TIZI-OUZOU (Tamurt) – Certes, le train a de nouveau sifflé à Tizi-Ouzou après plus de deux décennies d’absence dues essentiellement au terrorisme des années quatre-vingt-dix. Mais toutes les promesses qui ont été formulées, notamment par le ministre des transports et autres responsables, se sont avérées être un leurre.
Ainsi, alors que depuis qu’on a commencé à parler de ce projet de modernisation de la ligne ferroviaire Tizi-Ouzou-Alger, on n’a pas cessé d’évoquer la possibilité de pouvoir effectuer ce trajet, désormais, en quarante minutes car le train en question devrait rouler à 160 km/heure. Mais, une fois la ligne ferroviaire en question mise en service, il s’est avéré que le trajet nécessite plus de deux heures. Et les promesses n’ont pas été tenues. La vitesse n’est finalement pas de 160 km/heures mais juste de 80 km/ heures, voire moins, sans compter les arrêts dans les principales villes sises entre les deux chef-lieu de wilaya. Ce qui fait que les voyageurs sont obligés de subir un trajet beaucoup plus long que celui qu’on lui a promis auparavant.
En revanche, le problème le plus grave, constaté jusque-là, c’est que depuis la mise en service de cette ligne, le 16 avril dernier, les voyageurs sont, chaque jour, déçus de voir que le train ne démarre jamais à l’heure indiquée et n’arrive pas à l’heure promise. En effet, la ponctualité est un mot étrange et étranger à ces trains qui assurent la ligne Tizi-Ouzou-Alger. Quand on sait que la majorité des voyageurs qui ont recours à ces trains, pour se déplacer, sont soit des travailleurs ou des étudiants, on devine à quel point ces derniers peuvent être déçu par une prestation aussi piètre.
Tahar Khellaf
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Depuis quand un pays colonisé bénéficie de quoi que ce soit de la part de son colonisateur? Yelha win yettargun