La violence dans les universités, un thème décortiqué à Aokas

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conférence sur la violence à l'université

BOUGIE (Tamurt) – Dans sa page Facebook, l’enseignant universitaire et néanmoins animateur du café littéraire d’Aokas, Fatah Bouhmila, dira que la violence à l’université est un épiphénomène de la violence généralisée qui traverse l’Algérie et qui s’exacerbe en temps de crise. L’université étant en immersion totale dans la société algérienne, il serait illusoire de croire qu’elle puisse échapper à ce phénomène. Lui et ses compères ont opté pour cette thématique lors de la conférence organisée, dans l’après-midi du samedi, au centre culturel Rahmani Slimane d’Aokas.

Ce sont  Mahrez Bouiche, vice-président de la ligue des droits de l’homme et Abdelmalek Azzi, responsable syndical du conseil national des enseignants du supérieur qui ont été invités à animer la dite conférence. Théoriquement, ces derniers ont fait un tour d’horizon sur la problématique de la violence en milieu universitaire sans donner les motifs ayant imposé ce phénomène dans ces lieux du savoir. Bien entendu, à l’unisson, ils reconnaitront que l’université algérienne évolue dans un contexte empreint de violence, ne pouvant, par conséquent, échapper à ce fléau et cela dure depuis plusieurs décennies. Les multiples assassinats et agressions d’enseignants universitaires par leurs étudiants est une preuve irréfutable de l’existence de la violence dans les universités.

Ils parleront également de la violence comme héritage traditionnel qui s’est traduit en mécanisme de gestion priorisé pour perpétuer la hiérarchie et la préserver. Le syndicaliste citera des cas de violence dont ce sont els élèves qui en sont les acteurs car agissant pour le compte de l’administration rectorale en contrepartie de dividendes. Même une catégorie d’enseignants joue à ce jeu. D’ailleurs, le cas des enseignants envoyés exercer en Arabie Saoudite et pour lesquels on a gardé le versement mensuel des salaires en Algérie est frappant. On paye certaines gens doublement.

 Amaynut  

1 COMMENTAIRE

  1. La violence est une methode utilisee et enforcee par le regime en Algerie pour rester au pouvoir. Laisser les gens pratiquer la violence sur leur compatriotes fait partie de cette methode de destabilisation de la societe; en dehors de la Kabylie, je ne me sens jamais en securite meme en marchant dans la rue. Un simple mauvais regard et les couteaux sortent. C’est cela la societe khorotoisee. Dela a ce que cette meme violence arrive dans les encientes des universites , c’etait prevu et programmee. Tout le monde doit se sentir en insecurite pour les occuper et ne pas reflechir a changer quoi que ce soit. CQFD

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