« Les ramiers blancs » : Nouveau film en tamazight d’Ali Mouzaoui

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CULTURE (Tamurt) – Le réalisateur kabyle Ali Mouzaoui vient de produire un nouveau film (long métrage) en langue kabyle  intitulé : « Les ramiers blancs ». Il s’agit d’une production cinématographique qui raconte le long périple entrepris par un père pour retrouver son fils. Ce dernier a rejoint le maquis durant la guerre de libération nationale sans plus en revenir.

Ali Mouzaoui qui a présenté son film à l’occasion de son avant-première à Alger, a expliqué que cette production évoque les séquelles et souffrances durant la guerre de Libération nationale. La nouvelle fiction d’Ali Mouzaoui a été produite par le Centre algérien de développement de cinéma (Cadc). L’avant première a eu lieu à la salle de cinéma « Ibn Zeydoun », en présence de nombreux cinéphiles et journalistes.

Le personnage principal du long métrage, en l’occurrence Mohand Ouamar (campé par le comédien  Mohamed Chabane) se lance dans un long voyage sans destination précise à la recherche de son fils Moussa (rôle assuré par l’acteur Boubaker Cheurfi). Ce dernier est un jeune combattant qui n’a pas donné de ses nouvelles depuis son départ au maquis. L’attente se fait longue pour le père meurtri, la mère, Ouiza et Roza, la fiancée de Moussa qui ne verra jamais plus son futur mari, tombé au champ d’honneur.

Le personnage principal « fouillera » dans tous les coins et recoins de l’Algérie pour retrouver son fils et du coup apaiser ses souffrances mais en vain. Ce nouveau film vient enrichir la cinématographie amazighe très pauvre du reste. Le film a été tourné dans plusieurs régions d’Algérie comme Tizi-Ouzou et dans des villes du sud à l’instar d’Adrar.

Côté financier, le film d’Ali Mouzaoui a bénéficié d’une subvention  de l’ordre de 30 millions de dinars de la part du Cadc ainsi que de 5 millions de dinars de la part du Fonds national du Développement de l’Art. L’APW de Tizi-Ouzou a aussi aidé financièrement Ali Mouzaoui dans la réalisation de ce film. « Les ramiers blancs » sera projeté en novembre prochain dans la salles de cinéma en Algérie.

Tahar Khellaf

5 Commentaires

  1. Pourquoi encore cettepeur de s´assumer Kabyles ? Un film en « Tamazight » Vous voulez dire par lá que un Chaoui ou Rifain va compredre tout ? C´est compliqué de dire que c´est en Kabyle ?

  2. Ay azagur!
    Un film en tamazight !!!!
    Ali Mouzaoui ( n At Musa) est du village n At Vu Ɣerḍan.Donc Kabyle.
    Il a peur d’utiliser sa propre langue ou quoi?
    En plus , aidé financièrement par des machins xorotos nationaux !
    Addin u qavac!

  3. Ils devraient changer le titre du film pour la raison qu’en argot de la langue de molière, le mot ramier, outre de désigner un pigeon, caractérise une personne qui n’en fout pas une, un glandeur, une personne paresseuse, un tire au flanc, un fainéant .
    S’il venait à être diffusé en France, certains autochtones risqueraient de se sentir visés et croire qu’il est question d’eux français ou d’européens pour y avoir ajouté l’adjectif blanc.
    Généralement quand un ramier blanc, noir, mat ou jaune s’active c’est toujours pour faire du travail arabe .

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