Le problème des frontières de la Kabylie refait surface

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KABYLIE

KABYLIE (Tamurt) – L’interdiction de la manifestation des souverainistes kabyles à Tuβiret est un fait révélateur sur la panique au plus haut sommet du régime colonial.  C’est le problème des frontières de la Kabylie qui refait surface. Le régime veut limiter la Kabylie à Tizi-Ouzou et à Bougie, alors que ces deux départements  ne sont même pas la moitié de la vraie Kabylie.

A vraie dire, c’est le régime lui-même qui a tracé déjà les frontières de la Kabylie avec le reste de l’Algérie. C’était là où le pouvoir algérien voulait organiser une deuxième session aux examens du BAC lors des événements qui ont ébranlé la Kabylie en 2001. Le pouvoir avait décidé, pour rappel, d’organiser une deuxième session qu’en Kabylie, soit à Tizi-Ouzou, Bougie, Tuβiret, Voumerdès, Une partie de Jijel, Asdif. Aujour’dhui c’est ces délimitations du pouvoir lui-même que ce même pouvoir et le kabyles doivent garder. Pourquoi amputer alors Tuβiret à la Kabylie puisqu’elle était considérée Kabyle par le pouvoir en 2001 ?

De toutes les façons, si le régime s’empresse à réduire la Kabylie à deux département c’est qu’il se prépare déjà à un éventuel statut particulier pour la Kabylie, suite à la mobilisation de la population kabyle pour son indépendance. Un pas de géant pour les souverainistes qui ne jurent que par la victoire. Pour les habitants de Tuβiret, interdiction de la manifestation d’hier ne fait que les sensibiliser davantage pour leur indépendance et affirmer leur attachement à la Kabylie. Les réseaux sociaux sont enflammés par les citoyens de Tuβiret qui ont descendu en flammes le régime colonial d’Alger.

Ravah Amokrane 

26 Commentaires

  1. Des femmes kabyles se font torturer par les policiers coloniaux arabes du pouvoir d alger EN KABYLIE EN 2017 !!!
    où êtes vous LES HOMMES KABYLES ,N AVEZ PAS HONTE DE LAISSER LES POLICIERS ARABES ET LEURS SERVILS HARKIS POLICIERS KABYLES FAIRE SUBIR ces tortures aux femmes kabyles?
    Aujourdhui les policiers coloniaux arabes d alger torturent madame ider et ses valeureux compagnons de combat pour que la kabylie vive libre décolonisée de l’araboislamisme colonial,DEMAIN ce pouvoir colonial arabe d alger s ‘en prendra à vos FEMMES ET A VOS FILLES ……!!!
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    GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
    MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

    MAK-ANAVAD

    RAPPORT D’AGRESSION D’UN MILITANT PAR LA POLICE/GENDARMERIE COLONIALE
    Rachida Ider, présidente de la Coordination régionale Ouest du MAK-Anavad

    En Sept ans de militantisme au sein du mouvement souverainiste kabyle, je n’ai jamais été frappée par la police algérienne. En ce 20 mai 2017, c’était l’enfer. Un enfer que je ne pourrais raconter en détail dans ce témoignage. Mais il est important que l’opinion publique et internationale soit au courant de ce que nous avons vécus, nous militants pacifiques pour une Kabylie indépendante, dans le commissariat central de Tuvirett (Bouira). J’invite tous les militants souverainistes à rédiger leurs témoignages, eux qui ont fait de cette journée du 20 mai une date historique pour la Kabylie.

    D’abord, il est important de souligner que la veille de la marche, j’ai passé la nuit à Rafour, dont je remercie les citoyens et les militants de leur accueil chaleureux et apprécié de tous. La nuit était très courte. On avait tenu une dernière réunion à 2h du matin et à vrai on était nombreux à ne pas avoir fermé l’œil.

