Il parait aux éditions Grasset : « La dépossession », nouveau roman de Rachid Boudjedra

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Rachid Boudjedra
Rachid Boudjedra

CULTURE (Tamurt) – L’écrivain algérien Rachid Boudjedra, auteur de plus de cinquante romans publiés en France et dans plusieurs autres pays du monde, compte rebondir sur la scène littéraire avec un nouveau roman qui sera publié par son éditeur parisien habituel : « Grasset ».

L’écrivain au talent incontestable et aux positions versatiles et peu assumées, revient ainsi avec une nouvelle œuvre, plus de deux ans après la publication de son roman « Printemps », qui n’avait pas obtenu de succès particulier ni auprès des lecteurs ni auprès de la critique littéraire. Le nouveau roman de Rachid Boudjedra dont l’édition et la commercialisation sont annoncés pour 11 octobre 2017 en France revient sur la guerre d’Algérie. Mais avec un regard français que tente de restituer Rachid Boudjedra avec sa langue très riche et son style inimitable. La trame du roman se déroule dans les années 50 dans l’Algérie en pleine guerre. « La guerre battait son plein de massacres, de ratonnades, de fusillades et de guillotinages matinaux que Madame Albert, l’épouse de M. Albert, dénonçait violemment; elle qui avait perdu son mari, une dizaine d’années plus tôt ! Cette même guerre obscène qui avait teint mon enfance de cette couleur lugubre, celle du malheur », écrit le doyen romanciers algériens vivants.

« Nous sommes dans l’Algérie des années 1950, encore meurtrie par les purges antisémites perpétrées par le régime de Vichy. La guerre d’indépendance plonge le pays dans le sang et la violence. Témoin direct de ce naufrage, le narrateur revient sur son enfance à Constantine. Souvenirs terribles où les troupes françaises paradent et tuent, où l’ombre de son père, patriarche implacable, ne le quitte jamais », résume de son côté l’éditeur. « Miné par une obésité maladive, écumant les rues de la ville avec son copain Kamel, et cherchant l’amour auprès d’une fille de colon, c’est dans le cabinet d’expert-comptable de son oncle que le jeune Rachid trouve le salut », ajoute-t-on. Parmi les romans les plus célèbres de Rachid Boudjedra, on peut citer son tout premier, considéré comme l’un de ses meilleurs à savoir « La répudiation » mais aussi « Le démantèlement », « Les 1001 années de nostalgie », « Fascination »…

Tahar Khellaf pour Tamurt

9 Commentaires

    • A y Azru,
      Quelle coïncidence ! Tout comme toi, je ne lis que les livres traduits en japonais ou en hébreu. Sauf que moi c’est depuis la fin de mon adolescence.
      Bien à toi .

  1. @Azru
    En quoi tes choix littéraires intéressent ils le public du journal Tamurt??????
    Quant à ce Boudjedra, selon moi, il ne mérite même pas le titre d’écrivain vu qu’il n’assume même pas ses convictions. Se renié dans une émission au raz de terre juste parce qu’il était devant un flic inquisiteur déguisé est d’une lâcheté impardonnable. C’est un bilingue qui assume parfaitement son arabophonie dans ses attaques frontales contre tout ce qui est Kabyle. Un non événement cette publication.

  2. De Boudjedra, de sa possession ou dépossession on s’en bat royalement le coquillard because les dépossédés c’est nous les kabyles. Au lieu de donner envie aux kabyles de lire un auteur kabyle, les rédacteurs autonomo-indépendantistes du site Tamurt nous balancent, en veux tu en voilà, d’insensées araberies jusqu’à l’indigestion intellectuelle.
    Que son livre soit vendu un « douro » ou distribué gratos, je ne le prendrai pas. même pour faire du feu .
    Enlevez vite l’article, vous polluez le paysage culturel de votre site .

    • En effet meme kadafi a publié son livre vert. Comme l’Algerianitè officielle a ses hommes, ce bonhomme a partiipé à l’arabisation et était contre l’Amazighité.

  3. Rachid Boudjedra est un petit homme…d’esprit et de taille. En somme, un petit tout court. Un ami à Khalida Toumi. Ce que dit Riab ci-haut est très juste. Je l’ai vu en conférence /débat à Bouzeguene, c’est un maniaco-Oedipo- dépressif.

  4.  »La dépossession » des Héritiers de Masnsen de leur terre par le néocolonisme des héritiers de Okba qui déclarent cette  »terre arabe » via la constitution que cet  »écrivain » de pacotille alimente par ca haine de tout ce qui est Amazigh et surtout Kabyle.

    Qu’il aillen vendre son torc… ailleurs et que les BRAVES HOMMES ET FEMMES DE AOUKAS ne l’invitent pas car il est un BAATHISTE raciste.

    Tous et toutes pour une Kabylie INDÉPENDANTE !

  5. L’unique depossession est celle de boumediene et la caste issue du coup d’Etat qui arabise le pays et que cet ecrivain de commande avait soutenu 50 ans durant….

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