El Watan, Liberté, El Khabar et le Soir, le pouvoir neutralise les journaux de Tewfik

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El Watan
El Watan, Liberté, El Khabar, Le Soir

ALGERIE (Tamurt) – Avec la hausse des prix de Liberté et El Watan (qui se vendent désormais à 30 DA), la neutralisation des journaux du Général à la retraite, Tewfik, est une mission accomplie avec succès par le clan de Bouteflika. Ce dernier a désormais la mainmise absolue sur tout le champ médiatique algérien écrit et audiovisuel.

Aucun média, qui diffuse à partir de l’Algérie, n’échappe désormais au contrôle de l’Etat. Avant cela, et malgré le fait que le clan présidentiel a réussi à écarter Tewfik, les journaux  que contrôlait ce dernier ont tenté de faire de la résistance mais en vain. Le premier journal pro-Tewfik à avoir vite baissé les bras a été le Soir d’Algérie. Ce dernier n’a pas pu faire face à la crise financière dans laquelle il se débattait au lendemain du départ de Tewfik. En l’absence de publicité de l’Anep (Agence nationale d’édition et de publicité), les responsables du Soir ont tenté au départ de maintenir une ligne éditoriale très hostile au clan présidentiel. Mais quand les caisses du Soir ont commencé à sécher, les responsables de cette publication ont vite courbé l’échine. Le soir d’Algérie devient ainsi très gentil et doux avec le pouvoir et l’Anep est, juste après, instruite d’abreuver ce journal de Pub quotidiennement comme s’il s’agissait d’un quotidien gouvernemental.

Le deuxième journal pro-Tewfik, qui a essayé de résister est El Khabar. Mais avec l’histoire du rachat avorté du quotidien par Rebrab, les responsables de l’ancien plus grand tirage arabophone algérien ont aussi courbé l’échine, surtout après avoir été lâché, sans état d’âme, par Rebrab, quand ce dernier a vu qu’il n’y avait aucune chance de racheter ce canard. Ce dernier est à son tour enchainé, tout comme le Soir d’Algérie. El Watan et Liberté ont tenté tant bien que mal de poursuivre leur mission envers celui qui les a soutenus financièrement et politiquement depuis leur création mais en vain.

Le clan présidentiel leur a coupé tous les vivres y compris les annonceurs privés comme les opérateurs de téléphonie mobile et les gros annonceurs automobiles qui ne transitent pas par l’Anep. Au départ, le lectorat de ces deux journaux n’a pas cessé de péricliter avec la baisse des recettes publicitaires. Les deux journaux ont gardé espoir que leur ancien parrain revienne aux commandes, mais c’est comme attendre Godot !

De guerre lasse et constatant que le paradis artificiel d’avant s’est définitivement évaporé, les deux journaux ont opté pour une solution extrême et ultime. Tripler le prix de vente (la majorité des journaux algériens coûte 10 DA et ils n’ont pas de lectorat). Depuis que Liberté et El Watan sont passés à trente dinars, il suffit d’une petite tournée chez les buralistes, en fin de journée, pour constater à quel point leurs ventes ont chuté. Les responsables de ces deux journaux peuvent toujours rêver du retour d’un sauveur providentiel après avoir fait la pluie et le beau temps pendant plus de vingt ans.

Tahar Khellaf

11 Commentaires

  1. bien fait pour leur gueule ce lui qui soutien le mâle je veux dire le pouvoir , le mâle arrivera toujours a la teindre ,des journaux a la solde et ou service des dictatures.

  2. La mort aux trousses..
    C’EST TRISTE POUR LA NOBLE PROFESSION…qu’ils ont sali et trahi par ailleurs.
    On ne récolte que ce que l’on sème. La mort finit toujours par gagner. Et les hommes hélas refusent toujours en mauvais élève d’apprendre les leçons pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Ainsi donc ,la mort les guette.
    Que leur âme rejoigne celle de leur paire !

  3. eh l’amenisie de votre site est flagrante ! comme ca vous jouez le jeu de ces Fantoches qui nous gouvernes et des ISLAMISTES aussi , vous avez oublié que qaund ce pouvoir Fantoches a commis un carnage en Kabylie en 2001 lors du PRINTEMPS NOIR , il n’y avait que ces journaux que vous dites de Toufik qui ont denoncé l’arbitraire et les seuls qui ont defendu la kabylie ? .
    à ce rytheme , il n y a que vous qui etes propres et democrates … un peu de bon sens et arretez de tirer sur tout le monde , ces grace à ces journaux que vous même vous etes entrain de critiquer aujourd’hui .
    à bon entendeurs salut

  4. A toi ramadan, ces journaux fonction selon le rapport de force, pendant le printemps noir ils son pas le choix de ne rien dir même les média du monde en parle, c vraiment cette pseudo presse zaama( indépendante) pourquoi en fait un blocage de l information sur le Mak.?!ils son trahie les Maqbel les Djaout……..c la presse aux ordre

    • pendent le printemps noir leur rôle était de nous choisir des leaders et des portes voix ,blaid abrika est devenue du jour au lendemain l’incarnation de la volonté kabyle .c’était leur mission intronisé les saboteurs ,et délégitimer tout les anciens de la lutte berberiste ,si non avec la mobilisation de cette époque on aurait put devenir autonome en un rien de temps.

    • y a si Aksil , il ne faut pas se tremper d’ennemi, aucun media au monde n’a parlé sur le crime du printemps noire commis par ce pouvoir Fantoche sauf LIBERTE , ELWATAN et LE MATIN , mois je me souviens trés bien , si ces journaux n’avaient pas comdané et denoncé ce carnage , les Fantoches auraient exterminé toute la kabylie . n’oubliez pas que ces journaux ont perdu leur collegues tués par ces fantoches .

  5. a si ramdane tu te trompe ,je me souviens tres bien de el watan qui mettais a la une
    (qu’attend l’armée pour intervenir en kabylie)

  6. Une presse indépendante ne s’auto-censure pas pour un motif d’argent ou de pression venant de qui que ce soit. Ces journaux que certains commencent à regretter déjà avant leur disparition ne servent pas la vrai opposition mais donne l’illusion d’une presse libre qui consolide la position d’un régime tyrannique. Dans ce cas sa disparition discréditera plus ce régime-là et donc qu’elle disparaisse puisqu’elle ne veut pas l’affronter de front. A propos de la défense du docteur fekhar et ses codétenus, l’un de ces torchons a dit il y a une semaine que le MDS est le seul à les soutenir, ignorant royalement les mobilisations spectaculaires de la presse kabyle surtout Tamurt et du MAK aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Pour ces journaleux, parler du MAK c lui faire de la publicité, donc le pouvoir ne le tolère pas. Mais citer le MDS, un parti microscopique qui ne menace pas le régime, c sans risque et c toléré.

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