Libération du Dr Fekhar et de Soufghalem : communiqué du comité de soutien

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PARIS (Tamurt) – Suite à la libération du Dr Fekhar et de Soufghalem,  le comité de soutien au Dr Fekhar et à ses codétenus fait parvenir à notre rédaction son dernier communiqué que nous publions ci-après :

Après un parcours sinueux et semé d’embuches, le Dr Kameleddine FEKHAR et Kacem SOUFGHALEM ont enfin été libérés après deux années d’incarcération arbitraire, une liberté tachée avec du sursis malheureusement.

Nous, le comité de Soutien au Dr Fekhar et à ses codétenus, nous réjouissons de voir le calvaire de ces deux militants mozabites prendre fin.

Nous adressons nos fraternelles salutations et notre soulagement aux détenus et à leurs familles.

C’est parce que nous sommes convaincus que l’homme n’est pas né avec une faim de liberté mais que l’homme est né tout simplement libre, pour paraphraser Nelson Mandela, que nous avions choisi de défendre des hommes victimes de la haine et de la dictature.

Nous en profitons pour exprimer nos remerciements et notre gratitude à toutes celles et tous ceux qui ont soutenu le comité dans ses actions.

Nous remercions également les associations amazighes, les ONG, les députés français (Mme Boyer, M. Mamère, M. Binet, M. Ferron) ainsi que le président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme (M. Tubiana) qui ont œuvré pour favoriser la libération des détenus mozabites.

La libération du Dr Fekhar et de Soufghalem met donc un terme à l’action menée par le comité de soutien. Sa place est désormais dans les archives de l’Histoire de notre lutte commune pour la liberté et la dignité humaine. Malheureusement, la dictature continue à sévir sur la terre des Amazighs, d’autres luttes nous attendent.

Nous apportons, enfin, toute notre solidarité aux deux militants, Khodir Sekkouti et Salah Abouna interpellés en Espagne suite à un mandat d’arrêt international émis à leur encontre par le régime algérien.

Nous ne sommes pas encore libres, nous avons seulement atteint la liberté d’être libres. N. Mandela

Paris, le 19 juillet 2017
Pour le comité de soutien, M. Cheraiou

1 COMMENTAIRE

  1. La lutte la plus dure est celle contre l’ arabisation et l’ islamisme du Mzab! Si le regime les opprime certe, il faut dire que comme perspective les grands defis et danger sont dans cette religion qui domine, ce qui tend cacher le contexte de minorite’. restent ancres, avant l’ implosion vaudrait mieux creer des passerelles entre sauvegarde du passe’ et ouverture. ILS peuvent etudier le system e kabyle ou le religieux est de l’ offre du prive’. Le non choix est subir les circonstances. .

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