucoup de laisser au parti du fis d’avoir réussi au législatif depuis j’ai jeté ma carte d’adhérant.pour l’instant je ne suis pas militant du MAK mais je suis d’accord avec ses idées pour l’indépendance de la kabylie.ce que j’esseye de faire maintenant de sensibiliser les kabyles de la commune au j’habite en france afin de créer une section. VIVE L’INDEPENDANCE DE LA KABYLIE.

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