KABYLIE (Tamurt) – La prostitution politique refait surface depuis quelques temps en Kabylie sinon, en Algérie, cela dure depuis longtemps. Des ex-élus qui se présentent en tant que candidats sous une autre bannière surprennent plus d’un.
L’actuel président de l’assemblée populaire de wilaya, Ali Rabhi, a décidé, en un laps de temps, de quitter sa formation politique pour rejoindre le FLN tant décrié par le parti d’Ait Ahmed. Il n’est pas le seul à avoir quitté le FFS qui n’est plus qu’une simple coquille vide. Depuis hier, l’ex-élu à l’APW, Slimani Hani, professeur à l’université de Bougie, a, également, déposé sa démission au niveau du bureau fédéral du FFS.
Celui-ci s’est attaqué à son parti politique qu’il qualifie, désormais, de formation à caractère stérile, divisionnaire, de copinage et opportuniste à souhait. Mais cela ne concerne pas seulement la formation chère à feu Ait Ahmed, il y a également d’autres formations qui se sont vidées de leurs militants qui ont préféré rejoindre d’autres partis politiques. C’est le cas, par exemple, de l’ex-maire de la station balnéaire d’Aokas qui a décidé de rejoindre, après avoir assuré deux mandats de maire sous la bannière du FFS, le FLN, formation du pouvoir.
Amaynut