Malika BARAKA, membre fondatrice du RPK: Quelques clarifications

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Dr Malika Baraka
Dr Malika Baraka

TAMURT : Malika Baraka, vous faites partie de la direction du RPK, une nouvelle organisation politique kabyle  dont la venue a fait l’effet d’un coup de tonnerre sur la scène politique kabyle. Beaucoup d’interrogations  se posent sur votre mouvement. Tout d’abord,  quels sont les fondateurs RPK ?

Malika BARAKA: Le RPK est le résultat de la rencontre de différents parcours, ceux qui ont contribué à l’émergence de la pensée autonomiste depuis les années 90 avec la création de cercle de réflexion dans la diaspora  (CERAK) et la production de documents (séminaire d’Ecancourt) et ceux qui en Kabylie étaient dans l’action politique sur le terrain en créant le MKL puis le MAK, quitté par la suite pour divergence de ligne. La jonction s’est concrétisée lors du Forum sur la Kabylie de Taqerboust en 2011 pour aboutir à la rédaction du Manifeste kabyle, texte fondateur du RPK (Rassemblement Pour la Kabylie).

Ce mouvement, « Agraw  Tmurt Iqbayliyen » est né au terme de la convention des autonomistes tenue le 24 février 2017 en Kabylie. Y ont contribué également des militants issus des  différents courants démocratiques, ceux du printemps berbère de 1980, du FFS, du RCD, du PAGS, de l’extrême gauche, et ceux du printemps noir de 2001. Une direction politique a été installée pour mener le mouvement jusqu’aux assises que nous espérons tenir l’été prochain. Cette direction a désigné un bureau  exécutif composé de représentants des militants des 6 régions de Kabylie : Tizi ouzou, Bgayet, Bouira, Sétif, Bordj, Boumerdes et de ceux de la diaspora. Hamou Boumedine a été élu à l’unanimité comme coordinateur du mouvement.  Je veux dire ici l’émotion ressentie lors de la proclamation du RPK, un moment rare de communion  entre militants de différentes sensibilités qui se sont  peut-être affrontés dans le passé et qui ont pris la responsabilité,  face à l’ethnocide programmé et en cours, de se  rassembler sur l’essentiel et notre bien commun, la Kabylie.

Qui est  Hamou Boumedine,  élu à l’unanimité, pour ceux qui ne le connaissent pas ?

Hamou Boumedine a été élu à l’unanimité  car il est un des piliers de la revendication autonomiste.  Il assurait déjà la coordination en faisant le lien entre les différents groupes  autonomistes. Venant du combat identitaire  et démocratique (RCD et MCB),  il est dans le courant autonomiste depuis les années 90  et son apport intellectuel  s’est traduit par des contributions et des conférences qu’il a inaugurées dès 1995 à l’université de Tizi-Ouzou. Il est membre fondateur  du MKL créé en plein répression sanglante d’avril 2001 puis par la suite du MAK qu’il a quitté pour divergence suite notamment à la création du GPK. Continuant à travailler à l’élaboration d’une pensée autonomiste, il est l’un des principaux rédacteurs du Manifeste Kabyle. C’est donc naturellement qu’il s’est retrouvé à assumer, par la confiance qu’on a placé en lui, la responsabilité qui est la sienne aujourd’hui dans le RPK.

Vous pouvez nous résumer  le projet du RPK ?

Il y a 3 fondements dans ce projet politique.
Le premier est notre affirmation identitaire en tant que peuple kabyle voulant faire valoir ses droits collectifs.
Le deuxième concerne la question nationale toujours non résolue et dont la solution est dans la reconnaissance de la réalité multiculturelle de la nation algérienne.
Le troisième est la nécessité de refonder l’Etat afin de sortir de l’Etat Nation jacobin  pour aller dans le sens d’un vrai partage du pouvoir entre l’Etat central et les régions historiques qui souhaitent faire prévaloir leurs spécificités. L’exercice de la démocratie sera de type consociative ou consensuelle, seule solution équitable dans les pays à composante plurielle.

Nous militons pour la reconnaissance d’un statut de large autonomie territoriale pour la Kabylie et pour la reconnaissance d’une autonomie culturelle pour les communautés kabyles installés en Algérie en dehors du territoire kabyle.  En dehors des domaines régaliens relevant des prérogatives de l’Etat central auquel les Kabyles participeront au prorata de leur représentativité dans la population algérienne,  ce sont les institutions propres de la Kabylie, un parlement souverainement élu et un gouvernement qui  auront la compétence politique sur le territoire kabyle notamment  dans le domaine de l’éducation, notre priorité absolue. Notre ambition est dans un projet de société qui nous ressemble, résultant d’une harmonie à trouver entre les valeurs positives kabyles, marqueurs de notre identité et les exigences de la modernité.

Mais l’autonomie n’est-elle pas une option dépassée, une régression, l’expérience autonomiste s’étant soldée par un échec ? 

 C’est ce qui revient dans l’argumentaire du discours indépendantiste pour expliquer l’abandon de l’option autonomiste.
Notre conviction pour l’autonomie étant solide et profonde, nous  avons été et demeurons autonomistes et nous pensons au contraire que la lutte pour l’autonomie  n’est absolument pas épuisée ni finie. Elle vient même tout juste de commencer. Que représentent quelques années dans ce genre de combat dans un temps historique politique ? Au contraire, nous considérons que ceux qui tiennent ce discours sont plutôt dans la fuite en avant.

Certes, il n’y pas d’autonomie politique encore mais il y a une évolution incontestable des mentalités au niveau de la prise de conscience avec l’émergence d’une conscience kabyle notamment dans la jeunesse. Le débat qui s’était éloigné s’est recentré sur la Kabylie. C’est remarquable quand on sait le temps de déconstruction mentale nécessaire pour sortir de l’aliénation jacobine française et de l’hégémonie arabo-musulmane.
L’autonomie est désormais dans le débat public et il y a un début d’aspiration réelle à ce statut dans la société kabyle profonde (je ne parle pas ici de la base militante qui s’est démultiplié grâce notamment au travail de courageux militants de terrain,  initié par Ahmed Ait Bachir et relayé par la suite par Bouaziz Ait Chebib).

Si j’entends l’argumentaire qu’on nous oppose, on nous dit que l’autonomie a été abandonnée parce que la présidence n’a pas répondu à une demande écrite d’autonomie (si l’autonomie s’obtenait ainsi, cela se saurait !). On nous dit que tous les peuples vivant dans des statuts d’autonomie sont dans une situation peu enviable et qu’ils aspirent tous à l’indépendance.  Beaucoup de peuples vivent tout à fait bien leur autonomie notamment dans les pays nordiques ou plus près de nous, la Sicile, la Sardaigne et d’autres dans le monde. Pour les exemples qu’on nous donne,  j’aimerai  bien  vivre  » l’enfer » d’un Catalan qui a ses propres institutions, qui vit dans sa propre culture ou  comme un Québécois ou un Écossais qui ont d’ailleurs, pour ces derniers  choisi librement par vote de rester dans l’autonomie car tel était leur intérêt (souvent de nature économique), choix qui peut évoluer dans le temps.

Vous savez, je crois qu’il faut sortir des postures et des détestations idéologiques pour penser de façon pragmatique à nos intérêts et nous avons la conviction au RPK, que l’intérêt de la Kabylie aujourd’hui est dans un statut d’autonomie pour la préservation de notre identité sans prendre de risque humain majeur. Il faut concevoir l’autonomie comme  un processus qui nous mènera là ou nos intérêts nous mèneront qui ne seront peut-être pas les mêmes dans 10 ans ou 50 ans.

Allez-vous continuer le travail  du MAK autonomiste initié en Kabylie ?

Au RPK, notre credo est que l’autonomie ne se revendique pas seulement, elle se construit. Tout en menant la lutte politique pour la reconnaissance d’un statut politique et en continuant la sensibilisation, il y a lieu d’amorcer dès maintenant une dynamique de construction d’une autonomie de fait  Notons à ce sujet que la société kabyle travaille déjà dans ce sens par la prise en charge des problèmes qui se posent à elle. Il s’agit d’accompagner cette dynamique sans l’instrumentaliser tout en lui donnant du sens politique. Tous les segments de la société doivent être impliqués pour que tous, nous puissions contribuer à construire ensemble la Kabylie que nous voulons.

Concrètement, comment allez-vous traduire cette idée d’autonomie de fait sur le terrain ?

Notre travail consistera à aider à renforcer les institutions kabyles encore existantes, augmenter les espaces d’autonomie qui existent dans les villages et  aider à les fédérer pour préparer une assise au futur parlement.
Le développement économique et social est la pierre angulaire de l’autonomie de fait.  Face  au régionalisme clientéliste et  éhonté du pouvoir, nous sommes en droit d’exiger l’inventaire de la répartition des investissements, la Kabylie étant  fortement sanctionnée par cette politique économique  non équitable.

