Grand Prix Assia Djebar du roman en tamazight : Lynda Koudache lauréate

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Lynda Kouache

CULTURE (Tamurt) –  La romancière kabyle, Lynda Koudache vient d’arracher le premier Prix Assia Djebar du meilleur roman en langue amazighe (édition 2016) pour son roman « Tamacahuts tangarut » (Le dernier conte). Il s’agit de la plus haute distinction littéraire, attribuée en Algérie depuis 2015, aux meilleurs trois romans édités au cours de l’année dans les trois langues : Amazighe, arabe et française.

Pour la version arabophone du Prix, c’est le journaliste-écrivain, Samir Kacimi qui en a été le récipiendaire alors qu’en français, le Prix Assia Djebar-2016 a été reçu par l’auteur Djamel Mati. La cérémonie de remise du Prix Assia Djebar a eu lieu jeudi dernier au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal, à Alger. Suite à la réception de son Prix, Lynda Koudache a rappelé la trame de son roman « Tamacahuts tanegarut ». Il est question du récit d’une jeune femme kabyle, poétesse issue du pays kabyle qui se lance à la quête de l’universalité à travers notamment son œuvre poétique. Il y a lieu de souligner que dix écrivains  d’expression kabyle ont postulé à ce Prix qui est finalement revenue à la jeune romancière Lynda Koudache qui est, pour rappel, la première femme à avoir écrit un roman en kabyle. Il s’agit de « Aechiw n tmes », paru en 2004. Lynda Koudache a publié ce roman après un premier recueil de poésie en langue française.

Le roman qui vient d’être primé est le deuxième à avoir été écrit et édité par Lynda Koudache, originaire de Ouacif et qui a vécu et vit toujours à Fréha près d’Azazga. Lynda Koudache a reçu un chèque de 1 000 000 DA (cent millions de centimes), suite à l’obtention de ce Prix. Rappelons que lors de la première édition du Prix Assia Djebar, organisé en marge du Salon international du livre d’Alger (Sila) en 2015, c’est l’écrivain Rachid Boukherroub, qui en a été le lauréat avec son roman en kabyle « Tislit n ughanim ».

Tahar Khellaf

3 Commentaires

  1. Sehha d lehna-inem a tuzzyint nnegh merra. Hsigh belli akka ara tedhru yidem, acku innak umedya: IMGHI N SSAVA MAAQUL, NNIG WAKAL I D-ITTMUQUL. Ayen yelhan, icevhen, igerrezen uleqrar ad d-iban ghas yeffer. Ihi kemm a tuzzyint, iban belli ad tufraredh axater tessnedh ad tarudh u ad d-hkudh tiswiin i tettwalidh deg allagh im. J’ai eu la possibilité de lire ton premier bouquin qu tu avait écrit il y a de cela quelques années. C’est celui que tu as appelé « AECCIW N TMES ». Je ne te cache pas que ton histoire m’avait fait pleurer, car ce sont des histoires qui arrivent malheureusement parfois a nos petites filles ou jeunes filles. Bon continuation madame et continue de nous faire plaisir avec tes romans. Tanmirt-im.

  2. Assia Djebbar a toujours deteste la culture Amazigh et a meme essaye de camoufler son origine Amazigh Chenoui.
    Meme son parcours est questionable dans tous les domaines. Un prix Amazigh ne devrait jamais porter son nom!

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