BOUGIE (Tamurt) – On dirait qu’il y avait un grand chef terroriste aux alentours du centre culturel d’Aokas en cet après midi du samedi tellement il y avait toute une armada de policiers et de véhicules dont les vitres étaient teintes en noir, du style des services de la garde rapprochée d’un président de la république.
Pourtant rien de tout cela. Il se trouve que ce détachement de policiers était là pour interdire au chercheur et linguiste amazigh, Younes Aidli, d’animer une petite conférence au niveau de cette institution culturelle dont les membres de l’association qui la gèrent multiplient depuis quelques temps, les manifestations de ce genre.
C’est la deuxième fois, en l’espace d’un mois, que cette association reçoit un ordre d’interdiction d’organisation d’une conférence. la dernière fois, c’était Ahyoun qui s’est vu refuser d’animer une conférence et aujourd’hui, c’est au tour de Aidli. Non seulement, mais même la marche de protestation que devaient faire les membres de l’association et les visiteurs a été interdite par la police présente en force. Ce service a mobilisé énormément d’éléments, venus, majoritairement, du commissariat central de Bougie.
« Non seulement, on nous a frappé mais, le plus grave, c’est qu’on nous a interdit de pleurer ». C’est en ces termes qu’un membre du mouvement amazigh de la localité a résumé la situation dans laquelle se sont retrouvés, en cet après-midi du samedi, les militants de la cause kabyle à Aokas. Toutefois, la conférence avec dédicace de son dernier livre a été faite dans un café maure mitoyen au centre culturel où devait se tenir la conférence.
Amaynuth pour Tamurt
il faut sortir en masse pour ce genre de conference maintenant c est une question de dignite c est la vie ou la mort on ne doit pas se taire devant cette mascarade de boutesrika. normalement une police qui va interdire aux kabyles d instruire il faut la chasser arretons de pleurnicher chaque fois qu un policier nous botte le cul il faut remmetre les pendules a l heure, on st un peuple ou non. battons nous pour notre dignite et arrchons la. la ligne rouge que le pouvoir corrompu nous limite c est lui qui la atteinte. la colere signale au rouge il faut agir et tout de suite
Merci pour ces mots de vérité, Monsieur Azwaw.
Je m’interroge vraiment sur les Kabyles d’aujourd’hui.
1980, ce fut à cause d’une conférence, beaucoup moins importante que celle-ci, la pensée Kabyle c’est tout de même très important.
Ras le bol des SIT IN à 10 personnes, ou sont les Kabyles.
La pensée kabyle interdite sur son propre territoire !Quel scandale,quelle provocation ! Et il se trouve des kabyles pour défendre cette Algérie ethnocidaire. Il y a peu de kabyles qui ont le courage de dire tout haut, »je ne suis pas algérien »comme l’a revendiqué Ferhat Mehenni. Etre algérien pour un kabyle,c’est accepter la politique criminelle d’arabisation et de soumission des kabyles.Oui,comme Ferhat Mehenni, je ne suis pas algérien, et seul un Etat kabyle peut mettre fin au calvaire et drame kabyle.Dire je suis universitaire et je ne fais pas de politique est une attitude frileuse et irresponsable,une fuite en avant.L’engagement politique pour un universitaire surtout lorsqu’on appartient à un peuple muselé,défiguré est un acte de démission honteuse pour ne pas dire plus par respect !
le pouvoir pousse la kabylie a l explosion c clair leur bataillons de militaire son prêt a terre sur la population voila leur tactique ils veulent refaire le même scénario de tafsut 80 interdiction de la conférence de da LMOULOUD moi je demande a la population de réagir pacifiquement comme un seul homme ,c non ces chien elhoukouma installent un couvre feux dans nos village
il faut aorganiser ces conferences même en PLEIN AIR, devant le siege de DAIRA , pres de la COMMUNE , il ne faut pas se laisser faire et acepter les intimidations de ces Fantoches ,
Bon dieu de bon sang , à LA PRESIDENCE d’ EL MOURADIA , ils ont deployé un tapis ROUGE au Sanguinaire Madani Mezregue qui a été recu par Ahmed OUYHIA pour le consuter et avoir son avis sur la consttution ; et ils empeches un GRAND MONSIEUR comme YUNES ADLI d’animer un conference .