Pour notre part, nous travaillerons à sensibiliser et à impliquer les acteurs économiques et sociaux ainsi que notre nombreuse élite qui est prête à apporter sa compétence pour des projets cohérents et pertinents. L’immigration peut être d’un apport considérable en termes de savoir-faire et de potentiel financier. Les expériences réussies d’assainissement de l’environnement  sont à partager et généraliser. Dans ce sens, l’ampleur du concours du village le plus  propre  montre l’adhésion de la population à ce qui peut apporter du  bienêtre.
L’école, sujet grave et urgent est notre souci fondamental car l’école algérienne actuelle nous détruit de l’intérieur. Si la solution définitive passe par la solution politique, il faudra trouver des méthodes parallèles, expérimentées ailleurs, de transmission de nos valeurs et de notre culture à la jeunesse. L’expérience faite d’une école pilote de village  » tamusni » est intéressante à ce titre.
La participation des femmes dans tous les domaines est à favoriser dans un esprit d’égalité, d’autant qu’elles apportent une vision plus aiguisée de la réalité et des solutions pragmatiques. Il reste tous les autres domaines qu’il est trop long d’énumérer ici et d’expliciter: medias, lutte contre la salafisme, sécurité, etc. Le chantier est immense, le chemin est long  mais l’essentiel est d’entamer une dynamique dans la bonne direction.

Ainsi, si les Kabyles choisissent cette voie d’émancipation, se construira progressivement une Kabylie solide, autonomisée, sûre de ses valeurs, capable de se prendre en charge. La Kabyle, organisée autour de ses institutions revivifiées, rassemblée autour de ses intérêts, aura alors l’aptitude pour les imposer politiquement.

L’autonomie, telle que vous la concevez, est- elle possible dans  une Algérie arabo-musulmane et que les indépendantistes qualifient de coloniale? 

Cette vision, à mon sens, ne dit pas toute la complexité de la réalité kabyle. Pour nous, l’Algérie n’est pas un pays colonial, c’est le comportement du pouvoir qui est de nature coloniale en menant une politique ethnocidaire à notre endroit, d’où aujourd’hui notre combat. L’Algérie pour nous est une terre amazighe à laquelle est liée la terre kabyle et nous ne sommes pas prêts à la laisser définitivement à l’emprise arabo-musulmane.
L’Algérie réelle est multiculturelle, avec notamment une diversité de peuples amazighs  avec lesquels il faudra  construire un front pour la réappropriation de notre ‘identité première.  N’oublions pas aussi que des fortes communautés kabyles se sont installées dans différents endroits d’Algérie, notamment dans l’Algérois et en Oranie.
De plus, l’histoire récente montre qu’il n’y a pas d’impossibilité consubstantielle à la société algérienne de produire des formes d’organisation autres que celle imposée par le clan d’Oujda. Le combat algérien pour l’indépendance s’est organisé naturellement en régions dotées d’une gestion autonome, modèle fédéral que des personnalités politiques  l’ayant vécu ont continué à défendre. Je rappelle aussi  ce fait étonnant, le premier parti « fédéraliste » est oranais (El Fedjr dans les années 90).

Autre fait éclairant : le travail de la commission « Sbih » chargée par le gouvernement algérien en 2001 de faire des propositions pour une réforme de l’Etat. Le résultat, d’après ce qui en est ressorti dans la presse (rapport jamais publié et bien vite classé) est une régionalisation sur le modèle adopté pendant la guerre avec les régions historiques (Kabylie, Aurès, etc.) et à la tête des gouverneurs dont on ne sait s’ils sont désignés ou élus.  Il y a eu également cette fugace expérience du gouvernorat d’Alger avec une petite avancée sur la notion de territorialité mais l’absence d’une représentation souveraine.

Quels sont vos moyens de lutte pour concrétiser la reconnaissance d’un statut politique particulier ?

Ce sont tous les moyens de la lutte politique, la sensibilisation, un discours construit, les actions et mobilisations sur le terrain  pour imposer nos droits culturels et politiques. Il est vrai qu’au jour d’aujourd’hui, nous  n’attendons aucune évolution sur ces questions de la part  du pouvoir actuel  de plus en plus absolutiste, autiste et répressif qui ne cède qu’au rapport de force. Et pour demain, nous manquons de visibilité. Mais quel que soit le pouvoir que nous aurons en face,  notre conviction est que notre lutte aboutira, car nous n’avons pas d’autre choix que de réussir, notre existence même étant  en jeu. Par son poids historique et politique, l’importance de son  élite, sa possibilité de mobilier une population politisée, la Kabylie rassemblée, sûre de ses choix est potentiellement  puissante pour infléchir le cours de l’histoire. A ne pas négliger également la construction  de solidarités internes avec d’autres régions notamment amazighes vivant la même problématique.

Enfin, le changement des mentalités par la  sensibilisation des Algériens à ces questions aidera à créer un climat apaisé favorable au débat dans la société civile. A ce sujet  je note que des sociologues, des linguistes, des historiens algériens abordent  maintenant  les questions relatives à la Nation,  aux cultures, aux statuts des langues et la dernière conférence de Mohamed Harbi est édifiante à ce titre. Cet historien a reconnu que « le problème fondamental de l’Algérie est de refondre la Nation parce que la question de la Nation n’a pas été tranchée avant l’insurrection et qu’il faut déconstruire l’idéologie nationaliste  » et il ajoute que « les Algériens auront à élaborer un langage commun qui répond aux questions des ethnicités qui ne concernent pas seulement la Kabylie mais d’autres régions d’Algérie »

Le Manifeste avait amorcé le débat sur la Nation et l’Etat et sur la  nécessité de changer de paradigme politique pour la  construction d’un Etat  algérien moderne dont le premier jalon  serait un statut spécifique pour la Kabylie.  Ce débat  est à  mener également  au sein  de la classe  politique algérienne.  Ce d’autant que deux partis, le FFS et le RCD, bien qu’ils ne posent pas la question essentielle de la Nation ont pour l’un, initié ce débat (projet de plateforme de 1979) et pour le second, proposé la refondation en un Etat unitaire régionalisé.

Mais le monde arabo-musulman dont fait partie l’Algérie officielle est hermétique à tout changement !

Oui, vous avez raison. L’hégémonie arabo-musulmane ne peut pas tolérer l’existence d’une entité non arabe en son sein. Et ceux qui croient en finir présentement  avec le monde arabo-musulman et le salafisme en établissant des frontières, devraient se poser la question de la viabilité de la Kabylie au sein d’un tel environnement belliqueux.  Il y a une occultation du risque humain chez certains dont je ne sais que penser. Quant au salafisme, ce ne sont pas des frontières qui l’arrêteront, comme on le constate partout dans le monde, même si l’éducation et une politique conséquente peuvent en réduire l’influence.

La bonne nouvelle vient du futur car ce monde-là est en crise, les Etats Nations sont remis en question et les changements géopolitiques sont en marche.
Au Moyen-Orient, les Kurdes d’Irak ont imposé une autonomie territoriale dans le cadre un Etat fédéral suite à la chute du régime de Saddam Hussein.

En Afrique du Nord, même si on ne se débarrasse pas de 15 siècles d’impérialisme culturel arabo musulman d’un coup de baguette magique, il n’en demeure pas moins que le mouvement de reconquête initié par la Kabylie, il y moins d’un siècle, est en train d’ébranler toute l’Afrique du nord. L’émergence des mouvements amazighes et la poussée des populations amazighes vont inéluctablement recomposer les Etats d’Afrique du Nord  et modifier les configurations internes des Etats. On le voit en Lybie, le Maroc et l’Algérie  sont contraints de commencer à modifier  leurs constitutions pour intégrer la dimension amazighe. Minimes au début, ces changements s’amplifieront irrémédiablement  jusqu’à refonder totalement ces Etats.

Dans la société algérienne où la crise du monde arabo musulman commence à créer des ruptures, on note un frémissement des mentalités dans la société et notamment au sein de l’élite. Boualem Sansal, Kamel  Daoud, pour les plus connus ont des positions claires à ce sujet

Quelle est la raison pour laquelle vous n’avez pas rejoint le mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie qui affirmait contenir l’option autonomiste ?

 Parce que l’autodétermination n’est pas un projet politique en soi. C’est un instrument juridique du droit international que les peuples peuvent  utiliser pour choisir leur destin et qui est généralement l’aboutissement d’un processus indépendantiste.

De ce fait, ce mouvement était condamné à rester seulement dans les grands principes. Le moyen ne pouvant pas précéder le politique, il est impossible de tenir sur le long terme sans projet clair ni stratégie bien définie. Il  me semble que la clarification politique était à ce niveau nécessaire.

De plus, ce mouvement est lié organiquement au GPK dont nous avions contesté la légitimité.

Quant à déplacer la lutte vers le terrain international, et  entendons nous,  je ne dénigre pas ici  la démarche politique si elle est légitimée,  il n’est pas sûr qu’elle sera plus efficiente et qu’elle aboutira plus vite que notre combat interne pour l’autonomie. Si être dans son bon droit pour un peuple suffisait à accéder à l’indépendance, on se demande pourquoi tant de peuples se battent durement depuis tant d’années comme les Kurdes, les Tibétains, les Touaregs de l’Azawad  et tant d’autres dans le monde.

Ceci dit, nous ne faisons pas exception dans l’histoire des luttes des peuples vivant  notre condition, lesquels ont souvent utilisé ces deux stratégies de lutte, autonomie et indépendance.  On a  même vu  récemment en Corse ces deux options se faire  la courte échelle pour prendre le pouvoir local .

Pour finir, nous respectons tous les engagements sincères pour la Kabylie utilisant la lutte politique. A chacun de se se faire sa propre conviction en toute connaissance de cause.

Beaucoup d’accusations ont été émises contre votre mouvement, comment l’avez-vous vécu? 