    Le lendemain, nous avons pris le bus vers Tuvirett. J’étais avec une trentaine de militants. Kouceila Ikken, le Président de la Coordination Est du MAK-Anavad était avec nous. Des dizaines de barrages et des policiers et gendarmes algériens postés partout. Ils arrêtaient les véhicules et les bus, les fouillaient et fouillaient les passagers. A ce moment déjà, nous savions qu’on allait sans doute être arrêtés avant même d’arriver sur le lieu de la marche.

    Arrivés à la gare routière de Tuvirett, les services de répression algériens étaient mobilisés en centaines. Un véritable climat de guerre. Étonnamment, nous avons réussi à descendre du bus et à en reprendre un autre sans être interpellés.

    Nous descendons du bus au niveau de l’entrée principale de l’Université Mohand Oulhadj. Il n’y avait pas encore de militants. Il était 8h du matin.

    Aussitôt des policiers sont venus nous voir et l’un d’eux a dit à ses collègues : « c’est elle Ider, elle est là Ider », en parlant de moi. Ils nous ont demandé de partir. Devant notre refus, une cinquantaine d’agents des services répressifs algériens (policiers, BRI et civils) nous ont entourés. J’ai commencé à crier « Pouvoir assassin ». A ce moment précis, ils ont essayé de maîtriser le militant Lazhar Bessadi, qui résistait. Quand j’ai vu cela, je suis allé m’interposer pour les empêcher de l’embarquer. Tous les militants sont intervenus et c’était la pagaille générale. Des dizaines de policiers sont arrivés en renfort. Ils essayaient de nous maîtriser et tous les militants ont résisté. Aucun n’a accepté de monter dans les véhicules de la police. Les coups ont commencé à pleuvoir sur les militants. Matraquage, coups de pieds et de poings et gifles, en plus de nous traîner par terre.

    Puis, en continuant de crier « Pouvoir assassin, Tuvirett d taqvaylit, .. », il y a eu cette scène où j’ai vu rouge ! Kouceila Ikken était traîné par terre par 5 policiers qui le tenaient par les pieds, alors qu’il essayait de résister. Ils recevaient alors des coups de pied et des coups de poing dans la figure. Une scène qui m’était insupportable. J’ai commencé à crier « Pouvoir criminel, lâchez le, c’est un blessé du printemps noir ! Il n’a pas de jambe ! Vous l’avez amputé de sa jambe ! Vous n’avez pas honte ! ». Leur haine les a rendu sourds. Ils ont continué à tabasser les militants et à les traîner dans les voitures. Moi je me suis rendue sur la route pour bloquer la circulation. Je m’étais assise sur la route. Manissa, une autre militante, avait déjà bloqué la route avec son corps ! Un policier kabyle est venu me voir et a essayé de me convaincre calmement de me lever et de les suivre. Je ne voulais rien entendre.

    Un land-Rover de la police coloniale est arrivé. Un autre policier lui criait en arabe : « Vas y écrases là ». J’ai alors levé mes bras vers le ciel en V de Victoire et je suis restée immobile. Le conducteur du land rover a alors fait semblant d’accélérer pour m’écraser avant de freiner. Il l’a fait à plusieurs reprises. J’ai continué à scander mes slogans favoris pour une Kabylie indépendante.

    Notre résistance a mis en colère les policiers qui se sont acharnés encore plus conte nous. Plusieurs d’entre eux, me voyant bloquer la route, se sont rués sur moi et ont commencé à me donner des coups de pieds dans le dos et les côtes, un moment de barbarie inédite. Les autres filles, voyant la sauvagerie de la police à mon égard, ont eu l’idée de leur faire croire que je suis enceinte : « arrêtez ! elle est enceinte ! elle est enceinte ». Ils ont fait comme si ils n’entendaient pas. A ce moment précis j’étais dans un autre état. J’étais très fatiguée et ne comprenais plus ce qui se passait. Je ne pouvais plus résister et me suis retrouvée dans un véhicule de la police, à bout de forces. Je ne me rappelle plus s’ils ont réussi à me faire relever où s’ils m’ont traîné par terre jusqu’à leur véhicule où étaient les autres filles : Tasedda, Manissa et Cylia.

