Le pouvoir Algérien s’acharne contre les migrants Africains !

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migrants africains

ALGÉRIE (Tamurt) – Les migrants Africains continuent de subir toute sorte d’humiliation de la part du régime algérien d’abord, puis de certains citoyens algériens. La presse algérienne a fait le reste.

Des articles de presse sont publiés pour affirmer que les migrants venus des pays d’Afrique centrale ou autres pays du Sahel propagent les maladies contagieuses notamment le Sida. Des informations erronées et sans fondement. Des milliers de migrants, qui fuient les guerres, le terrorisme et la famine, sont reconduits aux frontières dans des conditions inhumaines. Les femmes et les enfants ne sont pas épargnés. Les migrants, au niveau des différentes villes d’Algérie, comme à Alger, Oran, Blida et Mostaganem, sont insultés, humiliés et parfois même agressés à cause de la couleur de leur peau.

Les islamistes, eux aussi, reprochent aux migrants d’être des non musulmans. Certains extrémistes accusent les réfugiés d’être des « chrétiens ».  Le ministre des affaires étrangères, dans une longue déclaration, tente de minimiser au bien de réfuter ces accusations mais les observateurs et les défenseurs des droits de l’homme ont alerté la presse internationale et les instances onusiennes. Même les Syriens ne sont pas épargnés. Eux aussi, sont livrés à eux même devant le racisme sans limites des algériens. Le racisme est la vraie religion de la plupart des algériens. Les premières victimes sont les kabyles, bien évidemment !

Lounès B pour Tamurt

6 Commentaires

  1. Etre contre le pouvoir Algérien ne devrait pas nous dispenser d’être objectif dans nos critiques à son égard. On a l’impression que cette question des migrants Africains est devenu un véritable fond de commerce dont on use exagérément et surtout maladroitement. Or, il n’échappe pas au plus avertis que c »est un sujet sensible et délicat. Sensible parce qu’il s’agit de la situation et du sort d’êtres humains qu’il faut à minima protéger faute de mieux, et délicat en raison de la dimension politique en interne et diplomatique en externe que cela implique. Les flux migratoires vers l’Algérie en provenance d’Afrique noir plus particulièrement deviennent de plus en plus problématiques pour plusieurs raisons dont on peut citer qu’une seule qui se pose en amont et liée au manque flagrant de contrôle aux frontières qui sont de vraies passoires pour les passeurs et autres trafiquants. C’est à ce niveau déjà que le gouvernement Algérien est entièrement et complètement responsable. L’autre faille consiste en l’acheminement et le transport de ces faux réfugiés de l’extrême sud vers l’extrême nord du pays où ils sont établis d’une manière sauvage dans des conditions chaotiques. N’étant pas pris en charge ni par l’Etat Algérien ni par aucune instance de bienfaisance, ils sont livrés à eux-mêmes et exposés à tous les risques de dérapages dont seuls les citoyens subissent les retombées néfastes. Du coup, ces faux réfugiés deviennent nuisibles et se permettent même, pour certains, de menacer la quiétude des citoyens. Le gouvernement dépassé par les événements qu’il a lui même contribué à créer et voulant éviter que la situation ne s’envenime davantage, à décidé d’agir en rapatriant ces réfugiés vers leurs pays d’origine. Si on ne peut en vouloir au gouvernement d’avoir pris une telle décision, par contre on peut reprocher la manière peu amène que ses services ont utilisé à cet effet. Quoi qu’on dise des procédés violents qu’utilise le pouvoir d’Alger, on doit aussi reconnaître dans le même temps que dans toutes les villes d’Algérie où sont campés ces réfugiés, les citoyens de ces agglomérations n’ont de cesse de crier leur ras le bol non pas tant par racisme mais pour tous les désagréments occasionnés par une telle situation. Par ailleurs, seuls les pays développés et ayant une expérience dans l’accueil des réfugiés sont en mesure d’assumer une telle responsabilité, ce qui est loin d’être le cas de l’Algérie dont le gouvernement n’arrive pas à s’occuper sérieusement, humainement et équitablement de ses propres citoyens. Ce pays qui patauge dans des problèmes inextricables au point qu’il est menacé dans sa stabilité n’est pas bien placé loin s’en faut pour s’occuper des problèmes engendrés par d’autres pays du même acabit. D’autre part, si certains Kabyles en veulent aux Algériens Arabes ou Arabophones de faire siennes la cause Palestinienne, il ne faut surtout pas tomber dans le même piège pour vouloir s’occuper de toute la misère d’un continent (l’Afrique) dont les richesses profitent en premier lieu aux grandes multinationales des grandes puissances. Il faut savoir être raisonnable en pareilles circonstances et transcender ses sentiments aussi nobles soient-ils mais qui ne mènent pas large quand les intérêts des pays sont en jeu.

  2. Je me souviens d’un match de foot à Alger dans les années 70, stade 5 juillet, j’étais enfant, mais traumatisé en fin de match car, le stade entier (80 000 spectateurs) criaient en même temps « Nigro batata ». face aux joueurs Africains qui rencontraient l’Algérie.

    Il y a cinq ans, au printemps, à Guyot-ville ou Ain Benian maintenant, j’ai vu deux flics tabasser un homme Africain, aidé par des dizaines de citoyens.

    # SOUMMAM, certes il y a les considérations mais, il y a aussi le racisme anti noirs en Algérie, même chez les Kabyles.

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