En effet, une violente campagne de dénigrement a été initiée par certains  responsables politiques du MAK-ANAVAD  et reprise par leurs relais. C’est une manœuvre bien connue, avec ici un degré de violence jamais atteint,  contre des personnes ou un autre courant  politique en semant la suspicion en place et lieu d’arguments. Ces comportements ont fait tant de mal à la Kabylie  que la population vaccinée ne leur donne plus crédit et veut juger par elle-même.  Au nom de quoi l’aspiration à l’autonomie d’une partie de la société kabyle n’aurait pas le droit au respect et à l’expression politique?

Nous avons pris la responsabilité de ne pas répondre à ces accusations pour ne pas alimenter la spirale de la violence verbale qui est là pour empêcher le débat politique et au final faire le jeu du pouvoir. Nos parcours politiques sont connus pour la plupart et ont été de toutes les luttes marquantes de la Kabylie et nous dénions le droit à quiconque de juger de la valeur de notre Kabylie et de nous donner des leçons de patriotisme kabyle.  En revanche, je salue les femmes et les hommes politiques qui  sont dans un débat politique ouvert  à la confrontation d’idées et au respect de l’opinion d’autrui, comme le fait Yasmina Oubouzar qui vient de nous apporter la contradiction.

Croyez-moi, nous sommes tout à fait conscients que le pouvoir va essayer de manipuler les uns contre les autres mais ce n’est pas cela qui va nous empêcher d’exister. Il faut rester vigilants et ne pas tomber dans leur jeu en enclenchant un nouveau conflit fratricide. Par ailleurs, je rappellerais à ceux qui ont l’oubli facile que les seuls acteurs à avoir soutenu le MAK dans les moments difficiles,  contre les accusations gravissimes de Louisa Hanoune , lors de la répression du dernier congrès et  des différentes arrestations, sont ceux qu’on accuse  aujourd’hui , sans aucun état d’âme, de relais du pouvoir, traîtres, etc.

Une dernière question, Hacene Hireche représentait- il le RPK lors de sa dernière prestation sur la chaîne « el Maghribia »  

Non. Hacene Hireche a été clair le dessus, il est un sympathisant. Un représentant du RPK, Maître Sofiane Ikken était là. Hacene Hireche est signataire du Manifeste mais il veut garder une parole libre. Je voudrais ajouter  qu’on peut comprendre que les propos, dont il est responsable,  puissent offusquer, mais  qu’on lui réponde sur le fond ou la forme et non procéder à un véritable lynchage de sa personne. Il m’arrive de ne pas être d’accord avec Hacène mais je reconnais en lui un militant infatigable qui s’est engagé dans toutes les luttes kabyles: FFS, avril 80, RCD, combat amazigh et maintenant l’autonomie. Il n’a jamais déserté le terrain contrairement à d’autres de sa génération. Dans tous les coups durs qu’on a traversé, il a toujours été présent et d’un apport précieux et beaucoup de ceux qui l’accusent aujourd’hui le savent. Alors qu’on lui apporte la contradiction si on est en désaccord avec ses opinions, déclarations ou initiatives, mais qu’on respecte l’homme, sa famille et son parcours.

A ce propos, je constate avec tristesse que la régression culturelle, politique et éducationnelle gagne du terrain et mine le débat public. Quand arriverons-nous à critiquer un propos, un geste d’une personnalité publique sans tomber dans l’opprobre, les excès en tout genre et l’assassinat médiatique. Quand donc aura-t-on le sens de la mesure ?  Quel exemple donnons-nous à une jeunesse déjà malmenée par une école algérienne intolérante et obscurantiste ? Ceci a été particulièrement grave à l’égard de nos artistes, car ce sont eux qui produisent encore de la culture, celle qui nous permet de rester vivants. Tous ceux que les détruisent nous détruisent avec eux. Takfarinas, pour un propos dont il n’a pas mesuré les enjeux, est condamné dans sa vie d’artiste, lui qui a donné à la jeunesse kabyle de quoi résister à la déferlante du rai, des monuments comme Ait Menguelet et Idir sont calomniés pour une poignée de main, sans respect pour leur immense travail. Les artistes sont sommés de prendre une position politique. L’art est libre et laissons nos artistes et notre culture libres !

Il est du devoir de tous d’assainir ce climat. Sinon, ce terrorisme de l’insulte, cette instauration de la culture de la « fetwa » et du « takfirisme » à la kabyle nous détruira de l’intérieur plus surement que tous nos ennemis réunis.

Une conclusion?

La naissance du RPK  a eu deux conséquences positives, celle de remettre en place le jeu démocratique kabyle menacé de façon itérative, la seconde est d’amorcer un débat kabylo-kabyle et peut être kabylo-algérien bloqué depuis le mouvement national. Tous ceux qui se sentent concernés par ces questions sont les bienvenus et toutes les contributions peuvent venir enrichir ce débat qui reste ouvert.

 Pour finir, je veux m’adresser à la  jeunesse pour leur dire que la grandeur et l’honneur de la Kabylie a été et est toujours de porter les luttes pour les idées de liberté et de démocratie. Le pluralisme politique et la légitimité par la souveraineté du peuple sont des valeurs cardinales. Des générations de militants se sont sacrifiées pour cela.  Soyez dignes de cet héritage en vous élevant à la hauteur qu’exige le combat pour la Kabylie aujourd’hui.

Tamurt 

59 Commentaires

  1. Avec tout le respect que j’ai pour Malika Baraka, Je pense qu’elle fait fausse piste et reste une reveuse. Faire reference au modele Quebecois au Canada est absolument fou et montre une maladresse monumentale avec des consequneces desasgtreuse pour les Kabyles , celle la meme qui nous a fait rever d’une Algerie democraeique et plurieille au lendemain de l’independance. La verite c’est que demain vous fetes un vote libre en Algerie, tous les arabophones vont voter pour une regime arabo-islamique pire que celui qui est en place.

    • A Izem , je pense que veut dire madame Baraka est que c’est une question d’étape et que si on arrive a avoir ce qu’ont les Quebecois c’est un énorme pas. Juste pour information personne n’a parlé d’Algérie plurielle au lendemain de l’indépendance.

      • @Adfel
        Les arabo-islamistes ont brules et bruleront toutes les etapes pour arriver a une regime moyen orientale islamiste; aucun peuple n’aimerait etre dans leur collimateurs. Ceux qui comme toi revent d’un process de paix et respect avec eux n’ont rien compris de ce qui se passent de nos jours au Moyen Orient. Le pire pour les Kabyles c’est que ils risquent de ne trouver personne pour les aider.
        Quand a l’Algerie post independance, je ne sais pourquoi tant de leaders politiques comme Ferhat Abbas et bien d’autres se sont fait incarceres et beaucoup assassines et, surtout ,pourquoi les combattants de la Willaya 3 se sont battus en 62-63 . Si tu dis que ce n’etait pas pour une Algerie democratqiue et plurielle, tu ne connais rien de l’histoire moderne du pays.

        • Il n’y a que les Kabyles algérianistes qui parlent d’une Algérie plurielle.
          Les Arabes algériens ne veulent pas de cette pluralité. Les Arabes aiment dominer.
          Les minorités sont enterrées dans les pays gouvernés par le despotisme oriental. Les Kurdes vont bientôt déclarer leur indépendance en Irak. Ils attendent juste que certaines puissances les écoutent et les comprennent.
          Malika Baraka a une pensée magique en disant que toute l’Algérie est amazighe. Pense-t-elle que le MAK ignore l’histoire?
          Le problème est là stratégie! Prendre la meilleure voie la plus courte et la plus rapide pour atteindre l’objectif! La Kabylie ne peut plus attendre des dizaines d’années pour retrouver la liberté perdue en 1857!

          • Madame Baraka a au moins le mérite d’exposer son projet.
            Vous dites que vous avez mieux , une voie courte et rapide. Très bien, arvah atafat ! Pouvez vous nous expliquer en quoi consiste cette voie pour le coup magique, comment comptez vous y arriver et ne nous cachez rien.

          • @Maliki baraka . On avait le FFS on a créé le RCD on a le MAK et maintenant on a créé le rpk et je l’ecris en miniscule . Nous kabyles on est voué a l’echeque C’est une malédiction que nous trainons depuis la nuit des temps . Thanemirt

          • Je une kabyle non autonomiste ni indépendantiste mais j’ai beaucoup apprécié cet interview qui a élevé le niveau du débat. Madame Baraka veut s’adresser à nos intelligences et moi, cela me fait réfléchir surtout quant elle aborde l’autonomie de fait.

      • L’Algérie « terre arabe » est mûre pour vivre sous une théocratie type saoudienne ou Daâchiste.Les algériens ont été vaccinés contre la démocratie,les droits de l’homme,la laïcité,le pluralisme sous toutes ses formes…Mme Baraka vous êtes une ancienne militante du RCD comme moi,permettez moi de vous dire qu l’Algérie n’est pas le Canada ni l’Espagne ni le Royaume Uni…
        L’Algérie n’est pas une nation mais un Etat artificiel qui repose sur le faux et usage de faux,la force des baïonnettes et la rente pétrolière.L’Algérie peut-elle s’effondrer ? Oui et tous les paramètres négatifs sont réunis pour l’implosion de cet Etat archaïque et despotique qui ne tolère aucune différence en dehors de l’arabo-islamisme.Il faut sauver la nation kabyle du naufrage du Titanic Algérie qui navigue à vue sans timonier et sans boussole.Cet Etat arabo-islamique est gangrené par le despotisme oriental et l’intégrisme islamique.Une autonomie sous la coupe d’un Etat voyou est une voie très risquée et nous resterons toujours invisibles sur la scène internationale et incapables de venir en aide aux autres peuples amazigh opprimés.
        Mais il ne faut pas insulter l’avenir.L’union des forces politiques kabyles est indispensable pour accélérer la décantation au sein de la société kabyle et parvenir rapidement à une décolonisation pacifique de la Kabylie.
        Car les kabyles vivent une forme de colonialisme insidieux que l’on ressent souvent mais que l’on refoule .