    Au commissariat, c’était un véritable enfer. Ils nous ont conduit dans un bureau, comme des criminelles, en nous poussant. Quatre policières nous attendaient, dont deux, non kabyles, d’un physique imposant. Ces deux policières nous ont fouillé minutieusement. Nous avons été déshabillées de notre haut pour vérifier qu’on ne cachait rien.

    Trois d’entre nous étaient assises et les deux autres étaient debout. Dans le bureau où nous étions enfermées, deux autres militantes nous ont rejoint plus tard : Tiziri et Tannirt. Elles sont restées debout durant plusieurs heures. Aucune d’entre nous n’avait le droit de faire aucun geste. Dès qu’il y en avait une qui parlait, qui souriait ou qui résistait aux intimidations, elle recevait soit une gifle soit un coup de pied, en plus des insultes et autres vulgarités qui fusaient au moindre de nos gestes. Dès qu’une fille, qui était debout, essayait de s’asseoir à même le sol, elle recevait des coups de pied jusqu’à ce qu’elle se lève. Dans ce bureau, ces deux policières, qui agissaient avec haine et racisme, ont fermé la fenêtre et la porte. Il n’y avait plus d’air dans le bureau. On n’avait même pas le droit d’aller aux toilettes, ni même de boire de l’eau. Une situation intenable pour un être humain.

    Cylia est tombée, elle n’arrivait plus à tenir debout. « Laisses la mourir » dit une policière. Puis elles ont pris de l’eau pour lui mettre sur le visage. Cylia a ainsi eu le droit de s’asseoir à même le sol et sa demande d’ouvrir la fenêtre a été acceptée. Plus tard, vers midi, c’est Tannirt, restée debout depuis son arrestation, qui a vomi. Elle était vraiment mal. Quand elle a fini de vomir, elle a essayé de s’asseoir à même le sol, une policière lui a donné des coups de pied. Plus tard encore, Tiziri s’est évanouie et s’est écroulée par terre. Les deux policières n’ont pas bougé. Un policier est passé et la voyant par terre, il a commencé à crier pour qu’ils fassent venir un médecin. Un médecin est venu et a expliqué que Tiziri avait besoin d’oxygène et qu’elle devait aller aux urgences. « Pas question » a répondu une policière. Ensuite, ils l’ont relevé pour la faire asseoir correctement sur le sol mais elle n’arrivait pas à bouger ses bras. Elle était affaiblie. A ce moment précis, ils m’ont pris pour que j’aille voir un gynécologue vu que les filles leur ont fait croire que j’étais enceinte quand ils m’ont passé à tabac. Plus tard, j’ai appris que Tiziri était emmenée aux urgences.

    A signaler que les deux policières kabyles faisaient de la figuration. Elles n’avaient pas le droit d’intervenir ni d’agir. Dès qu’elles essayaient de faire cesser la torture qu’on subissait les deux autres policières les traitaient de tous les noms. Le policier qui a rédigé le PV également était un kabyle et s’est comporté correctement.

    Beaucoup d’autres détails sont importants à raconter. Mais un moment qui m’a marqué c’est quand ils nous ont descendus en bas pour qu’on aille faire la prise d’empreintes. En descendant, j’ai entendu des dizaines de militants chanter « Kabylie indépendante » alors qu’ils se faisaient tabasser à coups de pied. Leur chant me remplissait de bonheur. A ce moment précis, j’ai eu le sentiment que tout ce qu’on a eu à subir d’agressions et d’insultes s’est effacé. Toute la fatigue après une nuit blanche, la soif, la faim, tout a disparu à ce moment précis. J’avais des frissons partout.

