Les journalistes de Heddad sans salaires depuis quatre mois

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Haddad Ali

ALGERIE (Tamurt) – La crise financière persiste chez les Heddad. C’est la période des vaches maigres après des années d’opulence.  Les journalistes du Temps d’Algérie, El Waqt El Djazaïri et Dzaïr TV, n’ont pas touché leurs salaires depuis quatre mois.

Les journalistes de ces trois organes de presse du groupe Heddad, dont la plupart sont kabyles, sont en colère. La plupart sont des pères de famille. Les retards de virement des salaires est devenu récurent ces dernières années. Certains ont déjà quitté les journaux de Heddad, d’autres ont vu aussi leurs contrats de travail soit non renouvelés ou bien annulés. Ceux qui restent encore sont dans la crainte de perdre leurs postes de travail. Ils se demandent comment ce fortuné de Heddad ne peut plus assurer des salaires de misère à ses journalistes. Le pouvoir lui a-t-il fermé les vannes?

Ce n’est pas, seulement, les journaux de Heddad qui sont dans cette situation de délicatesse financière. Certain titres de presse ont même fermé carrément leurs portes et ont cessé de paraître. C’est le cas du journal Authentique et plus récemment la Tribune. El Watan aussi a réduit ses effectifs et a gelé les recrutements et les augmentations de salaires. « Je connais des anciens journalistes qui ont complètement quitté la corporation pour opter pour d’autres métiers. Le journalisme ne fait plus vivre de nos jours », regrette un ancien journaliste qui pense investir dans le commerce. D’autres sont installés en Europe et ont quitté même l’Algérie.

Ravah Amokrane 

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