En plus de ne pas maitriser tamazight : Un monteur préside le jury du festival du film amazigh

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festival film amazigh

TIZI-OUZOU (Tamurt) – Devant le refus exprimé par tous les réalisateurs professionnels et les cinéastes de renom, de cautionner le festival du film amazigh organisé par le pouvoir à Tizi-Ouzou à partir d’aujourd’hui, les organisateurs n’ont pas trouvé mieux que de désigner un monteur comme Président du jury de la catégorie des longs métrages.

Il s’agit de Rachid Benallal, lequel, en plus, est un arabophone n’ayant pas fourni l’effort d’apprendre la langue amazighe. Des personnes le connaissant nous ont confié que Rachid Benallal ne peut pas aligner deux phrases en kabyle. Comment alors se trouve-t-il à la tête d’un jury qui devra choisir les meilleurs films réalisés dans cette langue et inscrits pour concourir lors de la compétition devant aboutir aux choix des films à primer à la fin du festival ? Rien d’étonnant quand on sait que le secteur de la culture, particulièrement dans la wilaya de Tizi-Ouzou, est livré à des hommes qui n’ont absolument rien à voir ni avec la littérature, ni avec le cinéma ou avec un quelconque autre art.

Depuis que le secteur de la culture avait été livré à un certain El Hadi Ould Ali au début des années 2000, tous les hommes de culture dignes de ce nom ont déserté la scène. Il ne reste plus que les opportunistes, souvent incultes, ne pouvant avoir de place nulle part ailleurs, qui émargent régulièrement au niveau de la direction de la culture de Tizi-Ouzou. D’ailleurs, même le commissaire de ce festival du film amazigh, un certain Farid Mahiout, n’a aucun rapport avec le cinéma ni avec un quelconque autre domaine culturel. Il y a quelques temps, quand El Hadi Ould Ali était directeur de la culture à Tizi-Ouzou, il remettait une caméra à ce même Farid Mahiout qu’il chargeait de filmer les activités culturelles qui se déroulaient à  la maison de la culture. Aujourd’hui donc, comme on peut le constater, le festival du film amazigh est placé entre les mains d’un monteur professionnel et d’un cameraman amateur. Quant au cinéma amazigh, on peut encore attendre Godot, comme dirait Mohia.

Lyès Medrati   

8 Commentaires

  1. Au pays de Zaibet( charlatan du diabete) et boudiaf( pas le grand, le ptit ministre de la santé) tout est possible.
    De là à placer qqun qui ne comprend pas kabyle à la tête du festival prête à sourire puisqu’au moins pas de mise en danger de la vie d’autrui.
    L’Algérie est vraiment foutue, le charlatanisme a définitivement pris le dessus.
    Vivement une kabylie indépendante.

  2. Ce n’est pas seulement la culture qui sombre dans la médiocrité à cause des médiocres, mais c’est tout le pays qui se médiocratise à cause des médiocres d’en-haut.

  3. azul le pouvoire fait tout pour garder la kabylie en algerie mais comme il veut la voire c a d une kabylie soumise minoriser bien sur par ces statistique mais je pense que ca va pas durer longtemps la kabylie dispose d’importent gisment de minerie et d’energie et la geopolitique n’est pas favortabel a ce pouvoire la france en perte de vitesse sur plusieur plan et l’emergence de nouvelle puissance asiatique qui on reelemnt besoin de matier premiere et de coordonation avec de nouvelle etrat qui on pas etait soumise au ancienne puissance c’st une question de tempos et enplus le regime bete comme il est il n’sssaye de seduire les population avec ces reforme telque la retraite les augmentation des taxes eloigne beacoup les kabyles qui croie a cette mafia je pense que le gouvernemnt travaille inconsiement pour les independetiste kabyle a bon entendeur

  4. C’est le festival du film amazigh pas kabyle, non? Vous voulez qu’il maitrise quelle variete de tamazight? kabyle? chaoui? targui? chenoui? mozabi?

  5. D’où la nécessite pour nous tous de revendiquer par tous les moyens la nécessite du Kabyle en KABYLIE. Que ce soit par les réseaux sociaux, par les médias lourds, par la presse, par des banderoles. Le kabyle doit être la seule et unique langue officielle en Kabylie, les autres langues ne peuvent subsister qu’à titre de faciliter pour certaines communes et certaines minorités et d’un manière temporaire et limité.
    Prenant exemple des flamands, malgré des siècles de domination francophone, une frontière linguistique sépare aujourd’hui les deux langues, il en sera de même pour l’arabe et le kabyle.
    Je constate que pouvoir pris de peur du rouleau compresseur que représente le MAK dans la conscience kabyle, cède à tous points vue, des nouveaux sous préfets en majorités kabyles viennent d’être installer en Kabyle et de même pour le le nouveau préfet de Bgayet. Des mini victoires peut être mais la ,panique est là.
    Aux dernières nouvelles, le pouvoir toujours paniqué à l’idée d’une régionalisation globale de l’Algérie ne veut plus de radio Soummam, mais radio Bejaia tout court. Béjaia, honte à celui qui la nomme ainsi, Vgayet c’est son nom et il restera. Bougie, Bugia c’est son nom latin, Bédjaia c’est en arabe. N’est t-il pas de même pour Q’çantina, Constantine ou Kassantina?

  6. Tout cela montre le degré de mépris de ce gouvernement fantoche pour notre peuple. Mais il y a un aspect positif; aucun réalisateur ou cinéaste Kabyle digne de ce nom ne s’est abaissé à cautionner cette mascarade. Et le gouvernement s’est ridiculisé une fois de plus par cette fanfaronnade ubuesque dont il est un habitué dans nos contrées.

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