Alors qu’on continue à y promouvoir les proviseurs d’Alger comme D.E, Le secteur bat de l’aile à Bougie  

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BOUGIE (Tamurt) – Les travailleurs des corps communs et les ouvriers professionnels, des établissements scolaires de toutes les contrées de la wilaya de Bougie, ont répondu massivement à l’appel de leur syndicat pour la tenue d’un rassemblement, en cette matinée de mercredi, devant le siège de l’académie de Bougie.

Lors de la prise de parole des cadres syndicaux de cette corporation, le doigt a été mis sur la régularisation de la situation de la majorité des éléments de cette frange de travailleurs du secteur de l’éducation dont seuls les enseignants sont pris réellement en charge par la tutelle qui craint leurs réactions qui sont, souvent, corsées. Les malheureux corps communs et ouvriers professionnels font face à beaucoup de difficultés socioprofessionnelles dont, notamment, le non-paiement des salaires des contractuels depuis le début de l’année scolaire dernière, c’est-à-dire depuis plus d’une douzaine de mois. Le même jour, ce sont pas moins d’une quinzaine de lycées qui avaient fait grève pour refuser les nouveaux emplois du temps qui obligent les élèves à étudier jusqu’à des heures tardives de la journée alors que les chefs d’établissements pouvaient 5cumuler ces heures de fin de journées en une demi-séance l’après-midi du mardi pour n’accorder que le weekend du vendredi au samedi comme repos aux élèves et aux enseignants. Mais ceci n’est pas du gout du corps enseignant et de l’administration.

D’ailleurs, outre ces lycées dont certains étaient en grève depuis la semaine dernière, il y a celui de Sidi Ali Lebher où les élèves n’ont pas encore commencé les études pour cette nouvelle année scolaire pour une histoire de quiproquo entre le proviseur et les enseignants. Pourtant l’administration de l’académie avait tenté de le régler en y dépêchant l’un de ses chefs de service. C’est pour ces raisons et d’autres telles que le refus d’appliquer les décisions de sanction, par exemple, de ces chefs d’établissements que ces derniers se sont présentés, le mardi, à l’académie pour remettre leurs sceaux et griffes au premier responsable du secteur en guise de protestation contre sa manière de gérer ces établissements du secondaire. L’académie de Bougie restera le parent pauvre de l’éducation. Le ministère s’amuse à envoyer, à sa tête, à chaque fois l’un des meilleurs proviseurs d’Alger en guise de promotion pour ce dernier mais au détriment des élèves de Bougie. Si le ministère devait s’appuyer sur ces critères pour nommer des directeurs de l’éducation, il n y aura plus aucun proviseur dans la wilaya voisine de Tizi-Ouzou dont le dernier des proviseurs réussit un 80% de taux de réussite au BAC. Ils seraient, aujourd’hui, tous DE dans les autres wilayas.

Amaynut                 

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