Il a animé une conférence à Aokas : Lyes Benyoub parle de l’esclavage

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Benyoub en conférence à Aokas

AOKAS (Tamurt) – Le kabyle n’a jamais accepté l’esclavage malgré l’existence de certaines activités en relation avec ce phénomène. En effet, pour l’écrivain Lyes Benyoub, qui a animé une conférence-débat, durant l’après-midi du samedi au centre culturel Rahmani Slimane d’Aokas, autour de son dernier ouvrage « L’esclavage en Algérie », l’amazigh ne connaissait pas tellement l’esclavage qu’il découvrira avec l’invasion des arabes dont la religion, l’islam en l’occurrence, légalisait l’esclavage. 

Devant une assistance très nombreuse, le conférencier discourra sur l’esclavage à) travers les âges en rappelant aux présents que l’amazigh était l’égal du romain à une période où l’esclavage faisait partie des mœurs de la société. Il soulignera, toutefois, que cette pratique qui perdure jusqu’en ces temps du 21e siècle s’est imposée, à travers les siècles, comme une culture ancestrale dont aucune autorité. Morale,  culturelle ou religieuse, n’a pu en venir à bout.

De l’origine des amazighs avec l’explication de l’esclavage jusqu’aux religions monothéistes et l’esclavage, en passant par la conquête arabe en Afrique du nord et l’esclavage chez les amazighs en général, tout a été décortiqué par le conférencier.

Amaynut

5 Commentaires

  1. Le Kabyle a été durant une longue période l’esclave d’une certaine caste qui se prétendait les fils légitimes de Dieu, lesquels, nos aïeux servaient pour soit disant prétendre à une après vie ( après la mort) décente dans ce vaste paradis que ces phénomènes avaient squatté illégalement. De ce fait, le Kabyle faisait tout pour que ce fils légitime de Dieu puisse vivre sans se courber l’échine et qu’il accepte de lui fournir un visa pour le paradis. Ces marabouts ne manquaient de rien, toutes les bonnes choses leurs étaient réservées. Leurs femmes ne se fatiguaient même pas, étant donné que des esclaves (Kabyles) étaient là pour leur tout faire. Ils pouvaient aussi choisir les plus belles filles Kabyles à leurs fils, alors que le Kabyle (homme) n’avait même pas le droit de regarder leurs femmes. Ceci n’était pas de l’esclavage vous pensez.

    • … et ça continue : le kabyle apprend les langues étrangères quand aucun étranger n’apprend sa langue. quand 100 kabyles discutent (en kabyle) et qu’un arabe se pointe, les 100 kabyles se mettent illico à l’arabe. le syndrome du colonisé.

  2. Encore faut-il préciser de quel type d’esclavage est-il question. Les Kabyles étaient et le sont toujours des esclaves de type cultuel et culturel et c’est le plus pire. Preuve en est que si à travers les siècles les esclaves (principalement noirs) de type économique ont pu s’affranchir de leur situation, les Kabyles eux demeurent toujours soumis à leurs maîtres spirituels.

  3. AZUL
    Notre Vénérable Reine, une FEMME, Dihya a beaucoup eu affaire à ces arabo-musulmans sortis droit de l’Enfer, des ténèbres. Les propos allégués à notre Symbole résument à eux seuls les sort qui sera infligé à l’ensemble de l’Afrique du Nord…
    Dihya disait ceci :
    « Ils s’étonnent de vous voir dirigés par une femme. C’est qu’ils sont des marchands d’esclaves. Ils voilent leurs femmes pour mieux les vendre. Pour eux, la plus belle fille n’est que marchandise. Il ne faut surtout pas qu’on la voie de trop près. Ils l’enveloppent, la dissimulent comme un trésor volé. Il ne faut surtout pas qu’elle parle, qu’on l’écoute. Une femme libre les scandalise, pour eux je suis le diable. Ils ne peuvent pas comprendre, aveuglés par leur religion. »
    Si les Muzz Kabyles s’entêtent à préférer la religion à leur identité, je les invite à avoir un minimum d’honnêteté intellectuelle en lisant bien les propos rapportés par leurs propres référence, à savoir Boukhari et Mouslim, Tabbari. pour plus de détails, se référer au dernier ouvrage de la tunisienne Hela Ouardi. Elle a beaucoup puisé dans les références des arabes même

    Courage Frères Kabyles

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