BOUGIE (Tamurt) – L’écrivain Rachid Oulebsir a été, en cet après-midi du samedi, l’invité du café littéraire d’Aokas. C’est au niveau de la bibliothèque communale de la ville qu’il a animé une conférence-débat suivie d’une vente-dédicace pour promouvoir son dernier roman intitulé « Le premier sera un garçon ».
Bien entendu, comme il fallait s’y attendre, l’assistance, constituée de jeunes et de moins jeunes, plus ou moins intellectuels, comme en regorge la station balnéaire d’Aokas, bastion de la démocratie et capitale de la culture pour l’Est de Bougie, n’a pas arrêté de poser des questions pertinentes au conférencier qui s’est prêté au jeu des questions et réponses.
Ce livre sentimental à outrance retrace l’aventure d’une française entrée de plain fouet dans le monde kabyle. Rachid est connu comme étant un fervent défenseur de la culture kabyle à laquelle il voue toute son énergie. Issu d’une famille noble de la région de Tazmalt, propriétaire d’oliveraies comme beaucoup de kabyles de cette région, il a pondu beaucoup d’essais sur l’oléiculture tout en mettant en exergue les us et coutumes de Kabylie.
Ainsi donc, dans ce nouvel ouvrage, fidèle à ses principes, l’écrivain parle de l’identité kabyle menacée par la double invasion culturelle, orientale et occidentale.
Amaynut
La culture kabyle et son élite comme Da Rachid ont souffert à outrance durant la décennie noire et durant tous les mandats succéssifs de Boutef qui décidé de tuer dans l’oeuf la kabylie et sa culture,et ceci par ses pétrodollars venus du sud. Pour véhiculer de nouveau notre culture et notre image à travers le monde, voilà une chance en or qui se présente par la chute brusque du pétrole qu’on doit exploiter sans rien attendre afin que la Kabylie reprenne le souffle en exploitant toutes nos énergies et nos opportunités économiques liées à l’art traditionnel (poterie,vannerie,tapis,oleiculture,apiculture..ect).