ALGÉRIE (Tamurt) – Le journal Tamurt est, encore une fois, ciblé par la police politique coloniale. Il a été bloqué durant plusieurs heures, hier et aujourd’hui. Nos lecteurs, en Kabylie et en Algérie, n’ont pas pu consulter notre site. Bien qu’accessible sur les tablettes, le journal Tamurt semble bloqué.
Il a été rétabli quelques moments puis bloqué de nouveau, hier après-midi. Les perturbations perdurent. La police politique Algérienne , qui surveille notre journal comme on surveille le lait sur le feu, veut le bloquer définitivement. Notre journal dérange les autorités Algériennes. Plusieurs tentatives de piratage de notre site ont été déjà signalées. En vain. Nos webmasters ont réussi à coder l’accès au site. Ce n’est pas le première fois que Tamurt est attaquée par les pirates du régime d’Alger. En avril 2014, lors des élections présidentielles, notre journal a été piratée pendant quelques jours. Par la suite des pirates, localisés à Aubervilliers, Banlieue du nord Parisien, ont tenté pendant une semaine de pirater notre site, mais le professionnalisme et les compétences de informaticiens ont déjoué toutes ces attaques.
Pour les raisons de l’acharnement du régime contre notre journal, elles sont évidentes. Notre indépendance éditoriales et surtout l’engagement pour soutenir les mouvements souverainistes kabyles ne sont pas du goût du régime raciste d’Alger. Ce dernier ne veut pas encore comprendre que les temps ont changé et la technologie et l’informatique dépassent largement la politique de la censure dictatoriale des régimes coloniaux obsolètes. L’équipe de Tamurt rassure le peuple kabyle qu’elle ne baissera jamais les bras et qu’elle continuera à diffuser les informations autant que possible et avec abnégation.
Ravah Amokrane
Sincèrement je ne vois pas pourquoi le pouvoir cherchera-t-il à vous bloquer puisque vous lui rendez plutôt service en soutenant les thèses de RPK. Le régime algérien a décidé par contre de censurer l’agence siwel qui elle représente un vrai danger pour lui car l’organe officiel du MAK. J’attends un article sur cette censure de l’agence de presse SIWEL par le pouvoir algérien.