    Arrivée à la salle où je devais faire mes empreintes, les policiers m’ont demandé où était passé Ravah, mon mari, et me disaient qu’ils regrettaient qu’il n’ait pas été arrêté.

    Ensuite, le commissaire m’a appelé à son bureau une deuxième fois. La première fois qu’il m’a appelé il a vite demandé à me faire sortir car je ne voulais pas parler en arabe. La deuxième fois, il a fait venir un policier pour lui traduire. Il a commencé à me dire qu’il voyait en moi une prochaine ministre en Algérie, que j’étais belle comme les filles de « Mila ». Il m’a dit que si je voulais faire de la politique, il pouvait faire le nécessaire pour que je puisse créer mon parti. Bien sûr, il a eu à chacune de ses remarques une réponse d’une militante kabyle indépendantiste convaincue et qui ne reculera devant rien.

    En allant récupérer mon téléphone dans une salle pleine de policiers, une des policières qui nous a maltraité toute la journée m’a dit « c’est quoi cette position, tu n’es pas dans un cabaret ! », juste parce que j’avais les mains dans les poches. C’était la goûte qui a fait déborder le vase. J’ai commencé à la traiter de tous les noms. Elle s’est approchée de moi et m’a donné un coup de poing au niveau du torse. Je l’ai saisie par le cou, j’ai serré et l’ai violemment poussée contre le mur. Des policiers sont intervenus pour s’interposer. Elle s’est alors calmée avec moi. Plus tard, elle m’a même proposé de boire un verre d’eau. J’ai refusé.

    En sortant de cet enfer, je me suis sentie grandie et plus déterminée. Je me suis sentie digne et debout. Je suis allée retrouver mon mari et les militants qui nous attendaient.

    24h après ces faits, j’ai des hématomes un peu partout, surtout sur le dos, où j’ai encore très mal !

    Photos de quelques hématomes sur le corps de Rachida Ider.

    Ceci est un témoignage sur les faits, tels que je les ai vécus. Il y a peut-être des détails qui m’ont échappés et je compte sur les militantes et les militants pour écrire leurs témoignages afin qu’on puisse reconstruire pour l’éternité une journée d’une violence inouïe, de torture physique et morale, qui légitime encore plus notre combat pour une Kabylie indépendante.

    Rachida Ider,
    Présidente de la Coordination Ouest du MAK-Anavad
    SIWEL 212052 May 17 UTC

      • Ces attestations violentes doivent interpeler au delà de la Kabylie, mais malheureusement la tragédie qui frappe la Kabylie n’émeut pas outre mesure les algériens qui pourtant sont si prompts à sortir dans la rue à la moindre information relative en rapport avec le moyen Orient.

        Il ne s’agit pas de reprocher quoi que ce soit aux algériens qui ont le droit d’avoir les penchants qu’ils jugent nécessaires pour eux, mais de rappeler aux Kabyles leur devoir d’union en ces temps difficiles et leur devoir de mettre de côte leurs divisions dans des moments tragiques. Les Kabyles sont devant un choix crucial : ou bien ils disparaitront ensemble comme ces anciens peuples, ou bien ils renaîtront ensemble avec l’émancipation d la Kabylie. Ceux qui se réjouissent du malheur de leurs frères ou de leurs soeurs comme c’est le cas ici n’ont ni honneur ni dignité, même nos ennemis ne les respecteront pas : les vainqueurs n’ont jamais honoré les traîtres de l’autre camp. Ainsi le pouvoir les verra comme des harkis, rien que cela !

