Le FFS veut déjà isoler Salima Ghezzali

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Salima Ghezzali

ALGERIE (Tamurt) – La seule candidate intellectuelle que le FFS a, il l’a placée comme tête de la liste d’Alger. La journaliste Salima Ghezali, ancienne conseillère de Hocine Aït Ahmed, semble déjà commencer à avoir des démêlés  avec les responsables du FFS.  

Selon un député de ce parti, le cabinet noir du FFS regrette déjà d’avoir opté pour cette grande journaliste. « Chafa Bouiche, très contesté par la base militante, actuel chef du groupe parlementaire et tête de la liste du FFS à Bougie, ne veut pas d’elle. Il commence à lui créer des problèmes et à l’isoler. Aucun responsable du parti du FFS ,ne parle d’elle ni ne l’invite à faire la campagne. Salima s’est retrouvée toute seule, écartée totalement des réunions et des décisions du FFS comme si elle n’est pas la tête de la liste de ce parti au niveau de la capitale.

Chafaa et d’autres ont peur d’elle et de ses capacités intellectuelles. Il craint qu’elle lui chipe son poste de chef du groupe parlementaire. Certains affirment même que Salima veut se retirer de la course électorale, vu les pressions terribles que Chafaa Bouche exerce sur elle. Ce scénario nous rappelle l’épisode de maître Bouchachi qui a été élu député sur la liste du FFS à Alger, mais Chafaa Bouche l’a poussé à la porte quelques mois seulement après son élection.

Ravah Amokrane 

2 Commentaires

  1. Madame Salima GHEZZALI, vous qui êtes une grande dame, journaliste talentueuse, citoyenne modèle, femme de principe pour qui les concepts d’honneur et de dignité ont tout leur sens, de grâce ne cautionnez pas la dérive du FFS devenu un simple appareil satellite du pouvoir. Vous n’avez pas votre place aux côtés de gens sans scrupule et pour qui l’indignité et le déshonneur est une deuxième nature. Pour le reste, le peuple reconnaîtra les siens.

  2. Au moment où les Kabyles étaient représentés dans leur écrasante majorité par les aarchs juste après le massacre de plus de 128 jeunes par la gendarmerie, cette dame s’en prenait déjà à ces archs qu’elle appelait à ce moment là arouch comme tous les ffs en ces termes : « l’émergence d’un mouvement, les « arouch », qui s’est appuyé sur la révolte des jeunes pour prétendre à la représentation hégémonique, communautaire et radicale de toute la Kabylie » (extrait du journal Libération du 10 octobre 2002).

    Si vous en voulez d’autres déclarations qui vont vous faire changer d’avis sur cette dame, je vais vous en donner. Les faits sont vérifiables.

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