Persécuté par le pouvoir : Le café littéraire d’Aokas élit domicile dans un…café maure

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Café littéraire au café maure
Café littéraire au café maure

BOUGIE (Tamurt) – En Kabylie en général et à Aokas en particulier, le pouvoir ne cesse de provoquer la population en refusant, depuis le début de l’année, d’autoriser la tenue de conférences ni au centre culturel ni à la bibliothèque communale. Ceci coïncide avec l’arrivée d’une nouvelle chef de daïra, pourtant kabyle, qui tente d’être ce qu’elle ne peut pas être.

Le café littéraire de la localité qui multiplie les rencontres culturelles tant avec les écrivains, les linguistes que les anthropologues, dérange le pouvoir au point où on invoque, à chaque fois des subterfuges pour justifier le refus de tenue de ces conférences mais tout en évitant d’accuser réception des demandes d’autorisations.  Ce dont ne comprennent pas les membres de l’association Azday Adelsen n’Weqqas qui sont convaincus que ce refus d’apposer le cachet des services de la daïra sur le double de la demande émise par leurs soins prouve que ces derniers évitent d’être en violation, avérée et avec preuve, de la loi relative aux autorisations accordées par l’administration pour ce genre d’événements.

Pourtant, ces refus dont le dernier en date est celui du samedi passé alors qu’un hommage devait être rendu par les universitaires Aouadene et Boualit au romancier Nabile Fares, n’ont pas empêché les organisateurs et le public de prendre place dans un café maure, situé pas très loin du centre cultuel, pour débattre comme ils étaient au niveau de la salle des conférences du centre cultuel ou de la bibliothèque communale où ils avaient l’habitude d’organiser ces rencontres culturelles.

Amaynut      

3 Commentaires

  1. Pour éviter de demander une autorisation à ces négateurs de la culture, il faut réhabiliter « Tajmeht », ce mieux mythique qui servait de maison du peuple à nos ancêtres. Si une localité n’en possède pas, les habitants n’ont qu’à en construire sans demander un permis de construire, selon nos coutumes anciennes. Cela permettra d’échapper à ces contraintes et les gens seront plus intéressés pour y participer.

  2. Un grand BRAVO et félicitations pour les JEUNES d’AOKAS, votre abnégation et fidélité sont à méditer…
    « TANEMIRT YERGHAN »…comme disent nos frères Marocains..

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