  2. Les limites de la kakyle reelle sont celles de l algerie ,les limites de la kabylie telle vue par les separatistes t sont des idees qui flottent en l air elles peuvent aller la ou elles veulent pour revenir dans l esprit des diviseurs sortir leur dernier souffle

    • Ceux que vous appelez les diviseurs sont ces pacifiques militants qui veulent vivre libres, libres de la tutelle algérienne, ils méritent notre respect, ils sont l’honneur et la fierté de la Kabylie, ils défendent la dignité de ta mère et de ton père. Leurs prédécesseurs ont essayé pendant 50 ans à démocratiser l’Algérie, ils n’ont recueilli que mépris de la part des algériens, le monde est témoin qu’il n’y a eu aucun signe de compassion ou de soutien aux Kabyles de la part des algériens durant la tragédie du printemps noir. Aujourd’hui ces militants dont vous dites du mal ont compris que l’émancipation de la Kabylie est la seule solution qui nous reste si on ne veut pas voir disparaître à jamais notre identité et notre langue Kabyle. Ceux que vous appelez les séparatistes luttent pour que vos frères et soeurs soient définitivement sortis du joug de l’arabisation et du colonialisme algérien.

      Vous êtes comme l’esclave qui contemple la propriété de ses maîtres et se dit voilà ma terre Algérie. L’algérie c’est l’arabo islamisme comme le veut et comme le décide son peuple aujourd’hui et demain. Vous qui croyez faire partie des leurs, vous n’y serez intégrés qu’à la condition de vous soumettre à leur constitution et a leurs lois arabo islamiques, non seulement vous ne vous opposerez pas à l’arabisation mais vous la propagerez. L’algérie vous soumettra comme un valet, un laquais et un domestique, vous insultez vos frères militants Kabyles mais vous lecherez les bottes arabo islamique, voilà le sort que vous réserve l’algérie, vous le méritez largement.

  3. Azul Ibn Khaldoun avait écris : « le territoire des zwawa (Igawawen) s’étend depuis les limites de Cherchell jusqu’à la limite de Djidjelli; Puis on entre sur le territoire des Kotama une autre branche Amaziɣ jusqu’au delà des limites de Annaba! » Tanemirt!

  4. vous parler de statue particulier de la kabylie? jamais le peuple kabyle acceptera un statue particlier au sein de l’algerie arabo islamique comme certains kds nous le chante
    le peuple kabyle veux son indépendance

  5. Ne pas publier svp

    Solidatarité avec Docteur fekhar ???? voir la haine des Algeriens ?le masque est tombé en pleine journée et il faut la publier a l´échelle internationale , On n´as pas une fraternité commune avec ces racistes .

    En solidarité avec les détenus palestiniens: Sept syndicalistes en grève de la faim

    En solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens en grève de la faim depuis le 17 avril dernier, sept membres du bureau régional de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie ont entamé samedi dernier une grève de la faim symbolique de deux jours. Ce mouvement a été lancé suite à l’appel du bureau exécutif de l’Union arabe des syndicats, réuni le 12 mai dernier à Oman en Jordanie, à une mobilisation générale de toutes les organisations membres de l’union pour une grève de la faim de deux jours, les 20 et 21 mai. Le bureau exécutif de l’union a également appelé à une action de solidarité avec le peuple du Yémen par l’organisation de rassemblement de protestation devant le siège de l’ONU ou de l’Union européenne ou de l’Organisation internationale du travail installé dans les capitales des pays arabes. Ce mouvement de protestation devra être accompagné d’une lettre de dénonciation de la situation catastrophique du peuple yéménite.

    Suite à cet appel, le bureau d’Oran de la confédération ainsi que ses représentants dans les autres wilayas du pays ont décidé de se mobiliser pour une grève de la faim de deux jours lancée à la même heure. Selon le représentant de la confédération à Oran, la confédération reste à l’écoute de l’Union arabe des travailleurs sur la suite à donner à cette action.

    Rappelons que 1.500 détenus palestiniens dans les prisons israéliennes ont décidé d’une grève de la faim illimitée suite à l’appel de Marwan Barghouti. Ce mouvement a été entamé en signe de protestation contre la torture et les traitements inhumains et dégradants que subissent les prisonniers palestiniens à l’intérieur des prisons ismaéliennes en plus de la négligence médicale qui met leur vie en danger. Les prisonniers palestiniens se battent pour leur dignité, pour le respect du droit international et humanitaire bafoué par l’Etat israélien.