  2. vous n areter pas de changer de nom mkl, manifeste et rpk on dirait que vous etes assis sur des braises mais demain vous aller etre quoi, vous etes la honte de la kabylie vous etes la que pour freiner la souverintes des kabyles mais le train de l indepndance a sonne et vous perdez votre temps tout ce que vous gagner c est ce que le pouvoir vole au peuple puis il vous le redonne donc vous mangez de l argent des pauvres vous etes des voleurs au meme titre que ce gouvernement pourri

  3. Je ne suis pa militant du MAK ANAVAD, mais je dois dire que la vision de ce responsable du RPK, ne m’inspire pas du tout confiance pour la simple raison que le temps travaille contre la kabylie. Moi par exemple , je suis sympathisant de tous les mouvement culturels amazigh dans les années 1980 et des mouvements kabyles depuis 2001. J’ai même donné le prenom de massinissa à mon fils en 1980. Mais j’ai constaté que la politique de l’enseignement, a fait de tous mes enfants des arabo-musulmans 100% bornés et ils refusent même d’essayer de parler le kabyle.Toute la generation de de mes cousins des annnées 80-90-2000 sont arabo-islamisés au point de destester tout ce qui touche au kabyle.et à la kabylie. C’est pourquoi, je dis que la politique du RPK ne peut que faire gagner du temps à nos ennemis pour nous exterminer et nous faire disparaitre notre identité kabyle.
    Il suffit de remarquer le racisme general anti-kabyle de la grande majorité des algeriens arabophones pour comprendre qu’il n’y a aucune chance à la kabylie de survivre dans un environnement arabo-musulman. Il suffit de regarder et d’analyser les nombres de voix obtenues lors des elections par les partis RCD et FFS dans les autres regions pour comprendre que tout ce qui est kabyle est rejeté par les arabophones. Alors ne soyez pas aveugles, svp , regardez la realité en face. Ne revez pas comme si nous nous vivons au canada, ,en espagne, en belgique, en suisse, ou dans un autre pays civilisé. l »Algerie est un pays pire que la corée du nord. C’est là une donnée essentielle. Ouvrez grands vos yeux , ne revez pas , car cette politique va nous mener à notre extinction.
    SVP, reflechissez , ne donnez pas une nouvelle ffois une occasion à nos ennemis de gagner du tempset de nous opposer les uns contre les autres. Rappeler vous du mouvement des arrouchs,qu’ils ont reussis à imploser. En 1962, les limites linguistique de la kabylie etaient 4 fois plus grandes par rapport à aujourd’hui.A ce rythme, vos enfants seront tous des arabo-islamistes. Je ne parle de mes propres enfants, car ils sont déjà des arabo-islamistes et mes petits enfants, sont mê des anti-kabyles. JE SOUFFRE DE NOTRE CONDITION REELLES. C’est pour cela que je soutiens de tout coeur et de tout âme le AK ANAVAD et FERHAT MEHENNI. JE vous supplie de de ne disperser encore une fois les energies kabyles. Il y va de notre survie.

    • Exact , le temps travaille contre nous et si l’indépendance était est si facile à obtenir pour tout de suite, tout le monde dira oui, Ne revez pas. Ou on veut l »indépendance par voie pacifique, on passe par l’étape autonomie, ou alors c’est la guerre avec son lot de souffrance son temps indéterminé et son issue incertaine,

      • azul
        Tout à fait d’accord avec vous Tidett.
        J’ai le même constat à faire concernant mon entourage familiale,quand je demande à mes enfants qu’est qu’ils ont appris à l’école ou même en crèche, il me répondent Sourat el…………….!!! j’en ai marre d’envoyer mes enfants chaque matin à cette école sinistrée, une simple précision aux membres du RPK,n’est pas leadeur celui qui veut,n’est pas mobilisateur celui qui veut, j’ai le respect à toutes et tous les acteurs politiques kabyles qui ont fait de leur mieux mais je pense que les mêmes conditions reproduisent les même résultats,vue notre expérience des 50 dernières années,il est plus qu’évident de lutter pour notre indépendance.
        Je me sens vraiment colonisé pas seulement par ce pouvoir,mais par tous les Algeriens.
        -En étant obligé d’écrire et de parler leur langue
        -En envoyant mes enfants à leur école
        -En supportant toutes les médiocrités qui en découlent de cette ALGERIE ARABE ET MUSULMANE.

  4. Bla bla bla…Rien que du bla bla bla! Baratin délibéré ou non,il s’agit de baratin. Le RPK est le pire ennemi de la démarche souverainiste kabyle. Curieusement, il se montre des plus actifs au moment où le MAK soutenu par une déferlante kabyle, avance à grands pas vers son indépendance. Le RPK, comme si la Kabylie avait encore du temps à perdre, nous demande patience et foi en l’avenir dans une Algérie plurielle. Une Algérie aux mains des partis politiques et religieux les plus radicaux, une Algérie qui a tout fait pour anesthésier l’esprit de révolte, pour décourager voire désespérer sa population! Le RPK veut gagner du temps, nous en faire perdre, nous dissoudre dans l’arabo-islamisme. Il est URGENTISSIME que la Kabylie sorte de cette Algérie qui l’ostracise, l’exclut de tout développement économique. Combien de temps allons-nous encore attendre? Mme M.Baraka, soyons sérieux! Qu’a fait votre mouvance pour aider la Kabylie? Le MAK vous fait-il peur à ce point que vous sortez l’artillerie lourde? Le GPK a lui, le mérite d’exister et de mener un véritable combat.C’est lui qui dérange. Tout est dit!… En avant les indépendantistes! Le temps presse! La Kabylie est en danger de mort. « Son pronostic vital est engagé ». Si nous tenons à rester ce que nous avons toujours été, à être fiers d’évoquer une civilisation millénaire devant nos enfants et petits enfants, à avoir enfin les mains libres pour déployer nos talents, nos compétences au service de ce territoire qui nous fait vibrer au plus profond de nous, oublions cette logorrhée! Logorrhée qui reprend notre discours, nos idées maîtresses mais en les noyant dans des circonvolutions ineptes et surtout des recommandations dangereuses. La Kabylie n’a plus de temps à perdre! Elle souffre et notre devoir est de la SAUVER! Vive F. Mehenni, qui lui ne nous demande pas d’attendre. Il est dans l’action, il est notre moteur, notre leader incontesté et incontestable! Merci à lui, à son équipe, aux militants makistes. Nous sommes prêts à nous ranger derrière des locomotives, pas derrière des poids morts! Vive la Kabylie, SOUVERAINE, INDEPENDANTE qui saura attirer vers elle tous ses enfants qui ont dû la fuir pour aller chercher leur pain quotidien, ailleurs!

  5. D’un côté le MAK, radical et percutant, mais avec ses penchants anti-musulmans kabyles et son offre de service à toutes les forces anti-islam et ce RPK, qui pense à un divorce en douceur et par étapes d’avec le pouvoir assassin, le kabyle musulman que je suis se trouve dubitatif.
    L’époque est trouble.
    Le salafisme est le nouvel opium du peuple.
    Comme gog et magog, il sème l’injustice sur son passage.
    En face, le pouvoir assassin s’adapte, bombe le torse et manipule.
    Entre ces deux monstres, le pauvre kabyle cherche la voie de son salut.
    Alors, mak?rpk ?
    Il n’y a pas pire que celui qui se ment à lui même.
    La nation kabyle est réelle, l’état kabyle n’a jamais existé.
    Heureux sera celui qui saura faire la synthèse de cette dichotomie.

    • Moi je ne suis pas troublé et je suis même très content qu’on ait deux mouvements ; un mouvement indépendantiste qui va mette la pression de l’extérieur et maintenant un mouvement clairement autonomiste pour mettre la pression à l’intérieur.

    • le MAK est le fils légitime du berbérisme ,contrairement a l’islamisme le berbérisme a toujours sue contrôler ses extrémistes ,avec la mort de matoub et le printemps noire on est passer a deux doigts d’une guerre ethnique ,mais les berberistes on toujours pue canaliser l’énergie de la jeunesse vers des démarches pacifiques .
      il y a des extrémistes parmi les makistes (anti arabe ,anti musulman …etc ) mais ils sont contrôlable et contrôlé ,si demain le MAK prenait le pouvoirs ,il n’y aura aucune destruction de mosquée ,les musulmans ne serait pas inquiété ,au pire se sera l’interdiction des haut parleurs dans les mosquées et l’ouverture des restaurant pendent ramadan .
      entre les berberistes et leurs extrémistes contrôlable ,et les islamistes et leurs extrémistes incontrôlable le choix et vite fait .
      choisir entre la peste et le choléra est dilemme ,mais entre la peste et la grippe le choix est vite fait .
      je suis musulman et je soutien le MAK ,même si une certaine islamophobie me dérange je la prefere a ses islamistes qui voudront épouser mes sœurs a 12 ans et qui voudront excisé mes filles ou m’utilise comme chaire a canon des Saoud.
      les choix ne sont pas illimité ,se cacher deriere l’islamophobie du MAK n’est pas serieux .

