Les familles des disparus ne lâchent pas prise

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ALGERIE (Tamurt) – Si la plupart des proches des familles des disparus algériens durant les années 1990 ont fini par lâcher leur combat, d’autres, par contre, ne veulent rien entendre. Les proches des victimes citent souvent les noms d’officiers de police qui ont interpellé leurs frères ou enfants.

La plupart des disparus ont été vus pour la dernière fois dans les commissariats de police.  » On veut la vérité sur nos enfants. Qu’on nous donne au moins leurs cadavres pour faire le deuil », nous déclara une mère d’un disparu. D’autres veulent que les officiers de police, dont certains sont toujours en poste, soient présentés devant les juges pour répondre des accusations de crimes commis contre des civils innocents.

 » Si mon enfant a commis quoi que ce soit, il a, quand même, droit à un procès », nous déclara un autre père d’un militant du RCD, porté disparu au commissariat de police de Hussein Dey, en 1994. D’autres s’interrogent comment les disparus ont été exécutés et où sont passé leur corps? Ils se demandent si des fosses communes existent. Certains proches de disparus soupçonnent le régime algérien, plus particulièrement les militaires, d’avoir incinéré les corps des disparus.

Lounès B  

2 Commentaires

  1. Le pouvoir criminel doit être mis à mort pour qu’enfin la vérité eclate.
    Il doit être jugé à titre (potsthume) pour les traitres et criminels morts depuis la trahison de1962.
    Ceux toujours vivants doivent répondre de leurs actes.
    J’encourage ses familles à tenir debout et ne rein lâcher de leur légitime revendication.
    Que la justice des hommes soit au rendez-vous car celle des devins je n y crois pas.
    Seul les rapports de force font tomber les murs…Aux citoyens de s’inscrire dans le combat de la liberté et non celui de dieu inventé pour les amadoués et devenir un simple serviteur de ceux qui font croire en lui. Solidarité…

  2. Parmi ces disparus, il y’en a :
    – qui ont choisi de disparaître eux-mêmes en rejoignant délibérément les maquis islamo-faschistes,
    – Ceux qui ont été liquidés par leurs faux frères dans ces maquis,
    – Ceux qui ont été liquidés par les éléments du pouvoir,
    – Ceux qui ont été liquidés par les milices armés du pouvoir,
    – Ceux qui ont été induits en erreur et se sont retrouvés entre les mailles du filet,
    – Ceux qui ont acceptés, parfois malgré eux, des missions d’infiltration pour le compte du pouvoir,
    – Ceux qui sont victimes collatérales soit, par malchance ou qui se trouvaient au mauvais endroit et au mauvais moment,
    – En tout état de cause, tous les disparus sont victimes d’une bonne partie du peuple constamment ballotté politiquement et idéologiquement entre deux tendances dictatoriales et totalitaires, à savoir celle de la junte nationalo-militaire et celle d’une théocratie salafiste et rétrograde. Comme quoi on est avant tout victime de nos propres choix.

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