Affaire Hannachi ; Le destin de la JSK sera décidé le 7 septembre

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Hannachi et JSK

ALGÉRIE (Tamurt) – L’affaire du départ ou non de Mohand Chérif Hannachi de la présidence de la JSK est devenue un  véritable feuilleton à multiples rebondissements. Il s’agit désormais d’une équation à plusieurs inconnues dans un pays où même certaines lois sont loin d’être claires et pleines de confusions voire de contradictions.

C’est le cas, entre autres, en ce qui concerne la destitution d’un président de club. A la JSK, le conseil d’administration a décidé à l’unanimité de retirer sa confiance à Hannachi, il y a presqu’un mois. Puis, subitement, le président de la Ligue de football professionnel jette un pavé dans la marre. Hannachi, est selon lui, toujours président de la JSK, dès lors que les actionnaires du club n’ont pas tous signé leur retrait de confiance à l’homme qui a détruit le club qui était le plus prestigieux d’Afrique surtout durant les années quatre-vingt. Mais  ce dimanche, Malik Azlef, président du conseil de surveillance de la JSK (ayant remplacé le conseil d’administration) a complètement ignoré les déclarations du président de Ligue qui semble vouloir protéger Hannachi, qui est un homme du système, faut-il le rappeler. Azlef a affirmé qu’une assemblée générale est programmée par le conseil de surveillance mis en place le jour même de la destitution de Hannachi. Au cours de cette AG, il sera procédé à l’élection d’un nouveau président du club.

Si aucun candidat ne se présente, le président sera élu parmi les membres du conseil de surveillance, a ajouté Malik Azlef, pour lequel le dossier de Hannachi et son destin au sein de la JSK sont scellés. Il n’en demeure pas moins qu’il faut patienter jusqu’au 7 septembre prochain pour savoir qui du président de la Ligue de Football professionnel ou du président du conseil de surveillance de la JSK dit vrai. En tout cas, l’AG du 7 septembre promet d’être explosive surtout quand on connait les méthodes de Hannachi en pareilles situations.

Tahar Khellaf

1 COMMENTAIRE

  1. Boutef donne l exemple pour tous les autres responsables algériens. Mourir sur le trône ou creuser sa tombe sur le trône comme ça on peut continuer à gérer même de l au delà

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