    • @ Mhena tu es obssede par ta religion .Le MAK n’a rien contre ta religion .Normalement une vraie religion est privee ,mais toi tu ne cesses de la projeter dans tous tes messages.
      Tu utilises ta religion pour s’opposer au MAK.Tu as la mentalite d’un islamiste
      Quand a cette femme ,elle fait party de ce project pour faire un peu plus d’argent comme tous les autres.Elle va suivre la feuille de route ,et dans quelques annees elle sera riche
      Au fond d’ elle,elle sait tres bien que ce qu’elle avance n’est pas du tout reel

  6. l’Algérie est arabo-musulmane ,en cas d’élection se sont les islamistes qui gagneront a coup sur (ait ahmed n’a pas fédérer les algériens se n’est pas tabou qui y arrivera ) ,ses islamistes ont un problème qui les handicape depuis toujours ,ils n’arrivent pas a contrôler leurs extrémistes des-qu’ils sont au pouvoir vous avez des hordes de salafistes qui réclament le mariage avec des fillettes ,l’excision ,la lapidation ….etc ,les expériences égyptienne et soudanaise sont parlante ,l’autre passe temps de ses islamistes c’est l’oppression des minorités ,nous sommes une minorité réputé hostile a l’islamisme donc nous n’echaperont pas a quelques pogromes .
    face a se constat la Kabylie a deux choix ,soit elle prend son autonomie ,elle se démocratise ….etc ,mais elle soutien le régime autoritaire en place (repart contre l’islamisme ) ,soit elle prend son indépendance et elle assure sa propre sécurité avec son armé sa police …etc .
    se sont les deux seuls perspectives viables ,personnellement j’opte pour indépendance ,je ne veut pas que les kabyles devient les alaouites d’Algérie ,en se mettent a opprimé les arabes pour préserver des intérêts russe ou français …etc .
    le MAK est honnête ,il n’y a pas de clauses caché dans son projet .

  7. azul

    La naïveté, c’est un optimisme déraisonné avec la vie et une confiance excessive à l’humanité des humains.»

    Ahlil ahlil …Ar tufat ma tegrad kra n tafat.

  8. Le vers est dans le fruit et c’est l’islam. Du coup, les kabyles n’arriveront jamais à s’entendre sur l’essentiel, la KABYLIE. L’histoire est édifiante sur ce point.

  9. alors des siécls encore on lutte pour la kabylie c est n importe quoi ;;;notre dernière lutte c est pour l indépendance de la kabylie pour qu elle trouve la paix une fois pour toute et pour qu on passe a sa construction ;;;;;;;;;;;vive l indépendance de notre chère kabylie

  10. DR TAGHALAT

    Bonjour Mme

    Vous êtes probablement sincère dans votre vision des choses , mais votre absence de lucidité et de discernement m’interpelle à plus d’un titre. Comment allez vous vivre sous la bannière de MESSALI EL HADJ, dans un état qui se confessionnalise à une vitesse vertigineuse à tous ses étages et qui ne reconnît que la OUMA ? Comment osez vous comparez l’incomparable autrement dit la Catalogne dans une monarchie Républicaine Espagnole et l’hypothétique autonomie Kabyle dans un magma arabo-islamiste de plus en plus rigoriste ? Les Espagnoles quelque soit leur région d’origine partagent plus de valeurs ….entre eux que les Kabyles avec la majorité écrasante des Algériens? Quid de votre politique étrangère et de défense ? J’observe un silence assoudissant à ce sujet! Quels moyens et leviers avez vous aujourd’hui pour refonder l’Etat Nation alors que des illustres tel FERHAT ABBAS et tant d’autres se sont cassés les dents depuis plus d’un demi siècle? Selon un sondage récent une majorité écrasante d’Algériens se présente chronologiquement : musulmans , arabes puis Algériens !!! Et voient d’un bon oeil l’application effective de la charia dans tous les domaines!!!!. Vous avez fait allusion au coût humain dans l’aventure indépendantiste si j’ai bien compris , je vous rappelle que les Kabyles meurent déjà , sans parler du passé. Cordialement.

  11. encore une kds actionner par ces maitres arabo islamo terroristes d’alger
    ils vont promis quoi? un logement? de l’argent? des privilèges?
    la dignité d’une personne n’a pas de prix madame
    honte a vous.

  12. La crise de 1949 dite berbériste et qui en réalité était contre les berbéristes sonnait déjà la charge d’un conflit ayant opposé les partisans de deux projets de société carrément irréconciliables à savoir celui de l’Algérie Algérienne et l’autre d’essence Arabo-islamiste. Ce dernier projet, avec la bénédiction des Kabyles Arabo nationaliste du FLN, a fini par avoir raison des militants Kabyles partisans de l’Algérie Algérienne. A ce jour, on ne mesure pas assez les conséquences néfastes d’une telle dérive non seulement sur l’Algérie mais surtout sur la Kabylie.
    Les leçons n’ayant pas été apprises voilà que les mêmes causes ont provoqué les mêmes conséquences durant toute la période de la guerre d’Algérie qui a fini par accoucher d’une souris c.à dire d’une indépendance ratée. Nos Kabyles Arabo-nationaliste l’ont, malheureusement pour eux et pour la Kabylie, appris à leur dépens puisqu’ils ont tous été ou presque éliminés par ceux qu’ils ont pourtant bien servi avec zèle et loyauté. Dans ce contexte, le message  » En creusant ma tombe tu creuses la tienne » de Bennai OUALI adressé à Abane RAMDANE en pleine guerre est assez éloquent sur la discorde qui caractérise les relations entre les leaders Kabyles à cette époque déjà.
    Le maquis du FFS de 1963/ 65 qui était un véritable fiasco n’a pas montré que l’incapacité ou le manque de bravoure et d’enthousiasme à aller au bout de la mission mais il a étalé au grand jour les lâchetés de certains qui en avez la responsabilité et qui avec le temps ont fini par se fourvoyer avec le pouvoir.
    Que dire du vrai ou faux conflit ayant opposé l’Algérie au Maroc dans ce qui est communément appelé guerre des sables où les Kabyles comme à leurs habitudes ont fait preuve d’une crédulité à faire pâlir de jalousie tous les saints. Ils se sont de nouveau fait avoir comme des bleus poussés dans leur élan de nationalo-chauvinistes.
    La période de BOUKHEROUBA a été la pire que la Kabylie ait connue sur le plan culturel et identitaire au point qu’il était interdit de s’exprimer en Kabyle dans les lieux publics sous peine de sanctions. Cela s’est fait avec la caution des KDS qui étaient au cœur du pouvoir et qui croyaient au fond d’eux-mêmes au mythe d’une Algérie une, indivisible et d’idéologie unique.
    Vint 1980 et les événements du printemps de la même année baptisé faussement berbère alors qu’il était Kabyle et rien que cela. La Kabylie ayant depuis ce temps là appris qu’elle ne peut s’exprimer qu’en son nom et pour ses propres intérêts puisqu’elle ne peut prétendre le faire au nom des autres ethnies berbères d’Algérie qui étaient bien moulés dans l’Arabo-Islamisme à la sauce Algérienne.
    Qu’a cela ne tienne, les militants Kabyles mais néanmoins Algérianistes ont cru utile de continuer leur noble combat pour fonder la 1ère ligue Algérienne des droits de l’Homme en 1985. Pendant ce temps là, le pouvoir préparait la riposte en s’alliant en catimini avec le courant islamiste à qui il avait permis d’infiltrer sournoisement les rouages de la société qui a fini par tomber comme un fruit mûr moins de cinq années après.
    Le début des années 1990 à la faveur d’une pseudo ouverture démocratique, était le prélude à une décantation nette et précise entre le reste de l’Algérie qui avait opté pour un projet de société d’essence rétrograde et fasciste et la Kabylie qui s’en est fortement et fermement démarquée et préférant ainsi faire sienne les valeurs universelles de progrès, de justice et de liberté. Pendant ce temps là, les partis politiques que sont le FFS et le RCD faisaient la sourde oreille en refusant d’admettre qu’ils ne pouvaient être de dimension nationale (Algérienne) tant et si bien qu’ils n’avaient aucun ancrage social en dehors de la Kabylie et le leader du RCD de l’époque avait reconnu lui même qu’il s’est trompé de société. N’empêche, ces deux partis continuent leur politique de l’autruche et de fuite en avant en pérorant comme des autistes lutter pour une chimérique Algérie démocratique. Sauf que leur entêtement se fait au détriment de la Kabylie qui n’aspire désormais qu’à se démarquer de fausses illusions pour pouvoir aller de l’avant.
    L’année 2001 est celle qui a définitivement scellée la rupture de la Kabylie avec le pouvoir d’Alger. Ce dernier dans une énième tentative de se sortir du bourbier Kabyle a encore une fois semé la division en corrompant les plus indignes de la région qui ont porté le coup de grâce au dynamisme du mouvement citoyen qui venait de naître. Dans la foulée, rien n’était pour autant perdu puisque le,MAK a vu le jour.
    Du projet autonomiste à celui d’indépendance de la Kabylie, ce mouvement a fait et continue de frayer son chemin non sans difficultés mais avec à la clé beaucoup d’acquis qui mettent à mal tous les ennemis de la Kabylie à commencer par le pouvoir d’Alger qui en désespoir de cause tente d’instrumentaliser sa vielle recette de division en mettant en scène ce RPK sorti comme par enchantement de la poche du magicien. Le rôle de ce RPK n’est ni plus ni moins que de semer le doute et la zizanie au sein d’une Kabylie mille fois meurtrie et de jouer sur les peurs des lendemains incertains. Personnellement en tant que citoyen lambda, je dis aux animateurs de ce cirque RPKiste que, concernant la Kabylie, s’ils n’ont pas retenus les leçons du passé depuis 1949 au moins à ce jour, cela est la preuve par mille soit qu’il ne sont pas sincères, de bonne foi et donc de connivence avec le pouvoir, soit qu’ils sont incompétents, incapables et manipulables à leur insu, soit qu’ils sont tous cela à la fois. Ce que dit Mme BARAKA n’est que théorie fumante qui invite plutôt à rêver debout. Le train du MAK/ANAVAD est en marche et a pris sa vitesse de croisière.

