ALGERIE (Tamurt) – Les dernières élections législatives, organisées le 04 mai dernier par le régime d’Alger, n’ont pas encore livré leurs secrets. Si le score à la soviétique en faveur des partis du régime n’ont surpris personne, l’humiliation des deux partis kabyles, le FFS et le RCD, pousse à se poser plusieurs questionnements.
Pourtant le FFS et le RCD sont passé à la table des négociations avec les décideurs. A l’approche des prochaines élections municipales, auxquelles les partis kabyles ont déjà décidé de prendre part, tout le monde a peur que le scénario des dernières législatives ne se répète. Des sources concordantes affirment que le régime a exigé du FFS et du RCD de s’engager publiquement à soutenir le gouvernement. Il leur a même exigé de prendre par au gouvernent avec des ministres. Une condition que le FFS et le RCD n’ont pas accepté, en se contentant de plusieurs concessions.
Le RCD n’évoque plus le départ de Bouteflika et ne parle plus du fameux article 88 de a constitution algérienne qui parle de l’incapacité physique du chef d’Etat à accomplir sa tâche. Pour le FFS, comme tout le monde le sait, il a complètement changé son discours. Pour la Kabylie, ou les souverainistes dominent la scène politique, le régime a opté pour la répression. Une politique qui ne fait que grossir les rangs des indépendantistes.
Ravah Amokrane
Le pouvoir colonial arabo algérien a fait des 2 partis rcd et ffs des serpillères sur lesquelles il essuie ses pieds. Ces 2 partis sont entrés en soumission au pouvoir, ils se contentent de quelques strapontins pour une poignée de députés rémunérés à hauteur de 400 millions par mois. Si le pouvoir fait participer ces 2 affidés au gouvernement c’est tout simplement dans l’espoir d’affaiblir le MAK. Or ces 2 partis ne pèsent plus rien en Kabylie. L’indépendance de la Kabylie avance à grands pas.