Un imam de Tizi-Ouzou : "Ceux qui ne sacrifient pas le mouton sont des renégats"

14
550

TIZI-OUZOU (Tamurt) – Un imam de la nouvelle-ville de Tizi-Ouzou a descendu en flammes  les kabyles qui ne célèbrent pas la fête de l’aid et surtout ceux qui ne sacrifient pas un mouton comme le veut la religion musulmane.

En cette journée de fête, la plus importante chez la communauté musulmane, cet imam, au lieu d’appeler les gens à la tolérance, a fait exactement le contraire.  » Ils fêtent Noel et les anniversaires de naissance  qui ne sont pas évoquées dans le coran mais ils font l’impasse sur l’aid. Ces gens sont des renégats et on doit les combattre. Ils justifient par le fait que le mouton est onéreux. C’est vrai, mais de nos jours rares sont ceux qui n’ont pas les moyens de se permettre un mouton une fois par an, quand même », souligne l’imam qui a vilipendé tous ceux qui n’ont pas célébré l’aid  à Tizi-Ouzou.  » La plupart de ces gens qui ne sacrifient pas un mouton sont en ce moment dans des bars. Notre Etat doit au moins fermer ces lieux de débauche les jours des fêtes religieuses.

Ils disent que le régime encourage les islamistes alors qu’en vérité c’est le contraire qui se produit. Le pouvoir algérien pousse les gens et surtout les kabyles à l’athéisme et au christianisme », ajoute l’imam devant ses fidèles, qui étaient nombreux faut-il le signaler.  Ce discours de haine a eu lieu hier à la nouvelle ville de Tizi-Ouzou et à l’aide des haut parleurs. Tout le monde a entendu mais personne ne semble offusqué. Au contraire. L’islamisme s’est banalisé à  Tizi-Ouzou ville.

Ravah Amokrane 

14 Commentaires

  1. Chaque aid , le cheptel Algerien est disséminé 25millionq de moutons sont égorgés inutilement pour un rite moyenâgeux qui n a plus sa raison d être -On égorgeait des moutons pour que chacun puisse goûter à la viande au moins une fois dans l année . Actuellement des gens mangent la viande 12 mois dans l année . Un rite ridicule qui se fait souvent devant des enfants pour les traumatiser – cet abattage massif du cheptel occasionne un déficit dans les élevages et fait grimper le prix de la viande -Cela s appelle un acte criminel.

  2. Nous allons repondre a cet imam qui n est imam que de « nom » qu il y a des millions de pauvres en Algerie. Alors monsieur l imam payer a ces enfants pauvres un mouton de l aid et dieu vous le rendra. Allez soyez un homme !

  3. Moi je dis à ce imam, l’unique idéologie qu’il faut combattre c’est bien l’islam !!!
    Cet imam doit doit la fermer et dégager des pays des hommes libres, mais il ne reste plus d’hommes courageux.

  4. Pour cette fête de l’Aid, on peut soit immolé une bête, soit donner un don en argent, soit être pauvre et ne pas avoir les moyens d’acheter une bête pour cette fête du Sacrfice d’Abraham. C’est pas obligé, mais recommandé. Rien ne sert de soulever la haine.

  5. J’ai les moyens Dieu merci de me permettre d’acheter un mouton pour l’Aid ,je ne l’ai pas fait ,et je le ferai jamais ,je suis anti Islam ,tous ce qui est recommandé par l’islam je le rejette dans le fond et dans la forme .

  6. Dans les réponses légitimes aux propos haineux de cet imam on doit éviter l’amalgame entre les Kabyles pratiquants et les salafistes de la clique de cet imam. Bien entendu, les Kabyles qui assistent tels des moutons sans broncher devant de tels discours intolérants sont à mettre dans le panier fasciste. Ils n!ont aucune dignité ni honneur. Ce sont eux qui sont à blâmer plus que ce zèle islamiste. Inutile de justifier pour ceux qui ne sacrifient pas le mouton, chacun est libre de faire selon son choix ; les croyants ont d’autre solution que le mouton et les non croyants ne sont pas concernés. L’indépendance pour laquelle les Kabyles luttent empêchera les fanatiques de sévir auprès des jeunes et de la population. L’indépendance assurera la liberté de conscience et chassera l’intolérance. Un imam qui s’acharne sur la population n’aura pas sa place dans les mosquées de Kabylie.

  7. Il ya quelques annees , j’etais avec des etrangers et une groupe de Kabyles qui nous jouaient une cassette sur la touristique sur la Kabylie: beau paysage quand soudainement une scene on montre un veau se faire egorger devant du monde dont des enfants; une femme de notre entourage qui regradaitt la video avec nous vomit sur place et on a eu a stopper la cassette video. Pauvre bougnoules ! je n’ai pas de meilleur mots! Ceratins Kabyles sont absolument nuls!

  8. D’abord peut-on qualifié de « fête » ces deux jours de laid ou l’ atmosphérique ressemble à des veillées funèbres avec la morosité en plus …et puis si en KABYLIE on se détourne de plus en plus de l’islam; grand bien nous fassent, 14 siècles d’un étouffement idéologique n’ont générer que de l’amertume sans apporter de fruits.

