La crise persiste : Vers un nouveau président de la JSK, le 7 janvier

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Madjene Président JSK

TIZI OUZOU (Tamurt) – La crise persiste à la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) et tout porte à croire que l’on assistera de nouveau à l’installation d’un autre président et à d’autres membres du directoire à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire, programmée pour le 7 janvier prochain à Tizi-Ouzou.

L’équipe de Lakhdar Madjene, l’actuel président semble, est en passe de faire long feu. La crise de la JSK s’étend, cette fois-ci, au volet financier après la série de résultats négatifs obtenu lors de phase aller du championnat national. On parle de 14 milliards de centimes de salaires impayés aux joueurs. Ces derniers n’ont en effet pas perçu de salaire depuis huit mois. Ils continuent tout de même à jouer. Mais ces derniers temps, ils en ont ras-le-bol et ils brandissent la menace de… faire une grève pour exiger leurs salaires. Du côté de la direction du club, on est sincère et honnête : il n’y a plus d’argent et les caisses de la JSK sont, non seulement vides, mais en plus, le club est très endetté. Alors qu’avant cela, les yeux étaient plutôt rivés sur les résultats du club qui devraient être à la hauteur pour sauver la JSK d’une relégation qui se dessine d’ores et déjà, voilà qu’un autre problème et non des moindres surgit : il n’ y a pas d’argent pour faire face aux dépenses du club. L’actuelle équipe, dont l’entraineur Azzedine Ait Djoudi, ne nie pas l’existence d’une grave crise financière qui risquerait de compromettre encore davantage l’avenir du club kabyle, pulvérisé par Mohand-Chérif Hannachi après 24 ans de règne absolu.

L’instabilité actuelle va sans doute conduire au changement des membres de la direction le 7 janvier prochain lors de l’AG extraordinaire. L’actuel président du club, Lakhdar Madjene, n’arrive pas à faire face à la situation qui ne cesse de se dégrader. Le 7 janvier prochain, un autre épisode marquera encore la vie d’un club devenu l’ombre de lui-même par la volonté d’un pouvoir politique qui a tout fait pour tenter d’effacer un à un les symboles de la Kabylie.

Tahar Khellaf

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