    • Tu n’as rien compris :Les arabes et les juifs sont des cousins ,ils ont un probleme qu’ils doivent regler eux meme.
      Nous ,nous sommes des Berbers,et solidaires des autres Berbers comme par exemple les Mouzabites..
      Tu es entrain de melanger les choses .La majorite de tes compatriotes se sentent ,et disent qu’ils sont plus arabes que les arabes ,plus palestinians que les palestinians .Vous avez ete endoctrines par votre gouvernement dans le but de vous distraire ,et de ne pas penser a ce qui se passe dans votre pays .Je pense qu’il a reussi le coup, puisque vous avez acceptez la dictature et tout ce qui va avec . vous ne faites rien pour changer .
      La majorite des Kabyles ne pensent pas comme vous .C’est une raison parmis tant d’autres que nous voulons notre independance .
      Oui nous sommes pour le reglement pacifique du probleme entre les israeliens et les palestinians .

    • elle sera comme toi, moitié moitié, mais avec le pouvoir arabe elle choisira la même chose que ce que tu as choisi. Si son cerveau est toujours dans la tête, elle sera Kabyle, mais si son cerveau, comme toi, est descendu dans son estomac, elle sera arabe.

  6. berberoarabe@ Au fait DBK elle sera kabyle ou arabe ??

    DBK sera libre ! temps que le hectare d´espace quadrillé et occupé par les casquettes et ces infiltrateurs , DBK subit actuellement des infiltrations du virus de la déstruction de la Kabylie .

  7. Les frontières de la kabylie s’arrêtent a waguenoun où les bars et rrestaurants seront ouverts pendant le ramadan.

    • Une précision inutile à propos de Wagenun mais qui en dit long sur votre intolérance. Quand on prétend adhérer à la liberté de conscience, on admet que d’autres ne partagent pas votre croyance. Et puis Wagnun qui assume courageusement ses positions n’a pas ce monopole, inutile d’inciter a sa stigmatisation. Jusque là en Kabylie les croyants ne sont nullement heurtés par ceux qui n’observent pas le ramadan ou la prière. D’ailleurs si ce n’est la peur de voir leurs commerces fermés par les sbires du pouvoir colonial intolérant, beaucoup ouvriront partout leurs restaurants. Nous aspirons à une Kabylie libre, laïque et tolérante ou se côtoieront sereinement toutes les croyances, philosophies et idéologies. Le modèle arabo algérien n’est pas le notre.

  8. Bonjour !
    Je voudrai faire un commentaire et j’espère être bien comprise à travers mes mots.
    Pourquoi astreindre la Kabylie à des « simples » frontières, alors que ce pays tout entier est celui des Berbères ?
    Kabyles, Chaouis, Mouzabites ou encore Terguis, cette terre tout entière nous appartient et on n’a pas à nous limiter à quelque emplacement que ce soit.
    Démarrant du postulat que ce site est un lieu démocratique, pourquoi chercher la sécession alors que le pays entier est à nous et nos ancêtres et que tout ce que nous voyons comme les « autres » sont exactement comme nous mais soit ils le dénient, soit ils ne le savent pas !!!
    Personnellement, je m’identifie en tant qu’humaine au premier degré, viennent ensuite ce que je considère être les « cercles » identitaires qui ont la même pondération : berbère, kabyle, algérienne et musulmane.
    Mon idéal ? La démocratie, la liberté de culte et le fédéralisme. Une démocratie accorde les mêmes droits et exige les mêmes devoirs de citoyens dont chaque vote égal à un et chaque idée doit être débattue pour en tirer la meilleure pour TOUT le pays. La liberté de culte est une liberté fondamentale pour tout un chacun : qu’il soit musulman, chrétien, juif, athée, adorateur d’un arbre, d’un nombril ou d’une mouche ; le respect est mérité par tout le monde !
    Enfin, pour le troisième et dernier idéal, ériger une fédération affirmerait plus facilement la démocratie et la liberté de culte et ainsi, nous ferons un réel pas en avant.

