La diplomatie algérienne va à vau-l’eau

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AEK MESSAHEL

TAMAZGHA (Tamurt) – Les élucubrations de Messahel, ministre algérien des affaires étrangères risquent d’accoucher d’un casus belli avec le Maroc. Dans une récente déclaration, ledit ministre accuse vertement et ouvertement le pays de Mohamed VI de blanchir l’argent du haschisch en Afrique. Cette boutade diplomatique a irrité le pays voisin qui ne digère pas ces propos jugés outranciers et attentatoires à l’intégrité du royaume chérifien.

Pour Rabat, ces propos sont « d’un niveau d’irresponsabilité sans précédent dans l’histoire des relations bilatérales » et « témoignent d’une ignorance aussi profonde qu’inexcusable des normes élémentaires du fonctionnement du système bancaire et de l’aviation civile ». « Ces déclarations, sans fondement, ne sauraient porter atteinte à la crédibilité ni au succès de la coopération […] avec les pays africains », a encore souligné Rabat, avant de cibler à son tour Alger. « Ces allégations mensongères ne peuvent justifier les échecs ou cacher les véritables problèmes économiques, politiques et sociaux de ce pays », a ainsi fustigé le ministère marocain. Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a appelé ce vendredi, lors de
l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise (FCE) à ne pas prendre exemple des
Marocains. Selon les dires de ce dernier, le Maroc excelle dans l’art du blanchiment d’argent. «Ils
ne nous impressionnent pas, ils font dans le blanchiment d’argent du haschich et la Royal Air
Maroc transporte autre chose que des passagers», lance tout de go, Messahel, devant l’assistance.

À défaut de trouver des solutions idoines à la crise qui secoue l’Algérie, le régime use de
louvoiement et de diversion pour détourner l’opinion publique de la décadence tous azimuts qui
ébranle le pays. Ni la vacance de Bouteflika, ni l’inflation, ni la chute du dinar… ne semblent
inquiéter les tenants du sérail. Et pourtant, tous les clignotants sont au rouge et rien ne présage
d’un bon avenir pour les Algériens. Ces derniers sont pris dans un vortex de crises qui n’a pas
encore délivré tous ses secrets.

Amnay 

1 COMMENTAIRE

  1. C’est un bel exemple de la mentalité et du psychique des dirigeants algériens d’un autre temps en service à la Mouradia. La haine et le mépris du Marroki sont devenus chez eux un dogme inscrits dans l’ADN qui servent d’échappatoire pour endormir le peuple algérien que l’on agite à chaque occasion pour faire diversion.

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