Dzair-TV : Haddad limoge les journalistes Arezki Temmar et Karim Lakhdari

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Dzair Tv
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ALGÉRIE (Tamurt) – Deux journalistes kabyles viennent d’être injustement limogés par l’homme d’affaire Haddad de la chaîne de télévision où ils exerçaient pratiquement depuis son lancement, à savoir Dzair-TV, appartenant au Président du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Il s’agit de Mohand Arezki Temmar et de Karim Lakhdari.

Ces derniers se sont retrouvés du jour au lendemain en chômage après qu’une décision ait été prise concernant le gel du contrat de travail qui les liait à cette chaîne de télévision qui dispose pourtant d’énormes moyens financiers, puisqu’elle soutient la politique gouvernementale. Et le gouvernement le lui rend si bien en l’alimentant pompeusement en publicité. Selon des sources proches de la chaîne de télévision Dzair-TV, les deux journalistes, très connus à Tizi-Ouzou, n’ont même pas été indemnisés conformément à la loi régissant les relations de travail. Quant aux raisons  de l’éviction de Mohand Arezki Temmar et de Karim Lakhdari, elles ne peuvent pas être liées à une quelconque crise financière que traverserait la chaine de télé de Haddad puisque celle-ci pullule de publicité et des recettes qu’elle engrange. Ont-ils franchi des zones rouges, en faisant leur couverture journalistique, sachant que, quand on travaille dans une chaîne de télé très proche du gouvernement, la moindre critique pourrait coûter son poste à un journaliste ?

Pour l’instant, il est difficile de savoir les raisons de cette éjection car, même les journalistes concernés, ne pourront pas les évoquer par crainte de représailles. De même que s’ils venaient à s’exprimer publiquement sur cette question, ils pourraient griller leur carrière journalistique car aucun autre média ne pourra plus les employer. Ce sont deux cas parmi tant d’autres de la situation des journalistes algériens qui ne sont protégés ni par la loi du travail, ni par le syndicat national des journalistes, encore moins par Hamid Grine, le ministre de la Communication, connu pour ses plaidoiries en faveur des journalistes. Quant aux actes, Hamid Grine semble ne pas avoir les prérogatives pour concrétiser ses discours.

Lyès Medrati  

6 Commentaires

  1. Ce sont des journalistes qui etaient en arabophone algérien et non en tamazight la langue Mammeri et Matoub. pourquoi défendre des gens qui répondent ce dialecte arabe qui infecte notre langue?

  2. Voilà un Homme d’affaire « Kabyle » de père et de mère, qui possède des chaines de télévision qui s’expriment dans la langue châtié d’El-Maari, sa langue maternelle est rarement utilisée par ces télévisions, alors que ces frères les Kabyles n’ont pas grand chose à regarder (excepte BRTV ET la chaîne 4 du FLN de la nuit) toutes les deux ne sont pas à la hauteurs.

    Ce qu’ignore Mr HADDAD c’est que les arabophones n’ont pas besoin de regarder des chaines qui de surcroît appartiennent à un Kabyle, combien même qu’elles soient d’expression arabe, car ils ont plus de 1300 Chaines sur NILSAT….!!!

  3. Comme il ( Haddad ) limoge les pauvres malheureux , bientot son rêve à la tête du FCE sera limoger par un renard truand and corrompu Oujdawi , le clan de Oujda vont bientot couper le pont fait pour ce ignard a la tete du FCE , ils vont récupérer cette exclusive présidence pour Mr Chakik Khalil ! il sera le future président du FCE aprés ces programmes et la plateforme pour une réforme des changements d´une économie en dehors des hydrocarbures ,
    déjà il a un programme tracer pour introduire 14 points de réformes et changement économique .
    Mr Chakib Khelil abientot il sera le guide spirituelle pour un changement économique en Algerie , il sera Maestro pour les nouvelles entreprises écrants pour le blanchiment d´argents détournés et les pots de vins colléctés ailleurs.
    Soit a la tete du gouvernement , ou du commerce , ou FCE , en tout les cas qu´il ya un coup d´etat pour l´énième fois pour le blanchiment et récupération des biens dans des zones doutes ou ils seront rattraper par le temps .

  4. Pourquoi les 2 journalistes concernés, licenciés ne parlent pas et attendent que les autres parlent à leur place? C’est triste comme constat mais… Mohand Arezki Temmar, est devenu un nomade puisque il a travaillé dans pas mal de journaux à Tizi Ouzou: dépêche de Kabylie, Algérie New et j’en passe. Il n’est jamais resté plus de deux ans dans chacun de ces organes. Pour le 2e je ne le connais pas.
    j’appelle ça du journeulisme!

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