  13. Mme Baraka, assez, stop, basta! La Kabylie n’a plus rien à perdre! Elle a déjà beaucoup perdu, trop attendu, trop espéré, trop rêvé. Les entourloupes algériennes, elle ne les connaît que trop! Barakat! Elle ne peut que gagner à reconquérir sa souveraineté. Elle veut AGIR, EXISTER, SE RECONSTRUIRE! Elle en a assez de patienter. Nous les kabyles mangerons des olives, des figues fraîches et sèches, du pain trempé dans une succulente huile d’olive etc etc…Nos prairies alimenteront nos bêtes qui nous fourniront viande, lait et cuir… Nous gérerons nous-mêmes notre économie, aussi modeste puisse-t-elle être au début. Mais mieux vaudra du bon lait frais que du lait frelaté, car coupé avec de l’eau et conditionné dans des sacs en plastique! Que nous offre cette Algérie miséreuse? En ce moment, il y’a pénurie de lait! C’est le comble pour un pays riche en pétrole et dont la géographie a tout pour faire envie! Bref, qu’allons nous regretter de cette Algérie gavée d’une idéologie mortifère, l’arabo-salafisme? Que nous apportent-ils tous ces opportunistes qui remplissent leurs comptes en banque et qui vivent comme des nababs en laissant le peuple « crever »? Vous évoquez la sécurité d’une Kabylie indépendante entourée d’un environnement géographique hostile. Oseriez-vous prétendre que la Kabylie est en sécurité, à l »heure actuelle?Mme Baraka, la Kabylie se battra pour son indépendance, contre vents et marées. Il y’a des kabyles de plus en plus nombreux, convaincus que cette option est la plus prometteuse.En effet, nous commencerons par nous nourrir d’olives pour finir par aller skier sur les monts du Djurdjura! N’est ce pas une belle promesse? N’est-ce pas un bel objectif? Plutôt que de construire des mosquées pour abrutir ses enfants, la Kabylie leur apportera un enseignement de qualité pour en faire des professionnels dans tous les domaines… Voilà Mme Baraka, ce à quoi, nous aspirons. Vous nous suggérez d’attendre. Attendre quoi? La Saint glinglin? Merci, pour votre prise de parole, mais elle nous laisse de marbre! Vive le MAK/Anavad! Il est notre Cap de Bonne Espérance…

  14. J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’interview de madame Malika Braka. Elle est très claire et le message on ne peut plus explicite. J’aurais aimé lire les commentaires des s’en sont suivis. Mais aucun n’est signé du vrai nom de son rédacteur et du coup, ça ne m’intéresse plus.

    • Et toi on ne t’as pas lu parceque on ne sait si tu t’appelles Bouhmila ou Bouazger . Grandis mon petit bonhomme.

  15. Le jeu de question repense deduit tout simplement que le supposé rpk c´est l´union ,contrairement au MAK-Anavad c´est la divison, c´est la reprise de la politique du régime colonial qui voulait semer la peur sur le danger qui guette leur unité national ignorant lá, qu´il sagit du combat pour l´indépendance pour le pays kabyle peux importe leur suppositions. Leur tendre trop d´oreil veut dire restez oú vous ete , les mains en l´air et sans rien faire!
    Pour conclure la démarche du rpk n´ont aucune vu positive avec l´avenir du pays kabyle, surtout il ne nous présente aucune idée constructive comme supplement de la pluralité pour cette l´indépendance.

  16. Si j’ai bien compris Mme baraka , il faudrait attendre une autre caste prendre le pouvoir algérien pour que l’Algérie coloniale, arabo musulman cessera d’exister!
    C’est une naïveté infantile et puérile.
    Sachez Madame, il vaudrait milles fois mieux d’avoir un objectif percutant et bien défini ( independance ) avec un plan d’action imparfait que d’avoir un objectif confus et d’errance ( autonomie) avec un plan d’action parfait

    • Ce qui est puéril et infantile, c’est de croire qu’il suffit de dire indépendance pour qu’à 50 km de la capitale de l’Algérie arabo-musulmane, se crée gentillement un Etat kabyle indépendant . Intéressez vous à l’histoire des peuples en lutte qui ont choisi l’indépendance, les tibétains et les kurdes par exemple qui, devant le coup humain exorbitant et l’impasse politique, sont revenus à des solutions réalistes telles que l’autonomie en attendant d’autres opportunités historiques.

  17. Madame BARAKA, barakate!!!!! avec votre projet autonomiste, la kabylie ettoufera sûrement à huis-clos, seule l’indépendance pourra sortir la kabylie des griffes meurtrières du pouvoir arabo-islamo-integriste.
    La naissance du RPK n’est là que pour créer la discorde et la division entre kabyles qui font le jeux du pouvoir maffieux au moment ou le mak-anavad se prépare à déposer le mémorandum auprès de l’onu pour demander l »indépendance.
    Comment voulez-vous que nous soyons crédible au niveau national et international si deux mouvements de projet différents se font la guerre en kabylie, un pour l’indépendance l’autre pour l’autonomie.
    Moi personnellement j’ai des doutes sur votre bonne foi.
    L ‘ internationalisation de la question kabyle fait trembler le pouvoir illégitime lui qui se bat pour le droit pour l’l’indépendance de la Palestine et du polisario devra répondre aux doleances du peuple kabyle à l’onu à savoir son indépendance.
    Que fera le RPK le 20 avril? Y’aura t’il 2 marches ? Un avec des drapeaux kabyle et l’autre avec des fanions algeriens?
    Mais franchement! !!!

    • Qu’on m’explique pourquoi la création d’un mouvement autonomiste peut gêner le dépôt d’un mémorandum sur l’autodétermination car on ne peut pas déposer sur l’indépendance.
      Non, ce qui peut gêner la recevabilité , c’est que ces deux mouvements séparés ou ensemble ne peuvent prétendre aujourd’hui représenter le peuple kabyle.

      • Il faut etre rational dans ses revendications , on ne peut prétendre en même temps auprès de l’onu de 2 projets totalement différent l’un de l’autre à savoir l’indépendance et l’autonomie. C’est un manque de discernement.et de crédibilité.
        La constitution Algerienne raciste et xénophobe ne permet pas l’aboutissement d’un projet d’autonomie, donc la seule voie salvatrice est celle de l’indépendance. Et elle se fera d’une façon pacifique.

  18. Heureusement,il y a encore des gens qui parlent sérieusement aux kabyles comme Malika Baraka. Les partisans du MAK veulent nous conduire vers l’abattoir du pouvoir algérien, pour nous massacrer dans une guerre totale. L’indépendance avec les drapeaux c’est du pipo, l’indépendance c’est avec les armes! Question aux makistes à qui il reste un peu de jugeote: Pourquoi êtes vous restés plus de 15 ans à défendre l’autonomie et pour vous rendre compte enfin que l’autonomie est une impasse? vous êtes restés aveugles pendant 15 ans? vous etes des égarés politiques? Dans 15 ans je pense que vous allez revenir vers l’autonomie et dire que nous sommes trompés!

    • Donc d’après toi, nous avons encore 15 nouvelles années à perdre avec le RPK, pour nous rendre compte que cette idée c’est du pipo, sauf qu’entre-temps la Kabylie ne sera plus la Kabylie, parce que elle aura été salafisée complètement.

  19. Ces nouveaux autonomistes n’obtiendront absolument « RIEN » de la part des Janissaires d’Alger, pour les raisons suivantes :

    1. Deux mouvements autonomistes existent déjà depuis longtemps dans les Aurès et le M’ZAB, personne ne leur à tendu l’oriel. !!! Pire encore le fondateur du « M.A.M. » Mr FEKHAR est en prison à cause de cette revendication d’autonomie du M’ZAB.

    2. Les officiels et même les médias des pays dits « Arabes », considèrent le FÉDÉRALISME » comme une division « TAQSSIM » Or à travers le monde le système fédéral est MAJORITAIRE, tous les pays européens sont des confédérations d’Etats sauf la France jacobine qui est un Etat unitaire, IDEM pour les pays dits Arabes.

