Elle devait être installée le 1er novembre : L’Académie amazighe n’a pas vu le jour

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ALGERIE (Tamurt) – Alors des cercles proches du pouvoir algérien avaient annoncé, en grande pompe, l’installation imminente de l’Académie de promotion de la langue amazighe, il se trouve qu’il n’en est rien.

La date avancée par ces mêmes sources est celle du 1er novembre dernier. On a avancé également le nom de celui qui devrait occuper poste de Président de cette Académie dont la mission devrait être déterminante pour l’avenir de la langue amazighe, exclue et combattue par le régime politique algérien depuis l’indépendance en 1962. Pour l’instant, aucun élément d’information n’est disponible concernant ce qui s’apparente à une volte-face au sujet de la création de l’Académie de tamazight. Car, même si le pouvoir pourrait manigancer concernant, par exemple, celui qui détiendra les rênes de cette institution, il est difficile au même pouvoir de faire en sorte à ce que la composante de cette Académie soit entièrement des personnes du genre de celui qui aurait été choisi pour sa présidence.

Ceci enlèverait toute crédibilité à l’Académie amazighe qui ne sera de la sorte  qu’une pale copie du Haut commissariat à l’Amazighité (HCA), une institution où on ne retrouve aucun spécialiste confirmé de l’amazighité, à commencer par son secrétaire général qui, il y a quelque temps, était commissaire du festival du film amazigh, sans, non plus, avoir de rapport avec le septième art. Mais en Algérie, nommer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut est une utopie. Quant à l’Académie amazighe, le pouvoir doit encore « faire les efforts nécessaires » pour trouver les stratagèmes qui feront en sorte que cette Académie soit un géant aux pieds d’argile.

Idir Ait Djennad

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