Selon le journal londonien « El Arab » : « C’est Saïd Bouteflika qui dirige l’Algérie »

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Saïd Bouteflika
Saïd Bouteflika

ALGÉRIE (Tamurt) – Dans sa toute nouvelle édition, le journal arabophone londonien, « El Arab » a révélé que c’est Saïd Bouteflika, frère du président algérien qui dirige le pays en désignant les ministres, les walis,  les diplomates et les PDG des grandes sociétés. Selon le même journal, Saïd Bouteflika s’immisce aussi dans la gestion interne des partis politiques.

C’est ce qui explique d’ailleurs la volte-face opérée par des partis comme le Rassemblement pour la culture et la Démocratie ainsi que le Front des Forces Socialistes à l’ère de la présidence de Bouteflika. L’article en question va jusqu’à dire que depuis l’aggravation de la maladie d’Abdelaziz Bouteflika, « c’est son frère Saïd qui est le véritable pilote de l’Algérie ». Le même portrait explique que, depuis sa prise de pouvoir, Abdelaziz Bouteflika s’est sciemment appuyé sur son frère Saïd qu’il considère comme son propre fils puisqu’il y a entre eux vingt ans d’écart d’âge. La percée de Saïd Bouteflika n’est donc pas tombée du ciel mais elle a été préméditée par Abdelaziz Bouteflika, ajoute le même journaliste.  Ce dernier indique en outre que Saïd Bouteflika « a une très forte personnalité et il a le courage et la capacité de descendre dans la rue à tout moment et quand il le souhaite sans garde rapprochée impressionnante ».

La même source a indiqué que Saïd Bouteflika « est celui qui détient le pouvoir de décision actuellement en Algérie. Et il constitue la seule personne qui peut mener au président Abdelaziz Bouteflika ».  Le même journal a ajouté qu’en mai 2003, c’est Saïd Bouteflika qui a été à l’origine de l’éviction d’Ali Benflis en tant que secrétaire général du Front de libération nationale (FLN). « Le général Mohamed Mediene dit Tewfik, en dépit du fait qu’il était l’homme le plus fort du pouvoir algérien a été écarté aussi grâce au travail mené par Saïd Bouteflika », enchaine le journal londonien. Ce dernier conclut en s’interrogeant si l’ensemble de ces atouts feront de Saïd Bouteflika le futur président algérien. Le journal répond que théoriquement, la chose semble facile, mais dans la pratique, rien ne serait plus difficile.

Tahar Khellaf pour Tamurt  

5 Commentaires

  1. Ravi de connaître le résultat du scrutin anticipé de l’intronisation du nouveau sultan. Au Maroc règne le Glaoui M6 , en Algérie le sultan B2. pour Bouteflika II.
    Les algériens doivent-ils se soumettre comme au Maroc à la cérémonie d’allégeance au nouveau prince B2 par la pratique de cinq génufléxions ou va t-il nous demander de lui brosser les babouches et lui baiser le pied ?

  2. Uncle Sam prépare le terrain, il est l’architecte de notre malheur avec l ‘aide de fafa et des boys!!!
    Les turbanes remplissent les caisses, cette fois je dis tout simplement c’est fini l’Algérie

  3. En réalité il y a un vide abissal. Il n y a pas de pouvoir sans une assise legitime. Or sans l’armée la masse inerte que la regime a crée se viderait en un instant, pour former la Oumma islamia.

  4. Les journaux arabes veux mieux que ils s’ occupent de leurs raciales arabes malgré j’aime pas cette race qui nous gouverne mais malgré tout nous sommes mieux que ces cons arabes surtout dîtes du golfs

    • Tu n’aime pas les arabes c’est ton droit mais te prendre pour un être supérieur alors que tu ne sais même pas aligner deux mots en français sans commettre une faute d’orthographe laisse moi douter de ta supériorité, pour moi tu es encore plus con que les arabes que tu traite de con et c’est mon droit de le penser.

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