eh oui ! ……
On est en plein dans le moment de vérité pour la Kabylie. Au vu de ce que les Kabyles subissent chez eux, peuvent-ils encore s’enorgueillir d’être dignes. Le pouvoir d’Alger sort de plus en plus ses crocs et en attendant d’en finir avec lui il est impératif d’organiser la résistance au quotidien. Ou ça passe ou ça casse et il faut choisir entre la liberté ou l’asservissement.
Des Conférences qui vont dans le sens de la sensibilisation du peuple kabyle dans la reappropriation de son histoire, de sa langue,de son identité ne sont pas bien sûr du goût du pouvoir arabo-integriste. Donc il les interdit en déployant son organe répressif impressionnant pour intimider et faire peur aux kabyles.
La meilleure arme pour arracher les kabyles de leur sommeil engourdissant ét comateux est de les informer, de les sensibiliser du péril qu’il court en étant greffer à cette matrice qui est l’Algérie secretante d’une ‘idéologie arabo-baatho-islamique mortifere que ce pouvoir finance à coup de milliards pour nous effacer.
Il vous laver un tel affront !. Ce n’est pas normal, qu’on interdise aux kabyles d’inviter un de ces illustres enfants pour une conférence sur nôtre langue ?!.. Même à l’époque, les français n’auraient pas osé interdire une telle chose, c’est extrêmement grave de l’ampleur néfaste de ces arabes,dire que pendant ce temps là, des associations wahabistes arabes prospèrent chez nous et jusqu’à nos maisons pour arabiser les grand-mères kabyles, j’ai honte de vous !… J’exorte le peuple Kabyle digne et qui avait gardé un soupçon de fierté, de se lever comme un seul homme pour expulser du ces wahabistes assassins de nôtre langue mère. Peuple kabyle, soyez des hommes, organiser une grande conférence aménagée telle une agora grecque au milieu d’un village, tout le monde se doit d’être présent nombreux, unissez vous pour montrer à ces chiens que vous êtes chez vous !… Bon courage, venez nombreux et nombreuses !…
il faut que cette conférence soit reprogrammer en lieu et place qu il déplaise au tenant de ce pouvoir .c est question de principe et du nif.
Il faut vraiment que notre population réagisse à ces provocations et à ces dénies de droit répétitif qui portent atteintes à notre honneur à tous. Comment reconnaître à un langue le statut de nationale et officiel et en même temps empêcher ses locuteurs d’assister à des conférences pour son développement. On ne doit pas laisser nos écrivains, conférenciers seuls face au pouvoir criminel arabo islamique. Nous sommes tous interpeller, en tant que Kabyles, parce que personne d’autre ne viendra soutenir nos hommes de lettres. Voyez ce qui arrive à M Amrioui, qui a lancé personnellement une initiative pour le soutien scolaire des enfants de son village, lui l’ingénieur retraité rentré d’Allemagne. Il a créée » Axxam N Tmusni » dans un garage qu’il a aménagé avec l’aide des enfants de son village sur ses propres deniers. Il n’a demandé rien à personne. Depuis, la gendarmerie lui a fermé son école de savoir, et il est l’objet des pires exactions, lui et sa femme, Allemande, interdite de territoire. Voire l’article de ce jour publié par Tamurt. Parallèlement, l’Association » AKRA » Iqraa,de mer…, hachakoum, financé par le Qatar et les wahhabites a pignon sur rue et obtient toutes les facilités pour arabiser nos enfants. Il est de la première importance de sensibiliser nos concitoyens pour qu’ils évitent à leur enfants cette association aliénante qui véhicule l’idéologie sectaire.
Ces interdictions sont volontairement organisées pour pousser les kabyles à réagir et les manipuler.