    Pourquoi continuer à « célébrer » un rituel vieux de prés de 40 siècles qui nous ai complétement étranger, si dans le passé nos ancêtres que l’on peux considérés de « bakhakhates » de par leur ignorance , ce n’est plus le cas aujourd’hui ou la société Kabyle refuse encore de suivre un chameau …

    En KABYLIE , il y a pas mal de rites et de personnages illustres a honorés et à glorifiés , sans s’attacher à ceux d’importation et de substitution .

    Ce sacrifice d’Abraham n’est qu’une imposture comme tant d’autres .

  9. dans le vrai islam, le sacrifice d’un mouton ne se fait qu’une seule fois pour la vie d’un musulman, mais non pas tous les ans pour la même personne. Ceci est devenu commercial depuis un certain temps, la preuve est que chaque année le prix de ces animaux augmentent, ainsi que tout ce qui va avec. Actuellement, on voit que le mouton coute plus cher que l’humain qui le sacrifie en se faisant des dettes qu’il payera durant toute l’année, pourque l’année prochaine il réinvestira de la même façon pour un autre mouton qui lui reviendra plus cher.

  10. tant que les berberes et les kabyle en particulier suivent ces bedouins dans leurs culture arabo-islamique yeux fermés en sera toujours les derniers de la classe a travers le monde ….

  11. … nekkini ur ssineγ ara ad cekleγ ulama d tayaẓiṭ!
    Moi cette année, comme les années passées au demeurant, c’est une mouche que j’ai engraissé pour cette occasion. Chacun ses moyens. L’essentiel, dit-on, qu’il ait écoulement de sang [Ad azlen idammen] !
    Sauf que le jour « J », soit le vendredi écoulé, en rentrant chez moi, tôt, d’une veillée bien arrosée, ma mouche, par instinct, n’était plus là où je l’avais installé des mois durant. Quelle horreur ! Que faire ?
    Matinal que j’étais, pour reprendre le bout de mon conte, comme ceux qui venaient d’accomplir leur Prière du Sacrifice d’Abraham [Taẓallit n Lεid tameqrant] d’ailleurs, mais ceux-là bien plus décidé que moi, d’un pas bien précis, conscients de leur devoir, des embrassades mutuelles entres gens de même sexe, et aux murmures de « Allahuma aγfir lana dunub-ana ! [Dieu pardonnes-nous, nos pêchés] », … en me saisissant du coteau réservé à cette occasion et que l’on désigne avec horreur, perçu de l’extérieur, de « Lmus n timezliwt », j’ai pris le chemin de l’étable à mouche, disons la *Mouchière, pour immoler ma pauvre bête, en souvenir, supposé, de l’acte de Dda Brahem. Celui-ci par son geste [gestuelle : histoire dont il est mis scène] aurait mis fin, dans cette région du monde, la Mésopotamie en l’occurrence, à une très vielle tradition humaine qui consistait à donner en offrande des humains par des humains à leur divinités.
    Les Incas à titre d’exemple pratiquaient cette gestuelle jusqu’à l’arrivée des conquistadors espagnols au XVe-XVIe. Dans les grandes occasions, en effet, les Incas sacrifiaient des enfants ou des jeunes gens. On sélectionnait les plus beaux d’entre eux, on les nourrissait bien, on les anesthésiait avec de grandes quantités de cocaïne, ou de la chicha, de l’alcool à base de mais puis on les étranglait ou on les frappait jusqu’à la mort.
    « Anẓar » Dieu de la pluie et en même temps rite d’obtention de la pluie chez les Imaziγen, fidèlement fixé [bilingue : Taqbaylit/ Français] au siècle écoulé par le très vaillant et Père Henri Genevois, avec la version des Ait Smail, est bien plus civilisé, je trouve ! Quel hasard par dénomination patronymique interposée ! Le fils qui allait être sacrifié par Dda Brahem s’appelait lui aussi Smail.
    A rappeler que Dda Brahem a vécu très bien avant Mahomet, le fondateur de l’Islam, d’où serait partie la guerre déclarée depuis et ininterrompue contre le mouton !
    “Uγal-ed a yawal-iw γer γuri”, je disais donc … j’ai pris le chemin de l’étable à mouche, la *Mouchière, pour immoler ma pauvre bête, ma pauvre mouche ; seul le geste compte, l’essentiel, dit-on, qu’il ait écoulement de sang, … ma mouche engraissée s’est envolée, s’est sauvée, échappée, …
    Dommage que je n’avais pas pris conseil de mon jeune frère qui m’avait conseillé l’avant-veille de l’entraver par les ailles comme on le fait pour les poules [acekkel n ṭayaẓiṭ], à l’aide d’une chaine à maillons d’acier trompé, car prédisait-il : « on ne sait jamais ! »
    Aseggas-ayi, ihi, nek ur zliγ ara. Izi nni i ad sεelfeγ, iffeγ-iyi d amjaḥ! Nekki, ihi, ur ssineγ ara ad cekleγ ulama d tayaẓiṭ! Acu kan, aseggas-a tεedda fell-i, mayella d aseggas i d-iteddun, mayella nedder ur nemmut ara, – a wer inca Llah – ad aγeγ awal n yma ameẓyan. Ad cekleγ izi inu n Lεid tameqrant.
    Ğğiγ-awen(t) talwit

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici