Pénurie de lait en sachet, prémices d’une crise économique anticipée!

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Lait en sachets

ALGÉRIE (Tamurt) – Les produits alimentaires de première nécessité, déjà trop chers, commencent à se faire rares. Les algériens sont confrontés, d’ores et déjà, à une crise économique qui s’annonce des plus rudes.

C’est la crise des années noires 1985-1995, lors de la chute brutale des prix du pétrole, qui refait surface. Le lait en sachet manque terriblement déjà. Aucune explication n’a été donnée par les autorités algériennes. Dans les grandes villes, les citoyens sont obligés d’attendre des heures entières pour avoir un ou deux sachets de lait. La rareté prend de l’ampleur. Ce sont là les prémices d’une crise économiques, apparemment anticipée. Ouyahia a fait allusion, avant-hier, sur l’incapacité des autorités à régler les salaires des employés de la fonction publique.

L’avenir économique est des plus lugubres en Algérie. La politique de l’austérité enclenchée se fait déjà ressentir. Les simples citoyens, les ouvriers et les fonctionnaires sont les plus touchés et les plus exposés aux griffes de cette crise auxquelles les décideurs ne peuvent rien faire. Le prix du pain risque d’être aussi revu à la hausse tout prochainement. La faiblesse du pouvoir d’achat de la majorité des algériens et l’enrichissement d’une minorité créeront, à coup sûr, des tensions sociales et politiques à l’avenir. Si la Kabyle se bat pour son indépendance, le reste des algériens s’enferment de plus en plus dans le radicalisme islamique.

Lounès B 

5 Commentaires

  1. Une crise économique voulue après la classe dirigeante afin de faire le ménage parmi la concurrence et fermer toutes les sociétés d’initiative privée qui les dérange.

  2. Une solution pour éviter cette crise :

    N’acheter du lait que pour la consommation des enfants en bas ages.

    Beaucoup d’adultes sont intolérants au lactose sans le savoir. Des études on prouvé le lien entre le lait, les facteurs de croissance et le diabète.
    On s’empoisonne nous même et on va se battre pour avoir nos doses de poison…

    Des frais de santés immenses pourraient être évités…

  3. Ansej a facilité l’endettement des jeunes inexpérimentés avec l’achat de machines outils de fabrication chinoises bas de gammes (avec tout mon respect pour les Chinois qui fabriquent aussi du très haut de gamme), qui tombent toujours en panne alors que les grandes sociétés font appel aux revendeurs de machines allemandes, françaises, italiennes, espagnoles ou japonaise

  4. Les algériens veulent vivre des africains sans transfert de technologie ou de compétence et ne veut que exporter des produits fabriqué sous licence comme le coca par d’exemple

  5. 54 ans après son indépendance, l’Algérie « fière et digne » n’arrive pas à produire son lait ! C’est toute l’incompétence d’un système archaïque et despotique qui est mise à nu.Il y a une blague du temps de l’empire soviétique qui dit: »Les communistes prennent le pouvoir au Sahara.Au bout de 10 ans,il ne se passe rien.Mais au bout de
    20 ans :PÉNURIE DE SABLE! » .Là où il ya monopole étatique, la pénurie est presque automatique.En soutenant artificiellement le prix du lait,et en imposant son monopole sur la poudre de lait importée,l’Etat arabo-algérien sème le zizanie dans la production et la distribution de ce produit.Seule une dé-monopolisation de l’importation de la matière première de ce produit peut enrayer cette insupportable pénurie inévitable.Le rôle d’un Etat n’est pas de gérer le lait, cela n’existe que dans les républiques bananières ou couscoussières.

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