    3. Le rejet du fédéralisme chez les « Arabes » s’explique par leur mode de pensée UNICISTE, / Tout est unique chez eux :
    . Religion unique.
    . Pensée unique.
    . Langue unique
    . Parti Unique……etc.

    4. Comme les Janissaires d’Alger sont assoiffés de pouvoir ils ne lâcheront rien et ne voudrons rien partager… !!!
    5. Ce R.P.K. sera utilisé par les Janissaires d’Alger pour combattre le MAK (par procuration).
    6. Enfin les islamo-baathistes ont détruit l’IRAK, la SYRIE, la LYBIE, et bientôt l’Algérie, bon entendeur salut.

  20. Moi qui étais indépendantiste avant même le MAK. Parce que il faut le dire , l’idée de l’indépendance n’est pas une graine que Ferhat a semé. Elle existe dans les consciences de tous les Kabyles qui espèrent sortir des ténèbres qui engloutissent tranquillement l’Algérie entière. Moi la question que je pose à Madame Baraka, quand vous allez essayé toutes les voies possible du dialogue. Le RPK sera RAK, ou quoi? Arrêtez de rêver, avant le RPK il y avait le FFS, RCD même plusieurs autres, mais le constat on l’a , la majeur parti de l’Algérie refuse l’idée de la démocratie ou même de la diversité culturelle ou linguistique. Vous l’admettez vous même, mais vous espérez qu’une nouvelle force, chassera le pouvoir actuelle pour ouvrir la porte à la diversité. Ça on l’appelle naïveté pure et dure. Ou aveuglement volontaire. Je vous souhaite comme même bonne chance. Si vous trouverez à qui vendre cette idée.

  21. elle dit qu’elle conteste la légitimité du GPK mais elle n’as pas soufflé un traitre mot sur celle du Gouvernement Algérien

  22. On veut monter le toit avant les murs et les soubassements. Avant d’entamer les grands chantiers (Autonomie, indépendance, autodétermination… ), commencez d’abord par instaurer une autonomie de fait, réelle et palpable. Impliquer les gens sur des idées réalisables et viables qui les serviront. Cela est faisable. Construire des espaces fonctionnels et privés pour nous retrouver, nous connaitre, nous reconnaitre, nous écouter, enseigner le kabyle, l’histoire et les valeurs qui ont fait la Kabylie, aux enfants. Là on vous entendrait et on vous suivrait. L’urgent est là. Pas dans les discours qui cultivent la haine et le rejet. Tout est, malheureusement dans la rhétorique de mauvais aloi. On guerroie à coup de grands slogans, d’injures, de menaces. On parle aux noms de toute la Kabylie sans w’kala… et sans retenue. Tout cela retarde d’autant l’avènement d’une Kabylie apaisée tournée vers demain et les efforts conséquents qu’il va falloir consentir pour la sortir de cette nasse dans laquelle elle se débat, ligotée par une engeance qui ne fait et ne fera aucun cadeau pour y perdurer. Xdem kan ayen ummi tzemred.

  23. Pour faire simple, méditons la phrase mythique de Shakespear :  » Etre ou ne pas être, telle est la question ». Cette phrase est d’une telle profondeur existentialiste qui renvoie au sens qu’on accorde individuellement ou collectivement à la vie. Ce n’est pas la même chose que d’être soi même, libre, s’assumer et être reconnu en tant que tel ou d’être à l’ombre ou pire l’ombre de quelqu’un d’autre.
     » Refuser la liberté à un peuple, parce qu’il ne saurait pas en jouir, c’est prononcer qu’il sera toujours esclave, car c’est par l’exercice de la liberté que les hommes s’initient aux vertus qu’elle réclame » (Citation).

  24. On relève des énormités dans cet interview : Quelque soit le différend qu’on peut avoir avec Ferhat, on doit si on est honnête lui reconnaitre son engagement pour la Kabylie et ce qu’il a apporté à la culture Kabyle. Madame Baraka honore justement Matoub, Ait Menguellet et Yidir mais à aucun moment elle daigne associer le nom de Ferhat à celui de Matoub alors que des millions de Kabyles ont été éveillés à Tamazight par l’auteur de « udmis kan walitat ». D’autre part, elle souligne à juste titre l’apport à la direction du MAK de Ait Bachir et Bouaziz mais « oublie » de parler de Ferhat qui est à l’origine de Tout cela, lui qui a mis le pied à l’étrier à ces 2 responsables dont on reconnait l’engagement par ailleurs. Le problème dans tout cela est que cette personne qui se permet ce sectarisme à l’égard du dirigeant souverainiste retourne cette accusation contre les indépendantistes Kabyles, elle distribue même les bons points en distinguant les bons souverainistes (Oubouzar) et les mauvais…

    Quant à son argumentation en faveur de l’autonomie, elle oublie encore une chose : l’environnement Algérie n’a rien à voir avec aucun des exemples cités où l’autonomie se vit dans le bonheur. Aujourd’hui le chef du MSP, le parti islamistes algérien, a déclaré qu’il est prêt à gouverner. Ces islamistes sont aux portes de prendre le pouvoir pendant que certains rêvent encore de la démocratisation de l’algérie dans laquelle vivra une Kabylie heureuse. Ces rêveurs vont même jusqu’à retourner cet argument pour affirmer que la Kabylie n’a pas intérêt à être indépendant dans le contexte où le pouvoir va bientôt basculer entre les mains des islamistes, c’est comme si d’après eux les Kabyles seront plus en sécurité dans une algérie sous pouvoir islamistes qu’à l’extérieur. Cette énormité est un des « arguments » de cette interviewée.

    Ce dont elle ne parle pas c’est cette réalité simple : l’algérie s’enfonce de plus en plus dans l’arabo islamisme, il n’ y a aucun signe, ni aucune raison d’ailleurs que le chemin emprunté ne soit pas celui-là. Une Kabylie autonome dans cette configuration devra non seulement céder sur les pouvoirs régaliens mais surtout se référer à la constitution algérienne dans toutes ses actions, la constitution est la loi fondamentale qui s’impose à tous. Or, la constitution algérienne ne peut être que arabo islamique, cette constitution bannit la laïcité. Que reste-t-il aux Kabyles dans ce cas à part gérer leur arabo-islmisation par eux-même ? Comment assurer l’enseignement scientifique et l’égalité en droits des femmes et des hommes quand les lois doivent s’inspirer de la chariaa (constitution algérienne) ? Que veut dire l’autonomie quand il y aura des « gardiens de la révolution » de type iranien qui auront toute latitude de surveillance en Kabylie conformément aux décisions du pouvoir central ? Cette dame évoque la commission Sbih alors que l’algérie se dirige droit vers l’arabie saoudite ! Elle compte sur des individualités algériennes qui sont isolées et marginalisées au lieu de voir les millions d’algériens derrière le MSP islamiste… La cécité peut faire prendre des vessies pour des lanternes.

  25. c’est ça le comportement des kabyles quant un mouvement ou une idée avance on lui crée le contraire .
    ne les écoutés pas continuions cerenement le travail. l’histoire les oubliera ils veulent juste plaire au pouvoir
    assassin de nos 128 martyrs.

  26. C’est un vieux kabyle qui disait ( je parle à mes enfants, et c’est ceux du voisin qui comprennent ).
    Désolé, sans vouloir vous offenser, vous êtes le rassemblement des parasites de la Kabylie. Déployer autant d’énergie, déverser autant d’arguments pour faire de la Kabylie la dernière roue du carrosse arabo-islamo-obscurantiste, c’est vouloir, consciemment ou inconsciemment, maintenir notre cher pays kabyle dans son état agonisant et aider ses ennemis jurés à organiser son extinction définitive. Une Kabylie autonome dans un environnement de destruction massive des cerveaux, cela ressemble à s’y méprendre à la cohabitation entre le chacal et l’agneau.
    Faîtes, faîtes Mme, faîtes avec vos compagnons, surtout évitez de faire comme ce non voyant qui cherche son chemin dans l’obscurité.
    L’indépendance de la Kabylie est dans la tête, d’une majorité absolue, de la jeunesse kabyle, n’en déplaise aux détracteurs de tout bord ! Y-a tellement de choses à dire, mais comme vous avez deux oreilles… La suite je vous en fais pas un dessin.

  27. Vous voulez l’indépendance? très bien, expliquez nous comment l’obtenir . Je n’ai trouvé aucun commentaire qui pousse plus loin que le slogan; le seul argument c’est d’essayer de discréditer ce nouveau mouvement.
    Si c’est aussi simple et qu’on peut se débarrasser de l’arabo-islamisme définitivement , on est tous preneurs y compris sans doute les membres de ce RPK . Alors svp faites un effort pédagogique, on veut comprendre ! Là, oui, on veut un dessein.

    • À partir du moment où nous avons choisi la voie pacifique pour atteindre notre indépendance, nous devons démontrer clairement à l’opinion internationale que les Kabyles sont majoritairement acquis à l’idée d’indépendance pour que cette opinion pèse de tout son poids sur le pouvoir algérien.

