C'est la première romancière-femme kabyle : Lynda Koudache publie son deuxième roman

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Lynda Koudache

KABYLIE (Tamurt) – « Tamacahut tangarut » ou « Le dernier conte » est le second roman de Lynda Koudache, la première femme à avoir écrit un roman en langue kabyle. Lynda Koudache a déjà publié, en 2009, son premier roman en kabyle intitulé « Aeciw n tmes« .

Dans ce second roman volumineux, Lynda Koudache, raconte l’histoire d’une femme rurale qui choisit la voie du savoir pour se libérer et afin de s’affirmer. Il a fallu à Lynda Koudache un très long effort et énormément de persévérance afin d’aboutir à l’écriture de ce roman dans les qualités littéraires commencent à être saluées par la critique et des universitaires spécialistes en littérature. Lynda Koudache a ainsi réussi à faire un saut qualitatif dans ce deuxième récit, aussi bien sur le plan structurel qu’au niveau de la trame elle-même où le lecteur éprouvera un réel plaisir à plonger dans une fiction exquise à rebondissements multiples. L’auteur affirme que son souci, en écrivant ce deuxième roman, a été d’apporter un plus par rapport à son premier livre. C’est ce qui explique que Lynda Koudache ait pris tout ce temps pour revenir sur la scène littéraire avec cette nouveauté qui fera sans doute date dans la littérature amazighe qui est toujours à ses premiers balbutiements.

Quant au récit du roman « Tamacahut tangarut », il s’agit de l’histoire d’une femme qui fait un mariage ratée à tout point de vue. Mais cet échec conjugal ne fera qu’attiser sa volonté d’aller plus loin dans la vie. Né dans un environnement où la femme n’est que peu considérée, le personnage principal du roman de Lynda Koudache va conquérir le monde en investissant l’univers du savoir, ayant compris que c’est la seule clé à même de pouvoir se surpasser et vaincre l’oppression de la société dont elle est victime. A force de persévérance, la femme réussit à conquérir le monde et à obtenir un Prix universel qui fera honneur à toute sa région et aux femmes en général.

Lyès Medrati pourTamurt   

6 Commentaires

  1. Monsieur Lyes MEDRATI il faut ecrire , je cite « dont les qualités littéraires commencent ….. » et non pas
    je cite les « dans qualités littéraires commencent » , autrement dit il faut distinguer entre une preposition et un pronom relatif …..

  2. Bonne nouvelle!! Par le passé ce sont les hommes qui romancent sur les femmes kabyles. Bravo à Lynda pour ce ce tabou cassé, de surcroît en langue Kabyle.
    Encouragements.

  3. le combat pour l’indépendance et la liberté de la Kabylie peut revêtir diverses formes. Chacun là où il est , là où il vit , là où il travaille, peut contribuer grandement à l’emancipation et à la liberation de l’esprit kabyle. La kabylie vaincra.

  4. Nous Kabyles du monde montreront a tous ces oppresseurs arabo-musulmans que nous veilleront à la liberté de notre peuple, de nos valeurs, de nos coutumes, et de notre langue, patrimoine riches et millénaires. Et nous défendrons aussi tous ces peuples autochtones chassés de leur terre. Nous défendrons la libertè, valeur précieuse que nos ancestres nous ont transmis..Vive Amazigh , Vive la Kabylie libre !

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