    • Vous posez une question fondamentale : pourquoi la sécession ? L’Histoire est remplie de ces sécessions voulues par les Peuples qui les ont décidées. La Lituanie, La Lettonie et l’Estonie ainsi que 15 autres républiques ex-soviétiques ont fait sécession de l’Union soviétique ou plutôt comme le veulent ces peuples ils se sont libérés du joug majoritaire russe, car le peuple russe dans l’ancienne union était majoritaire en nombre et donc imposait sa langue et sa culture, bien que la religion orthodoxe les lie. L’autre exemple proche est la séparation des peuples de l’ex-Yougoslavie, et pas loin également la république Tchèque et la Slovaquie. Cette sécession n’est pas propre aux pays d’Europe, d’autres continent ont été concernés ; les pakistanais et les indiens ont lutté ensemble contre le colonialisme britannique avant de se séparer 2 ans après leur libération. Les peuples d’Amérique latine forme un bouquet de pays après avoir formé par le passé un même grand espace. De même pour des peuples d’Afrique qui veulent s’émanciper tel l’Azawad ou qui le sont déjà tel le Sud Soudan.

      La séparation dans notre cas est la solution qui nous permettra de vivre libres dans nos traditions et notre culture. Nous ne voulons plus vivre en ethnie minoritaire dans un pays ou la majorité arabo islamique impose ses vues, ses lois et son idéologie arabo islamique, nous ne voulons ni de la langue arabe ni de l’arabisation. Nous voulons vivre avec notre liberté de conscience et notre laïcité. Les algériens n’ont ni les mêmes traditions que nous Kabyles ni la même culture, ni les même valeurs. Ils ont le droit de bannir et de juger illégal le terme de laïcité, et de notre côté nous avons le droit de fonder nos lois sur les valeurs universelles. Vivre minoritaire dans une dépendance est un cauchemar. L’indépendance c’est la liberté.

    • C’est bien beau ce que tu dis ,mais ce n’est pas la realite sur le terrain.Dans ton pays ce sont les arabes qui dominent tout ces peuples que tu viens de citer.
      Il faut que les Kabyles fassent tres vite de former leur propre pays avant qu’il soit trop tard .Ce qui detiennent le pouvoir ,les arabes sont entrain d’arabiser .et d’islamiser tout le monde .ils ne seront pas satisfaits jusqu’a ce que tout le monde se dit arabe .Le territoire Kabyle est bien suffisant pour les kabyles .Cites nous un pays arabe musulman ou il ya de la democratie ?
      C’est la dictature totale ,c’est dans les genes .Tous les conflits qui s’eclatent seulement dans les pays arabes sont causes par la dictature arabe ,mais pas par les occidenteaux .Il n’yaura jamais de democratie dans les pays arabes y compris ton pays .Alors sauve qui peut
      Conclusion : Vive Kabylie libre, laique et independante..

  9. le pouvoir algerien et son peuple arabe sont des racistes n attendant rien d eux. unissons nous pour un projet d emancipation et de developpement de la kabylie independante quant a l anegerie que la foudre l emporte on s en fiche

  10. Une réponse à kamélia: Le jour où les algériens admettront que l’algérie est une terre berbère qui appartenait à leurs ancêtres et se mettront à revendiquer leurs origines, ce jour-là les kabyles ne parleront plus de frontière et se mettront de la partie pour régler le problème avec les autres ethnies berbères. Malheureusement ce n’est pas le cas. Alors, puisque les autres semblent définitivement soumis à la colonisation bédouine de l’orient, les kabyles veulent au moins sauver leur région. C’est simple et logique. Les kabyles ont trop attendu cette union quine vient pas.

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