      Ce sont les Kabyles algerianistes, comme madame Baraka, qui accusent à tort le MAK d’envoyer les jeunes de Kabylie vers la confrontation violente avec le pouvoir, qui en fait veulent maintenir la Kabylie dans un bras de fer continu et infini avec les islamistes algeriens : en effet comme l’autonomie ne peut être viable avec un pouvoir algérien islamiste, ces algerianistes comptent soutenir au pouvoir en Algérie un régime anti-islamiste qui n’est pas représentatif au dépens justement des islamistes qui sont représentatifs de la majorité des algériens, ce soutien à un régime pseudo démocrate et illégitime fera des Kabyles les ennemis des islamistes algériens. Le rcd avait dans le passé voulu amarrer la Kabylie au pouvoir de Bouteflika, si les islamistes avaient chasse ce pouvoir ils auraient du même coup rasé la Kabylie. Baraka ou Saadi savent qu’il est impossible de démocratiser l’Algérie mais misent sur un régime autoritaire algérien avec lequel ils pourraient collaborer même si ce régime est en soi illégitime. Le problème est que ces aventuriers jouent la vie des jeunes Kabyles

        • Pour que l’autonomie de la Kabylie soit viable, il faudrait un pouvoir central algérien qui serait prêt à l’accepter. Or, il n’ y a que 2 possibilité de gouvernement, soit les partis islamistes ou le régime FLN pour simplifier, comme leur dénominateur commun est l’arabo islamisme il peut bien sûr y avoir un mixe des 2 mais il est exclu d’avoir un gouvernement démocratique et laïque en Algérie. Or dans cette situation quel est le choix ou le souhait des autonomistes parmi ces 2 possibilités puisqu’il n’ y a pas de 3e voie ? Le moindre mal est donc le régime FLN pour le autonomistes. Ce choix par défaut exposerait les Kabyles et la Kabylie à la vengeance des islamistes. Quand on veut l’autonomie on est obligé de s’intéresser à la nature du pouvoir algérien et on est obligé de prendre position. Les autonomistes risquent d’entraîner les Kabyles dans l’aventure désastreuse qui consiste à col!aborder avec un pouvoir illégitime contre la majorité des algériens qui elle se retrouve plutôt du côté des islamistes. Peut être que je me trompe mais contrairement à vous, j’essaie de mesurer les conséquences de l’aventure autonomiste, libre à vous de faire l’autruche ou de ne pas regarder plus loin que le bout de votre nez.

  28. Puisque vous voulez un dessin, Réfèrez-vous à l’article 3 des conventions de l’ONU. C’est facile à trouver sur la toile.

    • Ah si c’est cette voie, on n’est pas prets d’arriver vite à l’indépendance, y a qu’à voir les kurdes ou le sahara occidental

  29. Elle n’a jamais prononcé le mot MAK dans ses réponses. De plus, l’autonomie suggère que le pouvoir central d’Alger aura toujours la main sur nombre de domaines tels que l’enseignement, etc…La Kabylie autonome sera tjrs à la merci des arabes qui veulent venir habiter car cette région restera rattachée a l’Algérie.Qui les empêchera? Qui pourra interdire ou s’opposer un jour au régime d’Alger d’installer en masse des casernes de l’Armée, de la gendarmerie de la police? L’autonomie est aujourd’hui dépassée. C’est la scission que nous voulons. avoir notre propre imites géographiques et tous les attributs d’un Etat pour décider nous seuls de la conduite à tenir. Par exemple proclamer un Etat laïc. L’Indépendance de la Kabylie nous permettra d’interdire les appels sonores à la prière, de revenir au repos dominical (samedi et dimanche), de frapper notre propre monnaie, d’avoir notre propre drapeau, notre hymne national et notre langue. C’est cela indépendance. Quant a l’autonomie, la Kabylie restera à jamais sous le joug des arabes qui gouvernent ce pays. C’est de cela que vous voulez? Faire dissoudre la nation amazighe dans le folklore araboislamique???

    • ou on est autonome ou on ne l’est pas, l’autonomie veut dire autogestion et le pouvoir de prendre des décisions sinon ce n’est pas de l’autonomie.

    • L’article 3 dont il est question parle du droit des peuples autochtones à se prononcer sur leur autodétermination. À ma connaissance, la république acrabe saharouie a été fabriquée de toutes pièces par dracula le suceur de sang, à savoir boumed hyène et ceux qui lui ont succédé et maintenue cette énorme absurdité. Pour des raisons impossibles à énumérer dans les détails, la situation kurde n’est pas comparable à celle de la Kabylie ; en ce sens que le pays kabyle est menacé d’une extinction définitive. Il faut toujours comparer ce qui est comparable.

  30. IL RECRUTAIT DES FEMMES POUR LES TERRORISTES DE DAESH EN SYRIE ET EN IRAK
    Le réseau du «djihad ennikah» devant le tribunal criminel de Boumerdès
    45 individus dont 12 femmes (8 accusés en fuite dont 2 femmes se trouvant en Syrie), suspectés d’appartenance à un groupe terroriste, de tentative d’adhésion à un groupe terroriste, de soutien à un groupe terroriste, apologie du terrorisme et de non-dénonciation d’actes Suite…

  31. @ Muhend, nous vivons au 21ème siècle, nous ne sommes plus au milieu du 20 ème. Le droit international existe bel et bien. Ajouter à cela la communication qui va à la vitesse de la lumière, on comprendra que notre lutte pour l’indépendance de la KABYLIE n’a nullement besoin d’une quelconque violence. Notre combat est pacifique, et nous commençons à obtenir des soutiens, certes timides pour l’instant, de la part d’organisations internationales qui n’attendent que cette insurrection pacifique du peuple kabyle. Pour information, les manifestations du 16 avril à Paris et du 20 avril dans toute la KABYLIE seront regardées et observées de très près par la presse et les organisations internationales. Un combat politique demande beaucoup de sacrifices, et je ne vous apprends rien en disant cela. Notez seulement qu’une majorité de la jeunesse kabyle est consciente des enjeux de son avenir et que le salut de la KABYLIE viendrait de sa souveraineté. N’insultons donc pas l’avenir.

  32. Je dois dire que c’est une joie que de voire des femmes aussi prèprées s’occuper des affaires politiques. J’ai toujours cru au federalisme comme moyen d’organisation sociale proche de notre système. L’erreur la plus dangereuse c’est de céder au conflit kabylo-kabyle- le réve du régime-. Ce qui ne veut pas non plus dire ne pas discuter. L’autonomie peut etre de deux type . celle verticale, type Russie et les republiques et celle des Usa où des Etatsa sont fédéres. Les autonomies internes sont beaucoup plus contraignantes: si en Espagne l’Etat central bien qu’il soit jugè loin des besoins des régions qui veulent la sécession, reste le fait que les instantances nationales écoutent les dolleances des régions autonomes. Dans le cas algérien il fadrait que l’Etat central non seulement se dèmocratise, mais aussi et surtout il doit se berbèrise, sans ses pratiques dans sa vision, sa langue et coutumes. Le paradoxe qui s’est instauré est sédimenté fait que c’est aux Kabyles de s y adapter. L’Algérie étant un tas de monde une masse sans une culture commune ni identifiant commun, ce qui laisse la discrétionalité au baath fln d’injecter meme l’identité. La kabylie s’est refusée, meme si les partis ont de fait trahi en feignant un compromis d’un officialisation linguistique dans le cadre de l’algerie-arabislamique- et pas de refonte de l’Algérianité-. Le triptyque-arabité-islamité-amazighité: prenons l’arabité, elle repose sur un coup d’Etat contre le Gpra, qui n’a jamais parlé d’arabisation ou d’arabité ni le congres de la Soummam n’ont jamais eu comme principe cette arabité. bebelle et boumediene avaient imposé l’arabité. Paradoxallement benbella qui colportait cette arabité n’est mort qu’apres avoire assisté au refus singlant d’intellectuels arabes d’Egypte qui refusaient l’arabitè de l’Algerie. Il n’avait pas dit un mot. Preuve du vide semantique et historique. Quant à l’islamité est en soi en contradiction avec notre conception liberale de la religion: personne en kabylie ne vous demanderait de quelle religion etes vous, parce que l’on s’identifie comme kabyle de tel ou tel village la religion est un fait individuel. Donc accépter d’avoir l’islam comme dénominasteur commun est franchement une complicitè. Quand à l’Amazighité octroyée par le pouvoir elle a servi plutot comme recompense et levier d’assimilation des kabyles recalcitrants. En exhibant l’officialisation formelle on accèpte l’arabitè de l’algerie. Ainsi l’arabisation dès la maternelle en Kabylie est une certitude et quelques heures de langue amazighes dans quelques règions seraient la contre-partie. Le contrat de dupes du rcd/ffs. Surtout dans le contexte historique que l’on sait: l’arabisme croule en Iraq/Syrie, l’islamisme de controle social des règimes cède la place aux islamistes Oumma où la particularité nationale disparait. Une ideologie absolutiste ne peut concevoir la moindre differenciation culturelle politique soit-elle. Les deux courants islamiques que sont le chiisme et sounnisme s’affrontent et en Algérie naissent des courant qui se veulent du coté sounnite ou chiite, en offrant l’Algérie à un des deux camps il n y aura plus possibilité de dèfendre ni la kabylie encore moins faire face à la oumma. Désormais il est urgent de dire non au marché de dupes du FFS et RCD qui ont joué l’archetype comme monnaie d’échange politique. Or l’identité est une donnée qualitative qui ne peut faire l’objet de marchandage, quand deux peuples ne partagent la vision du monde au plus ils peuvent faire des accords entre entités mais vivre sous le meme toit.

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