MAROC (Tamurt) – Il y a eu du monde à la marche organisée, à Casablanca, pour dénoncer l’agression sexuelle dont a été victime une marocaine, atteinte de troubles mentaux, dans un bus en présence de tous les voyageurs sans qu’aucun d’eux n’a osé lever le petit doigt.
Munie de pancartes sur lesquelles sont inscrits quelques slogans, la foule, en colère, a scandé d’autres pour dénoncer tout cela. Elle a observé un rassemblement avant d’entamer une marche en guise de protestation contre le mépris de la gent féminine. Il y avait dans la foule des artistes, des intellectuels, des syndicalistes et bon nombre d’inconnus, des deux sexes, qui tenaient à dénoncer ces agissements d’une autre ère. Un rassemblement similaire a été organisé à Rabat pour que l’opinion internationale sache que les marocains sont contre ce genre de comportements, ont souligné quelques personnalités du mouvement associatif.
Les agresseurs, au nombre de six, ont été, semble-t-il, arrêtés par la police alors que la victime, recherchée par ses parents, après avoir fait une fugue en mai dernier, a pu rejoindre le domicile familial. Cet acte abominable a été découvert par la population suite à la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux et la police s’est auto-saisie de l’affaire pour mettre, le surlendemain, le grappin sur les auteurs. Cette agression a eu lieu le vendredi dernier et la vidéo a été postée le lendemain.
Amaynut