TIZI OUZOU (Tamurt) – Dans ces cinquante assemblées populaires communales (APC), aucun parti n’a réussi à obtenir la majorité absolue se limitant à une majorité relative. Il s’agira donc de négocier des alliances en injectant au menu quelques privilèges évidents pour éviter de tomber dans le traditionnel blocage qui frappent les APC dépourvues de majorité franche.
Dans pas moins de cinquante APC de la wilaya, les majorités obtenues ne permettent pas de constituer l’exécutif communal dans la mesure où les élus ne font pas des concessions. Ce à quoi, ces élus nous ont habitués d’ailleurs. Il s’agira donc de s’allier souvent selon des critères échappant à toute logique politique (en respectant seule les intérêts personnels) et en mettant en place des coalitions afin de désamorcer les blocages annoncés. Il n’y a que les communes suivantes où des partis politiques ou des listes indépendantes ont pu obtenir des majorités larges permettant ainsi dégager le nom du maire et de son équipe : Ath Vouaddou, Ath Boumahdi, Ath Zmenzer, Ath Yanni, Abi Youssef, Iloula Oumalou, Iferhounene, Souamaa, Ath Ouacif, Ivouderarene, Ifigha, Iakouren, et Akbil. Concernant les communes restantes, aucune liste de candidats n’a réussi à s’imposer avec une large majorité. Il y sera donc question de mener de rudes tractations pour pouvoir éviter le statu quo dans ces APC. Auquel cas, l’administration sera obligée d’intervenir.
De quelle manière ? C’est le wali, en tant que premier magistrat de la wilaya, qui aura d’abord à prendre acte, officiellement, de l’impasse dans laquelle vont se retrouver ces APC. Après quoi, des dossiers les concernant seront ficelés et adressés carrément à la présidence de la République, seule habilitée à prononcer la dissolution de ces APC par décret présidentiel. Une option qui ne risque pas de se concrétiser dans la majorité des communes car les élus vont tout de même finir par s’entendre autour de leurs intérêts personnels, comme on l’a vu lors de toutes les expériences électorales précédentes. Mais ils feront tout de même perdurer le suspense afin d’arracher le maximum de dividendes.
Tahar Khellaf
Donc messieurs les kabyles vous etes comme les autres régions de l’Algérie,plurielle un point c tout. Les élus locaux vont négocier selon leurs intérêts personnels,c vous qui le ditent.